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jeudi 30 juillet 2020

Ne me prive pas



C’est dans tes yeux
Que la beauté de mon coeur se révèle ...
Ne me prive pas 
de ce regard qui me fait vibrer par amour ... 
Ne me prive pas 
de cette lueur qui m’éclaire de jour comme de nuit ...
Ne me prive pas
de ta chaleur qui me réconforte été comme hiver ...
Ne me prive pas
de tes perles qui font de moi un trésor ...
Ne me prive pas 
de ta pupille qui me procure un univers d’amour ...
Ne me prive pas 
de tes cils ombragés qui me procure du bien-être à l’ombre ...
C’est dans tes yeux
que ma vie prend sa source du désir de vivre mille et une passions.

R.A

À tes lèvres




Ô Leyla, 


Ton regard me trouble, 

Devant tant de charme, 

Mon coeur s’interroge,

Devant ton sublime, 


Je ne sais quoi penser, 

De tes sentiments à fleur,

Lorsque le doute se fait jour, 

La tristesse, en moi, se fait nuit. 


Veux-tu être amoureux, 

Tels des amants éternels, 

S’offrant au mielleux désir, 

Du présent de la vie ...


Où simplement être aimée,

Tels des amis passionnés, 

Qui se plaisent d’une présence,

D’un coeur attentionné ...


Entends-tu mon coeur battre ?

Loin de toi, je me sens fané, 

Je me sens pâlir telle une fleur,

Assoiffé, je le suis de ton essence, 


Je vois les amants se déchirer,

S'en aller pour un oui pour un non.

Je me sens, à tes vents, vulnérable,

 Ma passion à ton égard me fait peur. 


Vois-tu mon âme s’éteindre ? 

Loin de toi, je me sens mourir, 

Je me sens ternir telle une fleur,

À l’idée sans fin au premier baiser.


Je suis celui qui t’embrasse,

Malgré l’épreuve de l’absence,

Je suis celui, qui à la folie, t’aime, 

Malgré la distance qui fait mal,


Je n’ai que faire des traditions, 

Si obstacle elles sont à notre amour, 

Je n’ai que faire du regard des autres, 

Si mon regard sur toi est bonheur, 


Devant ton charme oriental, 

Mon coeur s’incline de grâce, 

Devant ta sensualité envoûtante, 

Mon âme se livre sans arme à nue, 


Ma dignité est suspendue,

À ton coeur, 

Mon honneur est martyre, 

À ton âme,

Ma passion est à l’ivresse,

À ton être,

Lorsque je rêve de tes lèvres, 

Je suis Majnun l’indigne ignoré.


R.A

jeudi 23 juillet 2020

Si seulement



J’aurais voulu t’embrasser avec mes yeux,

Près de la maison des savoirs, 


Te séduire tout en finesse avec mon esprit,

Près de la Seine menant aux Beaux-Arts, 

 

T’offrir l’étreinte de l’amour avec mon âme,

Près de la Tour Eiffel scintillante en ton honneur, 


T’effleurer de frisons avec ma main,

Près de l’Opera honorant les amants martyrs,


Te dire combien tu es ce don du ciel, 

Près de Montmartre surplombant l’horizon, 


J’aurais aimé t’offrir un seul « je t’aime » en murmure, 

Près de tes lèvres, le souffle chaud, de mes lèvres mêlées aux tiennes, aurait trahi ma timidité, ma passion... 


Si seulement ton coeur avait pu entendre l’exigence de mon amour, 

Si seulement ton âme avait pu sentir l’exigence de ma passion, 

J’aurais sacrifié ma dignité, mon honneur pour l’éternité de ton coeur...


R.A


Diwan : À vouloir aimer



J'ai donné mon coeur, à vouloir aimer sincèrement, me voilà bien malheureux, 

Naïveté ou aveuglement, mes tourments sont les effets de mes causes ; 

À vouloir offrir la jugulaire de mon âme le destin a pris le visage douloureux, 

Là où le monde s’accompagne des larmes du oud à la corde sensible aux choses.


Tel un poète à l’ivresse pleine de vers, de ce coeur remplit de silences sans pareils, 

Chaque gorgée de prose se fait inconnue à l’autre en nous par ses voiles, 

Un fil d'or fragile joint mon cœur à ton âme devenue mon sourire, mon soleil, 

Sais-tu ? Chaque rêve me ramène à ce dessin qui forme la constellation de nos étoiles.


Sur le chemin de l’errance, une tristesse en fleur donne à mon ciel un air mélodieux, 

Voilà que mon désir caresse la douceur du velours des roses sublimant ton corps qui me touche, 

Merveille d’orient, digne de l’amour qui se conte, tu es Leyla, la désirée de mes yeux, 

Faisant de moi un Majnun à la foi perdue dans les limbes, de toi jour après jour je flanche. 


Sais-tu ? Cette épreuve dont je n’ai eu d’autre choix que de trancher le nœud gordien, 

Est une souffrance de l’âme alors même que je suis le captif de celle que j'aime, 

Supplice de l’amour qui se consume au feu des principes sans gardien, 

Je sens au plus profond de mon âme un peu de moi s'arracher de moi-même.


R.A


mardi 21 juillet 2020

Tel un bohème



Il y a ces matins, 
où le coeur sourit,
Tel un bohème à l’amour épris, 
Tenant une rose carmin, 

Voilà que le monde lui appartient ... 

Ce monde même
Qui embrasse l’âme, 
De sa joie en fleur,
De son bonheur,
À l’idée d’avoir conquis 
Un empire sublime 
Au confins de l’orient exquis 
Où règne l’être désiré, aimé 
Avec l’ardeur du coeur ...

