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mercredi 25 novembre 2015

A ma petite Princesse






Ô ma princesse, tu es ma prunelle,
Ô ma poupée, tu es ma douceur,
Depuis ton premier cri, tu es ma lueur,
De ma Sultane, tu as l’élégance si belle,

Qu’Allah te préserve ô beauté de ma vie,
Qu’Il te comble d’amour et de bonheur,
Qu’Allah fasse de la piété ton diadème,
Qu’Il t’honore d’un destin sans dilemme,

Tu as par la grâce d’Allah, la vie en livre,
Tu as un voyage, des rêves à vivre,
Fait de ta destinée, un conte merveilleux
Fait de ta vie un exemple de dévotion pieux,

Sur le chemin d’Allah, tu trouveras félicité,
Sur sa voie, nul doute, grâce et miséricorde,
Quoi de plus sûr, que Sa protection et mansuétude,
Quoi de plus beau, que Sa récompense et bonté,

Ô ma princesse, de ta foi, un voile de pudeur,
Ô ma poupée, ton destin, un amour de cœur,
Depuis ton premier sourire, tu es ma fleur,
De ma Sultane, tu as l’effluve et la douceur.

 R.A  

dimanche 22 novembre 2015

Carnet du sous-sol


Me voilà destin,
Redouté yin,
Me voilà en lin,
Ronde sans fin,

Ici, sans liberté,
Souffle du soupir,
Cauchemar du pire,
Âme, enchaînée, brisée,

Aveugle justice,
Innocent frappé,
Foudre d’injustice,
Cœur broyé, happé,

Echo de ces entrailles,
Entends, ce cri est tien, indigence,
Indifférence complice,
Destin, privilège en tiraille,

Entre haine et amour,
Tension, révolte vivace,
Chimère sans pourtour,
Âme, en détresse de place,

Ici, regard sans éclat,
Parole sans vivat,
Miroir sans dignité,
Ici, la vie, déshumanisée.

Le cœur te suppliant,
L’esprit t’invoquant,
Prosterné de mon âme,
Ô Allah, à la foi, suspendu,
Je le suis en larmes ...

 
R.A       

mercredi 18 novembre 2015

Face à la mer




À tes pieds, liberté d’horizon,
Miroir d’âme, à l’abîme si profond,
Infini balancier déroulant sa lame,
Au large, l’esprit en quête de flegme

Se ravit à plonger dans son image,
Pour une étreinte révélant le cœur,
Tel un scintillement au cap, sans lueur,
Agitant par vague les souvenirs en partages,

Entre deux, regard ténébreux, discret,
Dans ces avens, des richesses intimes,
Dans ces abysses, des souvenirs secrets,
En ami commun, un gardien, le silence

Faisant de ces mystères une fatale attirance,
Chacun y dépose les bouquets de souffrance,
Emportés au large, tel un défunt délivré,
Par la bise d’une amie apaisée. 

Toi qui sublime le levant et le coucher,
Adoucissant les humeurs fâchées,
En toi écume de folie déchainée,
Caressant à fleur les sensibilités,

Je lève le voile, courage puisé,
Passions, en mal, troublées,
Amour, sans filet, épuisé,
Au loin, orage à la proue, destiné,

Ô Allah !  Toi seul connais l’inavoué cour,
Emporte mon âme au-delà de l’azur,
Pour un repos béni par ta grâce sûre,
Ô Allah ! Face à la mer, tu es l'Unique secours.

R.A