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mercredi 2 mai 2018

Le goût du néant




La folie de l'amour est la lutte,
Un puits sans fond, anéantissant l'ardeur,
Que vaut l'encre sans la pudeur ?
Que vaut la plume qui de la blancheur butte ?

Résigne-toi, mon cœur ; de ce monde de brute.

Le désert est un lieu parfait pour les maraudeurs,
Là tu peux crier, hurler au ciel ta dispute,
Adieu douce plume qui a fait chanter la flûte !
La terre est devenue aride, trop étroite, sans fleur !

Le Printemps des rêves évaporé avec son odeur !

Du temps, je n'ai plus aucune minute,
La vie a filé tel un éclair où tout se meure,
Que de temps perdu, pour des leurres !
Que de moi meurtrie sans foi sans lutte !

Le présent rappelle du passé la chute.

R.A

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Je sens la comme un regret. Tu n'as plus le temps très chèr alors profite du moment présent

This is her (Z-V)

Anonyme a dit…

Je trouve ce poème très touchant, comme une confession intérieure. Tu n'as pas perdu une miette de ton talent :)

Une petite soeur de passage.

Anonyme a dit…

Je suis bien d'accord avec "Une petite soeur de passage". Tu ne perds vraiment pas une miette de ton talent, jeune musulman.

Warda a dit…

Encore une fois touchée en plein coeur par ta plume.
Tu nous délivre ici,des proses intimement lugubres,mais tellement enpreint de réalisme...
Au long de tes écrits, je m'y retrouve bien souvent. Grand Merci.
Masha Allah 🍃

Jahane a dit…

Mon cher poète,

Il faut prendre conscience que la vie s’écoule vite... Il faut arracher sa liberté pour être pleinement soi même et vivre en accord avec son intérieur...
Savourez chaque instant de bonheur que la vie vous offre sans vous tourmentez par le regard envieux des autres... Sinon vous finirez oppresser par vos regrets ...