Si la mode des attitudes est la référence dans un repère cartésien, c’est une ineptie que de faire croire que l’étape du salut pour l’immigré est son intégration. Cette notion d’intégration de l’étranger dans un environnement en lui ôtant une partie de sa quintessence n’est que prolepse du subconscient des esprits soit disant tolérant. Qu’est ce que l’intégration à la française si ce n’est qu’à rétablir l’ordre des priorités d’une méthode dont la finalité cachée n’est rien d’autre que l’assimilation.
Que d’irénisme de la part de ceux qui devraient s’affirmer plutôt que de faire éclipser une partie d’eux même. Leur attitude ne fait que cultiver un irénisme candide. Cette attitude d'esprit selon laquelle on tolère de façon tranquille des erreurs graves, par désir exagéré de paix et de conciliation avec son environnement, est l’expression même de la faiblesse d’esprit effrayé par les préjugés des miroirs.
Nos politiques veulent dépouiller l’étranger de ce qui est visible pour qu’il paraisse invisible et être transparent dans la société. Pourquoi devrions-nous être taillés dans le même moule. Quelle hypocrisie que d’inciter l’individu à la démarcation et à l’originalité pour se faire une place dans la vie aussi bien professionnelle que sociale, alors que l’on souhaite faire de l’étranger une substance neutre, un être sans âme et sans idiosyncrasie. Qu’est ce que l’intégration si ce n’est que les préliminaires d’un processus de désintégration afin de vous fondre dans la masse et faire de vous un numéro de seconde classe. Pourquoi changer la nature même de l’étranger en le privant de certains de ses électrons qui font sa spécificité. Notre société érige l’instinct grégaire comme principe de base afin que nous devenions tous des conformistes.
Consciemment ou inconsciemment ce qui nous dérange chez l’étranger, cet inconnu, c’est finalement son esprit et la force qui réside dans cette dernière. Car l’expression de son esprit peut mettre en branle nos convictions les plus intimes. Pour se protéger nous avons mis en place, au sein de la société, des mécanismes de désintégration spirituelle ou l’esprit est privé de ses ailes afin qu’il ne puisse pas prendre plus de hauteur que la limite fixée par l’illusion du devoir et du droit à l’intégration. Comme le dit Nietzsche dans son Crépuscule des idoles : « les hommes qui vivent le plus par l’esprit, à condition qu’ils soient aussi les plus courageux, sont de loin ceux qui connaissent les tragédies les plus douloureuses ; mais c’est précisément pour cela qu’ils honorent la vie, parce que c’est à eux qu’elle réserve sa plus grande hostilité. » . Plutôt que de leur ouvrir notre cœur et notre esprit afin que les échanges puissent permettre de par et d’autre une élévation dans notre humanisme et dans la défense des valeurs universelles, nous préférons l’ostracisme et la méfiance puérile de notre égo en mal de bouc émissaire afin de justifier son coté inique.
Les palinodies de nos politiciens ont ruiné les espérances en la justice et à l’égalité. Comment les immigrés d’hier devenus des affranchis d’aujourd’hui peuvent faire preuve de lâcheté et de duplicité à l’égard des nouveaux arrivants. La seule explication c’est qu’ils sont des assimilés désintégrés. La falsification des esprits fait de l’oubli l’engrais des semences habillant l’histoire de nos origines propres. Une fois à l’abri avec les siens, on se pose en fervent défenseur du droit à l’identité nationale, aux contrôles des frontières pour repousser les bélitres et ne laisser passer que ceux qui correspondent à un quotient intellectuel supérieur à la moyenne nationale. Quelle hypocrisie que de penser que grâce à cette immigration sélective et choisie, on va pouvoir venir en aide aux pays pauvres.
Il est vrai que face à une telle attitude, le retour chez soi est préférable à la prostitution des esprits, pour ceux qui n’ont pas la force de préserver et de défendre leur identité. Par son identité l’être existe, sans elle, il n’est qu’une ombre plate. Il ne faut pas chercher à intégrer mais plutôt apprendre à se découvrir et à se connaître dans un respect mutuel. La notion même d’intégration met en exergue l’intolérance qui nous habite. On se cache derrière ce concept pour voiler un certain racisme à peine voilé.
