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dimanche 12 octobre 2008

Système Islamique Solution à la Crise Financière Internationale ?


Crise de confiance, panique à l’échelle international sur les places boursiers… le monde est entrain de vivre les limites et les méfaits du capitalisme à outrance après avoir gouté et vécu pour certain l’impasse du modèle communiste tombé en désuétude. Alors quelle alternative avons-nous réellement en dehors de ces deux modèles économiques ? Ne serait il pas temps de revenir aux fondamentaux des lois économiques ? Mettre la finalité de l’homme au centre de tous les intérêts plutôt que l’argent et le profit sans effort. Aujourd’hui la bulle artificielle insufflé et gonflé par le système capitaliste nous mets devant une réalité qui depuis longtemps a été dénoncé et interdit par le modèle économique Islamique.

Qu’elles sont les critères importants du modèle islamique ? 1er pas de « riba » (intérêt, usure) 2ème pas de « gharar » ni de « maysir » (incertitude, spéculation) 3ème pas de « haram » (secteur illicite comme le jeu, l’alcool, la pornographie, le tabac…), 4ème obligation de partage des profits et des pertes et 5ème l’éthique c'est-à-dire allouer les fonds vers des secteurs socialement responsables. Ces principes simples et naturels sont des garanties qui empêche des crises de type subprime … l’intérêt avec usure étant formellement interdit en Islam nulle doute que cette crise ne peut déstabiliser un système qui refuse de faire travailler l’argent pour l’argent.

Certain pense que le modèle économique respectant les lois de la Charia Islamique ne peut être mise en pratique car ils sont convaincus que les progrès et la folie matérialiste dans lequel ont vie ne peut admettre des principes qui date de plus de 14 siècles. Allah nous impose les taux d’intérêt à Zéro dans tous les échanges financiers pour inciter au partenariat et au partage des risques et des bénéfices. Pour preuve regardé le reflexe immédiat des gestionnaires de la banque centrale européenne et américaine dans cette crise comme dans celle du passé, ils baissent leurs taux d’intérêt. Baisser…, tendre vers le plus prés de zéro pour relancer l’économie, donner plus de confiance à l’épargnant et au marché boursier et faire en sorte que l’on puisse favoriser les crédits auprès des Banques.

Pour les Musulmans, convaincus et respectueux des principes Islamiques, aucun doute sur les biens faits de l’interdiction de l’intérêt usuraire car si Allah (swt) nous la rendu illicite c’est qu’Il connait mieux que qui conque l’intérêt suprême de ses créatures. Combien de crise similaire doit-on subir pour que l’on se rende compte de l’évidence qu’Allah nous a annoncée à mainte reprise dans le Coran. A quoi nous invite le modèle Islamique si ce n’est que mettre l’argent au service de l’homme et non pas l’homme au service de l’argent. La régulation et le cadre de fonctionnement du modèle Islamique permet à chacun de travailler dans un esprit d’entreprenariat en partageant les bénéfices et les risques. Cette disposition permet une prudence mesurée et intelligente qui évite l’effet boule de neige en cas de crise et de dérapage économique.

Incroyable mais vrai, la cupidité des rapaces financiers, qui n’ont rien à faire des conséquences de leurs actes sur la condition humaine, qui font souffler le chaud et le froid sur les places boursières, sont apprivoisées et corrigées grâce aux épargnes des contribuables via les Etats qui injectent à coup de milliards d’euros et de dollars pour stopper la dégringolade des indices boursiers dans les abysses. Les libéraux appellent à la rescousse des Etats qui nationalisent à tours de bras les banques en faillites et ce quelque soit la tendance politique au pouvoir. Il doit se sentir pousser des ailes Karl Max dans sa tombe.

