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mercredi 12 février 2014

L’invité du cœur



Dans la pénombre du cœur,
La douceur du souvenir,
Fleurit chaque jour,
A la croisée des repères.

Légère sa douleur vous éveille,
Pour une déférence inévitable,
Tel le pas d'un être qui s'égare,
Soudain entendu.

Frappant à la porte du cœur,
L’esprit amoureux est désarmé,
Face à cet invité inoubliable,
Dont la raison ne sait que faire.

Entre plaisir et regret,
Les larmes du souvenir,
Inondent les terres fertiles,
De ce cœur vivant d’espoir.

Attendre l’oiseau rare, sa colombe,
C’est prendre le temps d’admirer,
L’avenir par l’esprit du présent.
Malgré le désert de la solitude.

Conscient du fatum de son histoire,
L’esprit s’envole chaque jour plus haut,
Afin de s’en remettre aux cieux,
Dans une supplication portée à deux mains.

Ya Allah! Suspends à l'extase ce cœur,
Accorde aux naufragés de l'erreur une voie lumineuse,
Passe le khôl du dédain sur les yeux de l'espoir,
Assourdis toute oreille vers qui monte l’invocation.

Au marché du malheur la mévente est telle,
Que nul ne désire un objet aussi pur que ces larmes,  
Versé par le souvenir des regrets dont le cœur reste confus,
Ya Allah! Ce cœur te suppliant n’a d’autre confident et espoir que toi.

R.A