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vendredi 27 décembre 2019

Près du coeur



Les lieux de la romance,
Brillent sous le soleil de l'amour,
Tel un rêve, une fragrance,

Un désir, un souffle d’un ailleurs,
Main dans la main dans la cour,
Au cœur fleurie plein de secrets,

Dans tes yeux, un parfum de l’azur,
Menant sur le rivage du bonheur,
Où l’océan fut témoin de notre heure.

Ici, sur tes lèvres, fut déposé mon souffle,
Un « je t’aime » serti de perles,
Accompagné de mes maux mêlés,

Tout près de toi, mon destin fut scellé,
Mon âme t’embrassa et cueillie sa rose,
Telle une promesse céleste fait de prose.

R.A

jeudi 26 décembre 2019

Mystère



Il y a ce mystère
Désiré, l'élégance
Inspirée, de fragrance
À l'envie de lierre.

Derrière ce voile,
L'âme à la toile,
Peinte de secret,
Au fusain désuet.

Ici et là, des fabliaux,
De nuance de mots,
À l'encre des maux,
Pour des notes à flots,

Sentiment de latence,
Pour une once de présence,
À la croisée des chemins,
Dans les abysses du destin.

Sensuelle appétence,
À l'horizon céleste.
Mystère de renaissance,
Pour le prix du ceste.

R.A

Sans détour


Ton regard croisé,
Et me voilà avec le soleil, 
Ta chevelure effleurée,
Et me voilà sans pareil, 

Ton parfum senti, 
Et me voilà sans sommeil, 
Ton sourire émis, 
Et me voilà au septième ciel, 

Chacune de tes prières, 
Une ode à l’amour, 
Là où tu es, je suis lumière, 
Un rayon de bonheur sans détour.

R.A

Renaissance


Chaque matin,
Une renaissance
Un battement
Une joie ...

Chaque soir,
Un nouvel horizon
Un entre cœurs
Sans mots ...

R.A

samedi 21 décembre 2019

Parfum d’amour


En ce lieu de tous les extasesles yeux dans les yeux, 
Au plus près des voiles intimes, j’ai senti dans les cieux, 
Le soleil de la passion dans le noir sublime de tes creux,
Là où la sincérité embrasse la lueur des cœurs précieux. 

De cette tendresse perlée, j’ai humé ton essence,
Jusqu’à confondre la raison d’un désir de caresse, 
La main sur le coeur, j’ai pincé le kanûn à la liesse, 
Me voilà emporté par le vent telle une note d’errance...

S’offrant à l’âme tel un rayon à travers un nuage plein d’eau, 
Une goute d’un « je t’aime » et les esprits se parlent sans mots, 
De ce parfum de l’amour embrasant la douceur de l’innocence, 
En ce jour vespéral où le printemps offre les fruits de la patience, 

L’odeur d’une union chaleureuse s’exhale dans les cieux,
Prenant à témoin ces jours sans fin des rivages heureux,
Sous un soleil de promesses qu'éblouissent les feux, 
D’un ardent désir dissimulé dans les perles humides des yeux. 

R.A

mardi 12 novembre 2019

Instant





J’ai vogué dans les océans de plaisir,

Rien ne m’a apaisé autant que l’Islam,

J’ai gouté à l’écume des passions à en frémir, 

Rien ne m’a affermi autant que l’Islam,

J’ai suivi le chant des sirènes à la mire,

 Rien ne m’a satisfait autant que l’Islam,

J’ai invité mon cœur et mon âme à la foi, ya Allah !

Rien ne m’est plus agréable que Ta grâce ô Allah !

R.A

dimanche 10 novembre 2019

Stop à l'Islamophobie !


Au pays des droits de l’homme
Je n’ai trouvé que très peu d’Homme !

Au pays de la liberté,
Que de juges j’ai rencontré !

Au pays de l’égalité,
Que de deux poids deux mesures j’ai observé !

Au pays de la fraternité, 
Que solitude j’ai affronté !

Au pays de voltaires, ah la laïcité !
Que d'inquisiteurs de la pensée !

Au pays de mon cœur la France d'Aimé,
Les bourreaux de l’opinion sont sacrés !

Là où j’ai voulu aimer, embrasser, vivre libre !
Je n’ai jamais été admise pour ce que je suis, Libre !

Exclue de l’éducation à l'unisson !
Exclue du service public par collusion !
Exclue de l’espoir par aversion !
Exclue du destin par passion !
Exclue du rêve national sans indignation !

Par les lois liberticides affichées !
Par les préjugés xénophobes !
Par les lois islamophobes !
Au nom de la laïcité dévoyée !

Je suis cette femme que l’on déshumanise !
Je suis cette femme que l’on croit soumise !
Je suis cette femme que l’on accuse !
Je suis ce miroir, cette dignité insoumise !

Par ce voile de la liberté,
Par ce choix de la conscience éveillée ,
Par cette voie de la raison embrassée,
Je suis cette musulmane !!!
Citoyenne française faite d'Imane !
N’en déplaise ! N’en déplaise !

R.A


lundi 28 octobre 2019

Aux islamophobes !