Nous avons perdu le sens de l’effort, du travail et de la récompense à la sueur du front. Aujourd’hui nous avons un vrai marketing agressif pour pousser à toujours plus de crédit jusqu’ à contracter pour certain des crédits à la consommation. La débauche de l’ultra-capitalisme et du néolibéralisme doit nous interpeller et nous permettre une remise en question de notre choix de société et du modèle économique. Les fondements du modèle économique que propose l’Islam reposent avant tout sur la responsabilité de l’Homme devant Allah dans ses actions et ses engagements. Chaque Musulman doit garder à l’esprit et doit être conscient que le moindre centime qu’il gagne, investie ou place, il en aura à rendre des comptes à la fois sur ses intentions et les conséquences de ses actes. L’Islam encourage le développement économique et l’enrichissement des individus à condition que ce dernier respect une certaine éthique moral qui permet de ne lésé personne dans l’ascension sociale et matériel. La finalité du modèle économique Islamique permet de maintenir et de garder l’outil de gestion des flux financiers comme un simple outil permettant le transfert des biens et des richesses au service de la condition humaine.

La perversion de ce capitalisme dans laquelle nous nous trouvons prouve et assure au moins une chose c’est que l’Occident ou plutôt le modèle Occidentale à perdu sa crédibilité sur la scène internationale pour son modèle capitaliste. Il est temps que les économistes de tous bords et surtout les Musulmans fassent connaitre cette alternative que nous offrent les lois et les principes prodigués par le système Islamique. La finalité de l’homme en Islam c’est d’obtenir la Grâce, la satisfaction et la Miséricorde d’Allah dans cette vie. L’Economie ne doit être qu’un outil au service de cette finalité avec comme toile de fonds la recherche de son bien être et de son développement.

Aujourd’hui on crée le vide dans la populace pour créer une addiction à la consommation. Cette mécanique économique basé sur l’étude comportementale et sociétale incite et pousse les individus à la surconsommation. Regarder la folie des grandes surfaces sur un produit donné, la diversité incroyable que l’on nous propose? Ah ils ont pensé à tout pour vous inciter à la consommation absurde et idiote, le produit selon le genre, la catégorie sociale, la saison, la mode….

Nous avons le privilège dans l’Islam d’être conscient des dangers de jouer avec les limites qu’Allah nous a définis dans le Coran et des conséquences que cela peut engendrer. L’Islam exige des valeurs morals et éthiques dans les mécanismes de l’économie et du développement social.

Un signe du changement de mentalité est l’interpellation du journaliste économiste Beaufils Vincent directeur de la rédaction du très sérieux magazine Challenges qui interpelle de la sorte « … au moment où nous traversons une crise financière qui balaie tous les indices de croissance sur son passage, c'est plutôt le Coran qu'il faut relire que les textes pontificaux. Car si nos banquiers, avides de rentabilité sur fonds propres, avaient respecté un tant soit peu la charia, nous n'en serions pas là. Il ne faut pourtant pas voir la finance islamique comme un exercice de troc moyenâgeux, car les pays du Golfe nous ont montré combien leur mentalité entrepreneuriale savait épouser le XXIe siècle. Simplement, leurs banquiers ne transigent pas sur un principe sacré : l'argent ne doit pas produire de l'argent. La traduction de cet engagement est simple : tout crédit doit avoir en face un actif bien identifié. Interdits, les produits toxiques; oubliés, les ABS et CDO que personne n'est capable de comprendre. Autrement dit, l'argent ne peut être utilisé que pour financer l'économie réelle. Il n'y a donc pas de hasard : si les banques du Golfe sont sorties indemnes de la crise du subprime, c'est qu'elles n'y sont pas entrées. Le respect de ce principe du Coran est également fort utile dans la relation que chacun entretient avec l'argent, qu'il s'agisse des entreprises ou des particuliers : les personnes morales n'ont ainsi pas le droit de s'endetter au-delà de leur capitalisation boursière; quant aux personnes physiques, elles ne peuvent de facto souffrir de surendettement. Voilà des règles qui ne peuvent pas nuire. Et même si elles reposent sur un texte qui date du VIIe siècle… » Source Edito 11/09/08 Le pape ou le Coran http://www.challenges.fr/.

