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mardi 8 mars 2016

L’Opéra de la passion





D'ici, toi le prélude de mon rêve, toi la fin …
Tu as fait de moi, cet être rêvant de confins,
Image de moi-même, miroir de mon âme,
Je suis une ombre existant par ton éclat,

Conter notre amour serait vain
Il est du sable du désert le grain
Au-delà du sentiment Humain …
Si ce n’est au monde sans raison.

Toi, ma sœur, ma nature profonde,
Bénis sois le ventre qui t’a portée,
Puisqu’en venant au monde,
C’est aussi moi qui suis né…

Tu es ce duo opinant l'équilibre
Comblant ce destin qui est nôtre,
Trouvant sens dans ce ciel étoilé,
De ma vie tu as fait une ode...

Ce destin inscrit dans ma chair
Devenu un chemin sans pair,
M’enchaîne à toi à jamais
Tels des stigmates, de ton nom signé.

Impitoyable est ce décret
Ne laissant répit à la conscience,
Dictant mes joies, et ma misère…
Pour des états d’âme à l’aven.

Ma déchéance est sur tes lèvres
Mon sourire est à ta présence,
Éternellement esclave de tes yeux…
Voici de mes larmes ces quelques vers.

Tant que tu fouleras cette Terre de tes pas,
De cœur à cœur, la vie nous offrira sa symphonie,
A l’opéra de la passion, à nous deux, en chorégraphie…
Jusqu’à ce voyage vers la grâce de l’Éternel,  Allah.

R.A