Que d’irénisme de la part de ceux qui devraient s’affirmer plutôt que de faire éclipser une partie d’eux même. Leur attitude ne fait que cultiver un irénisme candide. Cette attitude d'esprit selon laquelle on tolère de façon tranquille des erreurs graves, par désir exagéré de paix et de conciliation avec son environnement, est l’expression même de la faiblesse d’esprit effrayé par les préjugés des miroirs.
Nos politiques veulent dépouiller l’étranger de ce qui est visible pour qu’il paraisse invisible et être transparent dans la société. Pourquoi devrions-nous être taillés dans le même moule. Quelle hypocrisie que d’inciter l’individu à la démarcation et à l’originalité pour se faire une place dans la vie aussi bien professionnelle que sociale, alors que l’on souhaite faire de l’étranger une substance neutre, un être sans âme et sans idiosyncrasie. Qu’est ce que l’intégration si ce n’est que les préliminaires d’un processus de désintégration afin de vous fondre dans la masse et faire de vous un numéro de seconde classe. Pourquoi changer la nature même de l’étranger en le privant de certains de ses électrons qui font sa spécificité. Notre société érige l’instinct grégaire comme principe de base afin que nous devenions tous des conformistes.
Consciemment ou inconsciemment ce qui nous dérange chez l’étranger, cet inconnu, c’est finalement son esprit et la force qui réside dans cette dernière. Car l’expression de son esprit peut mettre en branle nos convictions les plus intimes. Pour se protéger nous avons mis en place, au sein de la société, des mécanismes de désintégration spirituelle ou l’esprit est privé de ses ailes afin qu’il ne puisse pas prendre plus de hauteur que la limite fixée par l’illusion du devoir et du droit à l’intégration. Comme le dit Nietzsche dans son Crépuscule des idoles : « les hommes qui vivent le plus par l’esprit, à condition qu’ils soient aussi les plus courageux, sont de loin ceux qui connaissent les tragédies les plus douloureuses ; mais c’est précisément pour cela qu’ils honorent la vie, parce que c’est à eux qu’elle réserve sa plus grande hostilité. » . Plutôt que de leur ouvrir notre cœur et notre esprit afin que les échanges puissent permettre de par et d’autre une élévation dans notre humanisme et dans la défense des valeurs universelles, nous préférons l’ostracisme et la méfiance puérile de notre égo en mal de bouc émissaire afin de justifier son coté inique.
Les palinodies de nos politiciens ont ruiné les espérances en la justice et à l’égalité. Comment les immigrés d’hier devenus des affranchis d’aujourd’hui peuvent faire preuve de lâcheté et de duplicité à l’égard des nouveaux arrivants. La seule explication c’est qu’ils sont des assimilés désintégrés. La falsification des esprits fait de l’oubli l’engrais des semences habillant l’histoire de nos origines propres. Une fois à l’abri avec les siens, on se pose en fervent défenseur du droit à l’identité nationale, aux contrôles des frontières pour repousser les bélitres et ne laisser passer que ceux qui correspondent à un quotient intellectuel supérieur à la moyenne nationale. Quelle hypocrisie que de penser que grâce à cette immigration sélective et choisie, on va pouvoir venir en aide aux pays pauvres.
Il est vrai que face à une telle attitude, le retour chez soi est préférable à la prostitution des esprits, pour ceux qui n’ont pas la force de préserver et de défendre leur identité. Par son identité l’être existe, sans elle, il n’est qu’une ombre plate. Il ne faut pas chercher à intégrer mais plutôt apprendre à se découvrir et à se connaître dans un respect mutuel. La notion même d’intégration met en exergue l’intolérance qui nous habite. On se cache derrière ce concept pour voiler un certain racisme à peine voilé.
R.A