Malgré votre fascisme ! 
Malgré votre xénophobie ! 
Malgré votre racisme ! 
Malgré votre islamophobie ! 

Je vous offre ce sourire ! 
Je vous offre ce Salem ! 
Ce Jihad sans flemme ! 
Cette croisade pour vivre !

Face à tous les intégrismes ! 
Face à tous les laïcismes ! 
Ensemble pour la paix ! 
Debout pour la vie ! 

R.A

dimanche 15 septembre 2019

La beauté de l'âme


Ici le soleil éblouit les vers,
De l'ivresse,
Ici l'esprit savoure la prose,
De tes lèvres,

Ici l'âme est au parfum,
De beauté,
Telle une mer de rimes,
De passion,

Je t’ai lu entre les lignes,
De l’horizon,
Je t’ai caressé à la virgule,
De la vague,

Je t’ai effeuillé à la page,
De l’écume,
Je t’ai embrassé à la marge,
De l’aurore.

R.A

vendredi 6 septembre 2019

Ces visages



Il y a ces visages 
Où 
Les rides sur le front
Sont
Les cicatrices du cœur 

Il y a ces regards 
Où 
Les pupilles noires
Sont 
Les abîmes ombragées de l’esprit

Il y a ces expressions 
Où 
Les combats de la vie 
Sont 
Le visage de notre humanité.

R.A

jeudi 5 septembre 2019

Tel un psaume



Ô beauté céleste de mon âme, 
De ta présence, il me reste ce regard,
De ton parfum, il me reste ce charme, 
De ton amour, il me reste ces égards,

Sans toi,
Le fleuve douleur, n’a pu emporter ma vie, 
Sans toi,
L’océan épreuve, n’a pu terrasser ma foi,

Et pourtant 

Je me suis noyé dans tes yeux perlés,
Mon coeur, de silence, s’est exhalé,
Mon âme, de solitude, s’est effacée,

Voilà que, 

L’alizé t’a emporté vers ton destin,
Où j’étouffe, dans les rues, à Capharnaüm
Abandonné par ton regard sibyllin,
Ton absence raisonne en maux tel un psaume.

R.A


mardi 3 septembre 2019

Les Martyrs de l'espoir


Il est des terres de cendre où la Haine s’exhibe sur les lèvres livides, 
Il est des cieux de larmes où la Haine exhale l’hypocrisie des sages, 
Au paradis des portes en mirage, l’Europe a perdu ses anges, 
Les corps échoués dans les abîmes... la civilisation moraliste avide, 

Par les mers ou sur les routes, l’humanité se meure de l’intolérance,
Idéaux sacrifiés, la Haine de l’autre s’est fait prince au mille préjugés,
Qui au nom des droits de l’homme boit le sang de l’innocent en errance, 
Qui au nom de la démocratie jette en pâture les âmes fantômes pétrifiées,

Ici et là, l’abominable se justifie en victimes terrorisés, 
Ici et là, des îlots de chaire, sépulture flottante de migrants privés de prières,
Ici et là, des corps exsangues drapés du linceul des martyrs naufragés,
Réfugiés va-nu-pieds honnis des élus soucieux de leur bien-être, 

Pitoyable devise que cette odieuse et égoïste conception de la Liberté,
Misérable devise que ce mensonge et cette farce de l’Égalité,
Lamentable devise que cette tartuferie et cette illusion de la Fraternité,
Quand des cœurs en périple refoulés au large faute d’humanité sans dignité.

R.A

Ô Shirine : écoute ma passion




(Scène 5/7)

Ô Shirine,
Que ma vie soit appauvrie,
Si je manque de courage et d'audace,
Devant l'exquise de ton corps,
Comment résister à savourer la moindre parcelle de ton corps ?
Ce délice inestimable tant rêvé depuis le premier regard.

Ô Nezâmi,
Écoute mon désire silencieux, il est ce grondement au loin,
Prêt à lâcher ses vapeurs et à exploser de mille feux d'artifices,
Ton charme est ce vent provocateur qui n'attend que l'étincelle.
Mon impatience est braise à l’envie de te consumer au touché.

Ô Shirine,
Par pitié ne détourne pas tes yeux des sombres secrets de mon cœur
Tu es la raison d'être de ce coffre dont tu connais les mystères.
Tu es cette rose unique que nul ne peut soupçonner d'être dans mon jardin.
Tu es le parfum que tout le monde rêve de posséder pour l’intime.

Ô Shirine,
Laisse-moi brûler de cet interdit, car si je dois brûler autant être brûlé par ta flamme.
Laisse-moi embraser le feu de la jouissance où ma folie s'éclairera de ta lumière.

Ô Nezâmi,
Patience le temps nous comblera de mille plaisir sans limite,
Je n'ai besoin de nul sentier quand mon cœur marche sur celui de ton cœur.
Aide-moi à porter haut la tête, dans le courage et la fierté pour l’honneur,
D’être au service de tes plaisirs qui caressent l'ivresse de mes jouissances.

