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mardi 8 août 2017

Ô Djahane !





Ô Djahane, ce chemin tu l’as emprunté avec moi,
Tu es morte  – et le soleil brille de mille feux.   

Ô Djahane, à cette source tu as bu dans mes mains.
Tu es morte – et la source n'a pas tari.

Ô Djahane, à ce miel tu as goûté dans ma demeure.
Tu es morte – et le miel est resté aussi doux.

Ô Djahane, sur ce rosier tu t'es penchée dans mon jardin.
Tu es morte – et le rosier fleurit toujours.

Ô Djahane, sur le rivage de l’oubli tu as observé mes étoiles,
Tu es morte – et le ciel de la solitude étoilé brille encore.

Ô Djahane, près de mon âme, tu as entendu l'adhan retentir,
Tu es morte – et les minarets continuent de chanter la foi. 

Mais mon cœur, tu l'avais pris entre tes mains.
Tu es morte – et mon cœur repose dans sa tombe.

R.A

2 commentaires:

Michel a dit…

Il y a quand même beaucoup d'espoir dans ce poème.
La solution me paraît simple. Tu la déterre, tu reprends ton coeur. Après soit tu lui mets un coup de pèle soit tu souris à cette petite voleuse ^^

Anonyme a dit…

Nous étions poètes
Nous étions amants
Nous étions fenêtres
Pour nos coeurs errants...

Tu étais Khayyam
Et j'étais Jahane
Nos mots étaient flammes
Sous le ciel d'Orient.

Il ne reste rien
De nous, que nos noms
Sur un parchemin
En terre d'Ispahan.