Une remarque par rapport à cette vérité bienvenue de la part d’un expert qui honore la justesse et la vérité Coranique sur les directives qu’elle prodigue en matière économique à dimension sociale. Malheureusement tous les pays Musulmans sont loin du respect des principes la Charia Islamiques. Une partie des Musulmans et surtout la classe moyenne et bourgeoise ont cédé aux sirènes du capitalisme et à l’ultralibéralisme encourageant l’empreint avec intérêt usuraire en s’appuyant sur des fatwas qui sont minoritaires et de circonstance. Plutôt que de s’organiser et de développer à l’image des Musulmans en Angleterre qui ont réussit en deux générations à faire émerger des Banks Islamiques pour répondre à leur besoin tout en restant conforme à la Charia Islamique. En France et ailleurs ils se laissent tenter par la facilité sans en mesurer vraiment les conséquences ici bas et dans l’au-delà. Il faut s’avoir une chose, chaque crédit usuraire que nous contractons permet d’entretenir et d’encourager le modèle existant et retarde de ce fait l’émergence du modèle Islamique conforme à la Charia. Le courage, la volonté et la réussite des entrepreneurs Musulmans est telle que toutes les grandes Banques Nationales et Internationales ainsi que les Etats eux-mêmes engagent des études pour développer et proposer aux Musulmans de leur pays une alternative conforme à l’éthique Islamique. On évalue un marché potentiel de 700 Milliards d’euros. La sécurité offerte par le modèle Islamique est tel que même des sociétés non Islamique préfèrent et travaillent avec les Banques Musulmanes en Angleterre. Ce qui paraissait utopique et moyenâgeux pour certain il y a quelque temps devient plus que jamais réalité inévitable confirmé et réclamé par les plus avertis des rouages boursiers et des places financiers qui sont pour le profane abscons et amphigouriques.

R.A
Pour info et culture générale: Vincent Beaufils est directeur de la rédaction du magazine Challenges, un hebdomadaire d'information sur l'économie et les principaux débats de société. Diplômé d'HEC, Vincent Beaufils a débuté sa carrière de journaliste à L'Expansion, puis à L'Express, comme grand reporters. Il a également été successivement conseiller de la rédaction en chef du Nouvel Observateur, ancien rédacteur en chef du Nouvel Économiste, avant d'être nommé rédacteur en chef du mensuel L'Essentiel du management.

samedi 11 octobre 2008

Les Pyromanes de la République Française


Il y a toujours un écrivain en mal de notoriété pour trouver un sujet à polémique se référant à l’Islam. Il y aura toujours des chacals de journaliste pour enfler et propager la peste littéraire d’une bassesse inégalé pour contribuer et entretenir les préjugés des plus faibles ou des haineux inconsolables vis-à-vis des Français Musulmans. A l’affiche de la rentrée littéraire avec un retard calculé pour éviter d’être noyé parmi la cohue de la rentrée, BHL-Houellebecq s’invitent pour envahir et étouffer les espaces médiatiques, tenez vous bien car il va falloir traverser les prochains mois avec leur présence sur tous les plateaux un à un. Mettre le mal du siècle sur le dos de l’Islam c’est le travail de plumitif comme Michel Houellebecq qui déclare « La religion la plus con, c'est quand même l'Islam. Quand on lit le Coran, on est effondré... effondré. » Il déclare également, dans la même interview « [...] les juifs sont plus intelligents et plus intéressants que la moyenne. » Ou encore lorsque le journaliste lui demande : « Pour l'Islam, ce n'est plus du mépris que vous exprimez, mais de la haine? » Il répond M.H. « Oui, oui, on peut parler de haine». Il faut lui reconnaître au moins sa franchisse. Propos recueillis par Didier Sénécal pour le magazine Lire, septembre 2001. Préserver ce mal c’est le travail de personnage peu scrupuleux tel que Gluxman qui affirme « l’Islam est le plus grand Mal de l’humanité ». La vider de sa substance c’est le travail de traître qui ont retourné leur veste et rejoint le camp des B.H.L. Toujours en quête de lumière médiatique et de reportage à sensation qui appel plus à la réflexion dans l’instant de l’émotion que celle de la raison et de la prise de recule.