R.A

lundi 20 juillet 2020

L’éternelle bien-aimée



Je t’aime si tu savais 

Le soir jusque dans mes rêves éveillés, 

Et chaque fois que le jour se lève telle une étoile, 

À ma porte jusqu’aux lueurs du crépuscule, 


Je t’aime encore plus au Asr, 

Lorsque le soleil frappe à mes fenêtres

À travers les voiles de mon coeur égayé

Que la brise relève ta présence dans mes pensées, 


Je t’aime dans le ciel de mes passions 

Et chaque fois que le rossignol de saison, 

De mes yeux perlés avec délicatesse,

Se pose sur les paupières imbibées 


Comme Quaïs se mourant désespéré 

De sa Leyla, l’éternelle bien-aimée. 


R.A

Parfum de l’Alhambra



Ô Leyla, 


Qu’as-tu fait de mon coeur? 

Voilà bien un incendie à la passion ravageur ! 

Que la nuit, du désir, dévoila

Sur la scène ardente de mon opéra,


Qu’as-tu fait de mon âme ? 

Voilà bien un océan déchaîné pour mon calame ! 

Que le jour du désir exhiba, 

Sur le rivage fleuri telle une diva, 


Qu’as-tu fait de ma raison ? 

Voilà bien une brume envoûtante sur mon horizon, 

Que l’aurore du désir exhala,

Sur le voile au parfum de l’Alhambra, 


Ô Leyla, 


Sans toi, 

Voilà mon coeur en proie aux morsures du temps,

Voilà mon âme prisonnière dans les geôles du destin, 

Tu as marqué du sceau du désir le poète errant, 

Alors qu’il se meurt dans l’ivresse de ces vers te sublimant.


R.A

mardi 14 juillet 2020

Mirage du désir



La gorge serrée,

Le coeur plein de secrets,

Voilà bien un désir étriqué,


Les yeux mouillés,

L’âme pleine de regrets,

Voilà bien un désir voilé,


Les lèvres muettes, 

L’esprit au parloir du guet, 

Voilà bien un désir esseulé, 


Depuis que je t'ai aperçue tel un mirage, 

Ébloui par ton charme et ton esprit, 

Mon œil s'est perdu sur le rivage, 


Je contemple les étoiles,  

Rêvant de ta douce image,

Le jour, tout éveillé, je songe,


Et dans la nuit dans mon désert , 

Tel un feu follet qui s’embrase, 

Ta silhouette, apparaît, et m’embrasse, 


Au plus profond de mon âme, 

Je rêve d’effleurer ta rousseur, tes frissons,

Tel un soleil caressant le fil cramoisi de l’horizon.


R.A

lundi 13 juillet 2020

Si tu savais Ô Leyla


Si tu savais ce que désire mon cœur,

Il est ce jour qui réclame son soleil,

Celui-là même qui rayonne en toi,

 

Si tu savais ce que désire mon âme,

Il est cette nuit qui réclame sa lune,

Celle-là même qui illumine en toi,

 

Si tu savais ce que désire mon esprit,

Il est ce vent qui caresse la liberté,

Celui-là même qui me mène vers toi,

 

Si tu savais ce que désire ma raison,

Il est ce printemps qui honore sa fleur,

Celui-là même qui révèle l’amour en toi,  

 

Depuis que je t’ai vue, si tu savais mon désir,

Ce voyage, avec toi, au mille et un fantasmes,

Les chemins de mon cœur s'enflamment pour toi,

 

Depuis que je t’ai vu, si tu savais mon désir,

Ces rêves, avec toi, au Jardin Parfumé,

Envoûtent ma citadelle de p’roses  sensuelles. 


Si tu savais ô Leyla, si tu savais mon désir,

Tu as fait de moi, Majnun le poète errant,

L'amant éperdu de sa rose inaccessible. 

 

R.A

 

mardi 7 juillet 2020

Nezâmi à fleur



Elle était là devant moi, 

L’esprit si loin du coeur, 

Le coeur si près d’elle,


Un vent de parfum, 

Dans ses cheveux lâchés, 

À la caresse du vent. 


Un grain de sable, 

Logé sous sa paupière, 

Déversa un filet de grains, 


Un regard ocieux, 

Rivé sur l’azure des cieux, 

Son âme se déroba à mon regard. 


Et voilà que la brise,

Du soupçon s’éveilla,

Dans mon cœur qui se fêla,


Et voilà que le soleil, 

Se voile à l’esprit brouillé, 

La jalousie à fleur s’embrasa.


Il n’en fallait pas plus, pour éveiller,

Anéantir ... à jamais la sérénité, 

De Nezâmi, l’amant de la rose. 


R.A

dimanche 5 juillet 2020

Ô désirée


Ô désirée, 


Combien de fois

Mon coeur t’a réclamée, 

En dépit de tes doutes,


Combien de fois, 

Mon esprit t’a dessinée,

Malgré tes absences,


Combien de fois 

Mon âme t’a embrassée, 

Quand bien même tes refus. 


Ô désirée, 


Combien ai-je aimé, 

N’être que ce souffle

De braise sur ton cou, 


Combien ai-je rêvé, 

Effleurer ta peau en fleur, 

Du bout de mes lèvres, 


Combien ai-je désiré, 

Atteindre ton regard, 

Saisir l’opale de khôl, 


Ô désirée, 


Tendu vers tes lèvres, 

Je défie l’encens sacré,

Au prix d’une foi vacillante, 


Caresser la soie de ton corps, 

Défeuiller la résistance de ta raison, 

Sublimer ma soif de ta sensualité, 


Voilà une épreuve, 

Au parfum de ta chair, 

Que le poète errant ... désirait.


R.A