recherche

Google
 

lundi 24 août 2009

A mes Censeurs


Laissez moi crier ma douleur engendrée par votre haine envers mes opinions, laissez moi vous mettre en transe par mon martyre de la cause que je défends par mes armes que sont la plume et la feuille. Vous pouvez me faire taire par votre arrogance puérile, vous avez les moyens d’opprimer ma psychologie sur l’instant mais vous oubliez que chacune de vos attaques font naitre en moi une détermination que même l’acier me jalouse. Chacune de mes blessures sont un hymne à la vie qui n’a de sens que si elle est vécue dans la liberté de mes convictions. Vous avez les moyens de brûler mes écrits, vous avez les moyens de me faire disparaître numériquement dans ces flots d’opinion que vous sélectionnez à votre guise, mais vous oubliez que je renais de mes cendres car ma plume a l’orgueil de son devoir de ne pas se taire face à l’injustice.


Vous êtes des criminels de la pensée déguisés dans des costumes de modérateurs partisans derrières vos écrans et dans vos apparats de bien penseurs. Fascistes des temps modernes, vous aimez être bercés par des opinions conformistes, vous aimez être flattés dans le sens du poil mais vous ne pouvez sentir les saveurs des opinions amenées par les vents contraires qui sont nourricières de la tolérance de demain. Ecrire pour connaitre le sens de mes convictions, me relire pour mesurer la profondeur de mes opinions, voilà mon âme dans son exclamation de la vie sur ces lettres qui à la manière des jalons vous donneront le sens de mon combat pour la liberté de la pensée libre dans le respect d’autrui.


Par votre censure vos perdez votre droit au respect. Vous avez déchainé dans les abimes de mon être une aversion que je tente de dompter afin d’en limiter les dégâts. Dans ma chair et dans mon esprit se trouvent des stigmates qui témoignent de mon amour pour la liberté. Je vous hais dans votre qualité de bourreau de la liberté de penser mais je vous respecte dans votre dignité d’être. Je ne saurais vous appliquer ce châtiment de la censure, mon sens de la justice m’impose le devoir d’écouter l’autre dans sa complexité antinomique à mes principes. Vous affligez à vos victimes sans défense ni recours une censure aveugle pour plaire à tel lobby ou à tel autre courant de pensée, mais vous ne faites en réalité que renforcer et fortifier la tempête qu’engendreront les esprits libres ignorés par mépris. La révolution arrivera à cause de vos maux par les mots que vous censurez sans discernement ni demande d’explication.


Je m’oblige à la compréhension de vos craintes et de vos inimitiés afin de grandir dans mon humanisme. Je vous propose une musique des opinions composées de variété universelle et multiculturelle vous préférez l’unisson afin de pas être troublés dans vos états d’âmes mis au diapason. Amadoués par les gloires carriéristes vous n’avez pas le courage du débat et de la confrontation. Lâches vous êtes dans votre profession de censeur, tyran vous êtes dans votre attitude de juge de la liberté de penser et minable vous êtes dans l’application de vos sentences pour plaire à la pensée unique de ce système sclérosé.


Vous avez beau m’accuser de tous les maux à la mode pour justifier vos sentences virtuelles, jamais vous n'étreindrez la flamme qui est animée dans ce cœur nourri d’amour et de soif de liberté spirituelle. Tant que la sincérité de ma foi sera vivace dans mon combat pour le droit à la diversité des opinions, ni la censure ni les damnations ne pourront assécher mes mots d’amour et ma soif de justice qu’Allah m’a inspirés dans le noble Coran.


En réponse à la censure, voilà l’insolence de ma verve, par ces lettres qui traduisent ma pensée libre et irréductible, qui s’évadent dans le vent sur les champs de la liberté à travers ciel et terre. Amoureux des lettres et des mots, mes opinions seront toujours là pour incarner une vérité autre que celle de la pensée unique que l’on souhaite nous imposer. Mes opinions sont nourries par le nectar de l’Islam, par les saveurs de mes contemporains et les présents de mes prédécesseurs. Ma constance au combat par la plume est guidée par ma soif d’exister tel que je suis avec mes valeurs dans le respect de l’éthique musulmane. Entendez ces cris de damnés par votre censure appelant à la justice et à l’égalité de traitement dans la préférence et la sélection des opinions. Vous avez banni dans le silence les voix de mes opinions, je vous mets en lumière pour ne pas censurer votre trahison aux principes de la liberté d’expression dans l’espace public.


R.A

jeudi 6 août 2009

La solitude dans l’Âme

Dans ce brouillard des codes sociaux, je m’aventure dans les chemins de travers, je cherche un comptoir pour trouver oreille attentionnée à ma détresse. L’ivresse de la vie n’a de sens que dans l’exaltation d’une foi apaisée. Je cherche les liqueurs de l’amour pour mieux résister aux épreuves de la vie qui s’abattent sur ma vie de misère. Les sages me disent qu’il faut faire preuve de patience, chose que je n’ai jamais réellement su pratiquer en ces temps bousculés.