Leur maître à penser est sans nul doute Finkielkraut en penseur illuminé et commandant en chef de ces racailles de la littérature et de la pseudo philosophie qu’il empeste sur les plateaux télé et autres supports de médiats. Leurs contributions aux débats de société et leurs interventions sur les scènes internationales donnent plus envie de vomir qu’autre chose, tellement ils font hontes et pitiés en se fessant passer pour des humanistes universels.

Leur commerce de fond c’est d’entretenir les peurs et attiser les clivages. Ce qui est incroyable, c’est la complaisance des médias qui déroulent le tapis rouge pour ces iniques sur chaque événement qui traverse la république, auquel on oppose les préceptes de l’Islam. Mais bon il y a les dictateurs qui ont du sang plein la bouche et les mains qui sont décorés chevaliers d’honneur par nos tendres présidents qui se prennent plus pour des rois que des élus responsables. On n’est pas dupe, bien sur il y a comme dans tous les systèmes les bouffons de service ou plutôt de la République qui se sont prostitués en échange d’une notoriété puérile et abjecte.

Pas une semaine sans que les Musulmans et l’Islam soient montrés du doigt et stigmatisés sur la scène publique de manière théâtrale. C’est fou comme certain sont bien loti et protégé alors que d’autre sont devenu la risée de la cours de récréation de la République. On parle de liberté d’expression alors qu’il s’agit de liberté d’insulte… On parle de fraternité alors qu’il s’agit chaque jour de nous diviser et de nous ériger en ennemi intime… on chante à tue-tête l’égalité pendant que la justice s'illustre avec deux poids deux mesures à chaque occasion.

Que faire contre ces pyromanes de la république ? Se poser en victime pour que des opportunistes par intérêts ou par pitiés se dressent pour prendre notre défense ? Il nous reste assez de dignité et de fierté pour que chacun de nous individuellement et collectivement prenne conscience des enjeux de notre devenir dans ce pays où nos parents se sont sacrifiés pour le construire. Nous avons besoin de rebelles politiques aguerris aux trappes médiatiques. Nous devons nous lancer dans la batail intellectuelle avec nos valeurs propres, nos spécificités et nos racines. Il faut plus que jamais affirmer notre souhait de faire parti du paysage politico médiatique car notre absence est comblé par des pseudos spécialistes qui sont présentés en expert banlieue, expert islamologie, expert moyenne orient, expert en immigration… notre société peu se targuer d’avoir à disposition des experts en tous genres… Il est inadmissible qu’il n’y ait pas une représentativité dans la fonction publique, au sénat, au parlement et dans les autres postes dignes de respectabilité et de représentativité proportionnelle au moins à notre présence. Il faut que l’on s’engage activement dans nos quartiers et dans nos villes. Il nous incombe à nous de faire découvrir la richesse que nous transportons tant d’un point de vue islamique que culturelle. Notre cœur doit être source d’apaisement et de générosité en direction de ceux qui ne nous connaisse pas. Notre souffle doit apaiser les cœurs apeurés par les médiats, notre attitude doit donner envi à nos voisins, collaborateurs et collègues de travail, le désir de partager et d’échanger à tout point de vu. Nos actes doivent être comme ces candélabres qui illuminent dans la nuit un chemin que l’on souhaite explorer dans les moindres recoins.

La République n’est pas une marque privée ou une propriété intellectuelle dont les propriétaires seraient de confession et de culture judéo-chrétienne. Il est temps que l’on fasse une vrai place au musulman et à l’islam dans cette république et que l’on arrête cette hypocrisie de nous sortir l’arabe de service, le beur de circonstance et le musulman qui s’affiche avec une foi asséché par les flatteries et les éloges médiatiques pour ses positions anti-islamiques à peine déguisés.

Il y a aujourd’hui une vraie secte qui gravite autour de gourou tel que B.H.L et Finkielkraut. Il est temps de s’en prémunir et d’alerter l’opinion publique sur leurs idéo qui sont source d’incitation à des formes primitives de communautarisme et de méfiance généralisé des individus au sein de la société.

R.A