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vendredi 2 février 2018

Complainte


Dans ces rues il y a un sentiment de pierre,
Là où mon regard se pose, il se meurt.
Seul ici, reste les fantômes charmeurs
Qui me rappellent à la mort de Paris si fière.

Plus rien n'a de sens, en ces quelques coins,
Un sentiment, des bouffées aromatiques,
Me plongent hors du temps très loin,
Là où, à deux mains, nos yeux se perdaient dans les boutiques.

Ici le silence a sa propre voix,
Chaque fois que je passe devant l'Opéra, qui te réclame,
Alors que le destin de notre amour à fait feu de tout bois,
Depuis mon esprit a divorcé de mon âme.

Je m'ennuie de la brume si souvent :
À arpenter la langueur du temps si dure...
Je me prends à rêver d'un voyage avec le vent,
Pour te caresser, déposer un baiser sur ce visage si pure !

R.A

3 commentaires:

Unknown a dit…

Tellement beau ! :)
la phrase depuis mon mon esprit..? (Deux fois mon )

Qu'Allah te protège continue a nous faire voyager...🙏😊

Anonyme a dit…

J'en ai marre de ne plus avoir de mots, pour décrire cette beauté de ta plume! Je pense que je vais me mettre à mémoriser le dictionnaire pour trouver de meilleurs mots!!!


--This is her (Z-V)

Jannah a dit…

Quelle beauté !

« Alors que le destin de notre amour à fait feu de tout bois,
Depuis mon esprit a divorcé de mon âme. »

L’amour lie en effet à jamais l’âme des amants ...