Mon désir est simple, trouver une sérénité afin de patienter jusqu’à mon tour dans cette vie de passage où les êtres sont damnés pour leur insolence à la finalité de la vie. Roder dans les ruelles de mes pensées qui ne connaissent ni limite ni obstacle, se perdre dans les croissements des opinions sur les conditions du bonheur, tel est mon destin en ces lieux propices à la dérive. Porté par un phonème que je ne saurais ni décrire ni identifier, je suis à la merci de ce guide intérieur dont je doute de sa bienséance à mon égard.

Détresse de la vie ou angoisse passagère, déprime de circonstance ou dépression prononcée, je ne sais que penser de mon état dans ces instants de solitude totale en plein cœur de ces foules que je croise dans tous les instants de la vie. Aucun regard ne peut voir ma détresse, aucun cœur ne peut sentir ma douleur viscérale, aucun esprit ne peut imaginer l’obscurité qui aspire mon âme dans les abimes de la vie. Je cherche les sagesses d’amour chez les philosophes que l’on présente comme les lumières de la vie pour tout esprit indomptable, je n’ai trouvé que plaisir linguistique dans une rhétorique des jouissances éphémères. Avec le temps ces jouissances de contingences deviennent misère et fardeau pour mon âme qui ne peut se satisfaire des pré-requis de ces postulats sans fins.

Marcher en direction de mes contemporains, pour mieux les comprendre et trouver mes réponses à mes états d’âmes sont mes passes temps pour consommer du temps à cette vie hostile à toute âme affaiblie et fragilisée par l’érosion des déceptions rencontrées. Ma tristesse est à la hauteur de ma déception, ma solitude incomprise dans cette vie n’a de réceptacle dimensionné à sa taille. J’avance chaque jour avec des larmes intérieurs que nul ne peut voir, je crie de douleur sans que personne ne puisse m’entendre et comprendre ma détresse. La solitude est devenue ma compagne de route sur ce long voyage de la vie dont je perds régulièrement le sens, tant les épreuves deviennent et paraissent insurmontables.

J’appréhende chaque instant à venir, je regrette chaque instant passé tout en ne sachant, que faire de l’instant présent que je ne sais saisir et rendre utile à ma condition. La solitude est devenue plus fidèle que mon ombre, je n’ai su la briser ni la répudier. Carapace d’un jour, tranquillité d’un instant, elle a toujours su se présenter à moi sous sa plus belle apparence, comme jalouse qu’elle ne soit trompé par un autre. Devenue amante d’une vie complexée par les explosions de contradiction interne, je n’ai plus de force pour contenir cette haine que je lui voue. Fatigué par les tourments de mon âme dans cette solitude sans faille, je me résigne à prendre la vie avec sagesse et humilité. Nonobstant mes envies de tuer cette condition d’état de mon être façonné par cette solitude, je dois lui reconnaitre sa présence à défaut de confident pour mon âme qui se réconcilie avec sa meilleure amie.

Trouver une note d’optimisme dans cette solitude immuable, voilà une étrange manière de rendre les amertumes de la vie plus supportables. Jouissance et souffrance sont les fruits de cette solitude que l’on fini par prendre comme amie malgré nous. Seul ma foi en Allah me permet dans l’intimité de mon cœur de briser cette solitude. Si mon être vie la solitude de la compréhension des autres, mon âme a trouvée gîte et couvert dans l’espoir, la grâce et la miséricorde qu’Allah accorde à ceux qui font preuve de patience et de constance dans leur adoration en ces lieux inhospitalièrs à l’apaisement des âmes essoufflées par les aléas de la vie.


R.A

samedi 1 août 2009

L’inconscience politique des Musulmans

De puis notre berceau l’on nous chante qu’il ne faut pas faire de politique, surement un reflexe de nos parents qui eux ont vécu dans des régimes autoritaires où l’expression de la conscience politique était refoulée dans les tréfonds de leur âme. Les régimes en place, ont su exploiter nos peurs afin de mieux assoir leur domination sur nos esprits. Aujourd’hui dans nos démocraties on nous demande de nous atrophier de la nature de notre être la dimension religieuse dans l’espace public. La conscience du musulman n’est pas dissoluble dans une quelconque forme de dichotomie de circonstance. Une réalité est naissante, celle d’une jeunesse décomplexé de son identité vivant au rythme de leur foi. Hier esclave spirituel des dictâtes de régimes odieux aujourd’hui rebelle dans leur âme pour une liberté de conscience qui permet l’insoumission au matérialisme et aux fausses idéologies qui tentent de se substituer au divin. Vivre sa foi dans une prise de conscience plutôt que de la subir par héritage là ce trouve la différence entre les anciennes générations et les nouvelles générations chez les musulmans éveillés.

