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lundi 19 janvier 2009

Les Mots de mes Maux ô Palestine


Dans la prose de mes mots, une douleur viscérale de ma condition en exclamation
Dans les rimes de mon texte, une dérive qui illustre mon état sans habitat
Dans la légèreté de mon style, un désire d’envole sans retenu mais avec éclat
Dans ma griffe, une constance et une détermination pour une ambition sans trahison

Entre le mythe et le martyre désiré, un combat éternel pour l’existence temporelle
Entre la rue et l’hémicycle, une épreuve de force sans fin mais perpétuel
Entre les anciens et les jeunes, un défit de vision et une divergence de sagesse habituelle
Entre les mots de mes maux, une étrange soif de justice éternelle

Dans la précellence de mes instincts, une jouissance vaine et éphémère
Dans le miroir de mon ego, un orgueil de malheur à l’état primaire
Dans le désarroi de ma solution une réflexion sans mère
Dans la solitude de ma patrie, une once de résistance fait de moi un courageux téméraire

Ni vos avions ni vos chars ne viendront à bout de notre soif de liberté
Ni vos armes ni vos stratagèmes ne pourront agenouiller un peuple plein de fierté
Ni votre armée ni vos alliés ne peuvent contenir l’Intifada de la vie
Ni vos ambitions ni vos injonctions ne peuvent tenir la fougue d’un peuple plein d’envie

Par ma vie et mon sang, la résistance est notre raison de vivre en ces temps d’occupation
Par ma dignité et mon honneur, ces terres imbibées de notre sang retrouveront paix et justice
Par ma foi et ma famille, nos martyres sont devenus nos constellations
Par Allah l’Unique! le retour est auprès de LUI sans aucun doute pour le meilleur de l’au-delà.

R.A

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Palestine libre inch'allah

Par pitié...

Anonyme a dit…


On nous accuse de terrorisme
Si nous avons le courage de défendre
La chevelure noire de Balkis
Les lèvres de Maysoun
Hind, Daad
Ou Loubna et Rabab
Et une pluie de khôl noir
Tombant de leurs cils comme une inspiration !
Vous ne trouverez pas chez moi
De poème secret…
De langage secret
Ni de livre secret enfermé derrière portes closes
Et je ne garde pas de poème
Arpentant les rues, voilé par un hijab.

On nous accuse de terrorisme
Quand nous écrivons sur les dépouilles de notre patrie
Foulée, démembrée, déchiquetée
Aux moignons dispersés
Une patrie cherchant son nom
Et un peuple innommé
Une patrie qui a perdu ses anciens grands poèmes
À l’exception de ceux de Khansa
Une partie qui a perdu sa liberté rouge, bleue ou jaune
Une patrie qui nous interdit
D’acheter un journal
D’écouter les informations
Une patrie où les oiseaux sont interdits de pépiement
Une patrie
Dont les écrivains écrivent
Sur le vent, par peur.
Une patrie
À l’image de notre poésie
Faite de mots abandonnés
Hors du temps
Importés
Avec une face et une langue étrangères…
Sans début
Ni fin
Sans lien avec son peuple ou son pays
Impasse de l’humanité
Une patrie
Allant aux négociations de paix
Sans dignité
Nu-pieds
Et sans aucune dignité
Une patrie
Où les hommes pris de peur se sont pissés dessus
Et où seules restent les femmes !

Le sel est dans nos yeux
Le sel est sur nos lèvres
Ou dans nos paroles
La sécheresse de nos âmes
L’avons-nous héritée des Beni Kahtane ?
Il n'y a plus de Mouaouya dans notre nation
Ni d’Abou Sufiane
Plus personne pour dire « NON ! »
À ceux qui ont bradé nos foyers, notre terre
Et ont fait de notre histoire radieuse
Un bazar !
Il n’est plus un seul poème dans notre vie
Qui n’ait perdu sa virginité
Dans le lit du Pouvoir
Nous nous sommes accoutumés à l’ignominie

Que reste-t-il donc d’un homme
Lorsqu'il s'est habitué au déshonneur ?

Je cherche dans le livre de l'histoire
Oussama Ibn Munqidh
Okba Ibn Nafi
Je recherche Omar
Je recherche Hamza
Et Khalid chevauchant vers Damas
Je recherche Al Mutasim Billah
Sauvant les femmes
De la barbarie des envahisseurs
Et des furies des flammes
Je recherche l’homme de la fin des temps
Mais ne trouve que des chats effrayés dans le noir
Craignant pour leur vie
Menacée par le règne des souris.

Nizar Qabbani

Unknown a dit…

Voilà c'est toujours une Palestine qui hélas nous sépare et nous Unie quand Ghaza surtout ou une autre cité est en flammes !!!! Ghaza sous le feu , nos coeurs le sont aussi dans l'incapacité d'agir , et notre faible foi celle de prier timidement nous torture encore plus ,,, et nos mots demeurent de gros maux ,,, je dis seulement nos morts sont martyrs au Paradis et leurs morts sont à l'enfer inchAllah , hassbouna Allah wa ni3ma elwakil , merci pour ce texte beau et touchant

Unknown a dit…

Palestine, tes larmes sont les nôtres ... Palestine vivra, Palestine vaincra. I love U Palestine

Unknown a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.