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mercredi 27 septembre 2017

À une passante



Elle est là, elle épi son œuvre,
Elle sourit, elle est à l'œuvre,
Dans une pénombre, traitre,
À l'affût, d'hypocrisie à l'être,

Travestie, menteuse, elle est là,
Derrière moi ? Devant mes pas,
Au présent, douleur majestueuse,
Ton souffle est la mort, faunesse !

Fascinante elle l'était, au mal,
Douceur de plaisir, de poison,
D'elle une ancre, une plume,
D'elle une mine, sans âme,

La côtoyer c'est embrasser la peste,
Nul ne peut la maîtriser sans leste,
Nourricière de la haine à la rage,
Elle offre un poison de miel en cage.

Un mirage... de feutre ! - Maléfique cruauté,
Dont les yeux noirs à vifs m'avaient percé,
Enlevé ma vie, ma paix, mes rêves, ma dignité,
Maudit sois-tu ! Oiseau de malheur pour l'éternité,

Ici, ou là, d'ailleurs ou d'ici,
Mes mots sont certes précis,
Tu es mon ombre à jamais,
Je suis ton miroir de fait,

Ô amante mal-aimée,
Ô toi que j'eusse aimée,
Ô toi qui le savais !
Ô passion passante je te hais !


R.A

2 commentaires:

Maayssi a dit…

Je n'ai pas les mots... que dire si ce n'est que c'est sublime ? Ta plume est incroyable, je ne cesserai de le répéter, ma sha Allah

Unknown a dit…

Petit frissons en lisant cette merveille. ❤ ~Moomoo