Ô Shirine
Je rêve de prononcer :
Sois la bienvenue délicieuse pétale de mes fantasmes sur le rivage de ma folie.
Salut à toi petite fleur que le soleil de mes yeux a tant cherché et rêvé.
Laisse-moi pénétrer la lumière au-delà de tes lèvres se cachant dans l'écrin de ton intimité.
Lumière au petit matin, qui m’emporte pour un désire caressant le lin, sur tes soleils à nue,
Des jours sans fin... Il est temps que tu répondes à l'instinct de ma faim pour des instants de bonheur D’éternité sans filin. Je suis l'étalon dont l'espoir ne meurt jamais et te salue d'un désire si fin.

Ô Nezâmi,
Fais chanter mon âme sur la route de l'amour et du désir à fleur de peau,
Fais que mes pas te chante le chemin de la délivrance jusqu’à la source.
Pour que chaque pas accompli me parle de demain qui ne saurait exister sans ton eau. 

Ô Shirine,
Emplis mon monde de tes secrets, mon esprit de ta musique, mon cœur de ta douceur,
Ainsi elle pourra perdurer dans le désert au loin lorsque ton silence deviendra horizon.

Ô Nezâmi,
Tu es sans nul doute mon étoile polaire ; jamais plus je n'aurais d'excuse affirmée que ton destin.
Je sais ;  que les fleurs flétries au crépuscule d'un amour
Je sais ; que les rivières s'égarant dans le désert ne sont pas totalement perdues,
Comme toi dans mon cœur amoureux, le temps ne changera rien de ma passion pour toi.
Le soleil n'aura d'effet sur la beauté que tu offres aux yeux de mon cœur.

Ô Shirine,
Je sais depuis le premier regard, que mes rêves avortés et mon chant retenu viennent effleurer les cordes de ton luth et qu'ils ne sont pas totalement perdus, car bientôt le plus sublime des chants sera ton souffle de jouissance dans mon cou.

R.A

dimanche 1 septembre 2019

Le serpent noir





Le serpent noir de l’amour propre ulcéré lui avait toute la nuit mordu le cœur éploré,
Ne laissant au crépuscule d’autre choix à son âme que de muer en cette saison effleurée.

Et pourtant...

Elle rêve toujours, de sa part, ce sourire qui faisait de sa misérable vie une romance,
Elle rêve toujours, de son étreinte qui pâmait sa platitude existentielle sans fragrance,

Elle distille en vers ses faiblesses, saveurs perfides, pour mieux séduire telle une diablesse,
De ses déceptions à l’amertume, sa frustration parachève la monstruosité de sa bassesse,

Là où sa prose se noie dans les immondices, sevrée de petite vertu habillée par l’éloquence,
La voilà encore qu’elle s’expose dans ses dérives brodées de calomnie riche en exubérance,   

Elle blanchit sa noirceur par des balivernes insipides fait de circonstance à cas,
Malgré l’horizon funéraire emportant ses derniers grains de vie vers le trépas,

Après avoir tourné tel un derviche égaré dans la spirale du vice en ces nuits maudites tapissées de lucioles,
Telle une pyrale, elle fût aspirée dans ce trou noir de lumière avec ses victimes éperdues aux us frivoles,

Pécheresse dans l'âme, scalpée à vif jusque dans sa foi, c’est dans sa chair calcinée pendue à la raison affleure,
Que de ses cendres comme de sa présence, elle offre de ses lèvres putréfiées l’odeur exhalée de sa fleur,

En elle, la sentence suprême de ce parfum qui embaume l’âme à l’arôme justifié de l’adultère,
En elle, une rose sans épine s’offrant à tous les vents de la jouissance débauchée et éphémère.

Et pourtant ...

Comme une miséricorde divine offrant un repentir, une dernière grâce,
Ce qui était une étincelle dépérissant embrasa l’espoir de cette essence,

Que l’on nomme désir du parfum de l’amour qui se veut à jamais éternel,
Au cœur de ce décorum au sentiment saigné à blanc sur la toile pastel,

Où la prière en pleure exhale la souillure de son fardeau déshonorant son intime,
Scintillant ici et là en réminiscence lugubre dans la pupille de ceux qu'elle estime,

L’esprit est là dans sa tour d’arrogance, sans douleur ni bonheur, malgré la souffrance ciselée profonde,
D’une vie traînée à bout de bras telle une trainée dans l’abîme de la passion folâtre, lascive et féconde,

Elle est là pour lui par ses mots, telle une perle au milieu des ténèbres de l’océan de ses doutes,
Il était là pour elle, telle une ombre au milieu du désert de l’amour étreignant ses craintes,

Jusqu’au jour où le destin exilé attendrit l’amertume de la vie le temps d’une fêlure vermeille à l’espoir,
Sous un ciel de soupir étouffé, arrachant les chaines de la perdition, la foi s’exposa tel un phare expiatoire.    


Et pourtant ...

L’Amour les avait ressuscité telle une pluie salvatrice inattendue dans cette solitude sans fenêtre,
Le cœur de l’un renfermait des sources inépuisables de vie pour le cœur de l’autre.

R.A