Nous autres occidentaux n’arrivons pas à comprendre qu’il n’y ait pas de séparation entre la « Mosquée et l’Etat » dans la conscience des musulmans. La réalité est que nous sommes en occident convaincu que la liberté de conscience a été acquise par la séparation de l’Eglise et de l’Etat, si ceci est une vérité ici, elle ne l’est surement pas là bas. Tout le monde sait que la politique est la science, l'art et la manière de gouverner un Etat ou une société civile, et d'y organiser le pouvoir. Mais cette politique, quelle que soit la couleur, on ne peut envisager des projets sans que nos convictions les plus profondes nous orientent consciemment ou inconsciemment dans les choix et les orientations. Cela comprend aussi bien des affaires publiques d'un Etat que des actions mises en œuvre par les partis dans le but d'accéder ou de participer au pouvoir. Définir une politique en Islam consiste à fixer les principes et les lignes de conduite dans le but d'atteindre la justice en tout premier lieu, de déterminer les moyens nécessaires pour y parvenir. Pour nous autre musulman la politique est un outil pour tracer une voie mais elle ne peut en aucun cas être maniée sans âme et encore mois sans raison. Aujourd’hui quel est le sens de la politique par ceux qui la pratique, nous ont-ils permis d’accéder à la liberté de conscience ? Au contraire l’anesthésie générale dans lequel les masses vivent aujourd’hui n’est rien d’autre que la liberté de soumission au capitalisme aveugle, à l’assouvissement des bas instincts et à une forme de fatalisme engendrer par un consumérisme liberticide.


Il est vrai que souvent les immigrés, les défavorisés, les inclassables, la France d’en bas, se plaignent de la ghettoïsation dans lesquels la république les a parqué. Avec un peu d’analyse et de la bonne volonté on pourrait prendre notre avenir en main par un sursaut politique. Un éveil des consciences chez les jeunes musulmans permettrait une implication très forte dans le paysage médiatique et politique en France et en Europe. Il est temps que les musulmans marquent de leur empreinte leur approche de la politique avec le sens de la justice et de la générosité que l’islam nous a inculquées. Agir dans la complexité des sociétés modernes avec une sincérité empreinte de respect à l’égare de toutes les différences doit être la priorité du musulman actif dans son engagement politique et sociale.


La liberté de conscience passe avant tout par une liberté de la domination des passions internes qui nous astreignent et nous limites dans ce pouvoir de dépassement de soi que la raison permet à l’homme. Les musulmans ont été conditionnés et vivent dans cette inconscience de l’utilité de la politique. Ce n’est pas des exemples de viabilités qui manquent pour illustrer la bonne intelligence entre la marche spirituelle et profane dans l’action politique. L’essence de la politique, chez les musulmans, réside dans la conscience de la responsabilité de l’homme en tant que comptable devant Allah pour mener à bien les affaires des hommes.


La séparation des Eglises et de l'Etat associée à la liberté de conscience (loi de 1905 pour la France) n’est pas une vérité transcendante. Supposons que ce soit une vérité pour l’église, peut on généraliser en faisant une généralité hâtive en affirmant qu’une église vaut une synagogue, une mosquée ou un temple… la séparation de l’église et de l’état n’est elle pas une spécificité Française ? Cette spécificité est elle immuable ? Est ce pour autant que les autres pays ne disposent pas de liberté de conscience ? Il ne faut pas se leurrer en pensant que la liberté de conscience est liée à la séparation de l’église et de l’état. La liberté de conscience ne peut elle être acquise qu’à travers le prisme de la séparation du spirituel et du profane ? La réponse est loin d’être évidente et simple si l’on prend la diversité des cultures et des histoires propre à chaque peuple et civilisation. L’Islam avec son approche unique du profane et du spirituel est la seule alchimie permettant d’unifier des peuples venant d’origine très diverse.


L’inconscience politique des musulmans est l’un des handicapes majeurs des générations à venir. En réalité en nous privant de politique on nous prive d’une partie de notre conscience religieuse. L’expression de la politique chez les musulmans ne peut en aucun cas se dissocier de leur foi qui est l’élément moteur de leur vie. Il est temps que les musulmans se réapproprient les arcanes de la politique dans le respect de l’éthique musulmane afin de devenir incontournable sur toutes les scènes de la société. La politique doit être ce qu’est la plume à l’écrivain pour le musulman.


Presque tous les pouvoirs politiques considèrent que l'islam est un danger pour leur stabilité et leur pérénnité. Ce qui peut se comprendre dans le sens ou l'islam dénonce avec force sans détour leur injustice et leur cupidité. Les musulmans éveillés représentent pour eux un danger s'ils deviennent trop nombreux, car ils ne sont pas aussi facilement manipulables. Encourager ou soutenir les efforts de stigmatisation et d’inhibassions de la conscience politique chez les musulmans, est un moyen pour les gouvernants d'annihiler tout esprit de rébellion par la promesse d'un lendemain meilleur sans la conscience politique qui pour eux en réalité n’est rien d’autre que la séparation du spirituel et du profane.


La conscience politique lorsqu’elle est présente chez les musulmans est un atout sans équivalent dans la promulgation d’une société juste et équitable pour tous les citoyens sans distinction de particularisme. Il est évident que toute liberté si il y a, elle doit être conditionnée par le respect, sans quoi ce n'est que haine.


R.A