recherche

Google
 

jeudi 19 octobre 2017

Dîwan : " Les alcôves de la confidence "




Je préfère de loin la nuit, dit Mumtaz Mahal,
Au sommeil de tous, je puis déverser mes larmes en silence.

Je préfère de loin le jour, dit Jahân,
Au bonheur de tous, ma peine reste inaperçue.

R.A

Dîwan : " Merveille du Palais "









Dans ma main la douceur de la soie :
Ses caresses.

À mes lèvres le goût de miel :
Son baiser.

Dans mon âme un reflet du Firdaws :
Ses yeux.

À mes yeux la beauté absolue :
Son charme.

Dans mon cœur un trésor :
Ses souvenirs.

À mon sens une sensualité céleste :
Sa prestance.

Dans mon cœur un poignard :
Ses serments.

R.A

Dîwan : " Qalam "




Lorsque je t'ai adopté,
Tu as embelli mon cœur,

Lorsque je t'ai recueilli,
Tu as révélé mon esprit,

Entre deux pauses,

Sur la blancheur de l'innocence,
Tu as déversé ma vie,

La noirceur de mon être ta habitée,
Sans mot dire tu m'as accompagné,

Tu es devenu mon compagnon,
Tu t'es fait le témoin de mes maux,

Tu es celui qui connait mes secrets,
Tu t'abreuves malgré toi de l'encre de mon âme.

Que serais-je sans toi ?
Tu es le Qalam, la canne de mon âme,

Tu permets de supporter le fardeau de l'âge,
Tu es celui qui passera le relais de mes mots à la postérité. 

R.A

mercredi 18 octobre 2017

Dîwan : " Les étoiles perdues "





Ô âme perdue,
Attend, pourquoi tu pleures ?

Regarde à l'est, souris au vent du désert,
Regarde à l'ouest, souris à l'horizon de la vie,

Essuie tes larmes,
Lève ton regard vers le ciel,

Admire les étoiles,
Même mortes elles brillent,

Admire les nuages,
Même chassés ils te saluent,

Pose toi, le temps d'un vers,
D'une rime, d'une prose,

Ton cœur veut te parler,
Écoute la douceur du silence,

N'est-ce pas le chant de l'âme.
Reprend toi voyageur,

Le chemin est long,
Le sable est au désert,

La pluie est au ciel,
Les larmes sont à la foi,

Abreuve toi de la foi,
sans elle le destin est mortel,

Telles ces étoiles perdues.
Tu finiras par briller en étant mort. 

R.A

jeudi 5 octobre 2017

Dîwan : " Ta sensualité "


 


Au cœur de l'après midi,
L'esprit se fait désirer,
Un regard perdu
Expose l'élégance...

Dans une harmonie,
De couleurs joviales,
La sensualité se dévoile,
Dans une posture assumée...

Chacun peu imaginer,

La beauté limpide
La caresse du peintre,
Magnifiant le corps,
Fait vibrer le désir...

Dans un jeu de lumière,
La douceur se révèle,
Dans une fraîcheur,
Appelant à lever
le voile de l'inconnue...

Entre l'oisiveté et l'attente,
Une mise en valeur d'un visage,
D'un corps, d'une âme
une merveille de la vie.

Ô Mumtaz, mon regard est ce peintre,
Subjugué je le suis devant autant d'élégance.

R.A

Dîwan : "Adieu"



Ô Mumtaz,
Repose en paix dans ce lit si vaste qu'est la terre,
Là où je poserais mon regard, tu seras là près de mon cœur,
Là où je tournerais la tête, le soleil sera ton visage,
Là où je sentirais la douceur, le vent sera ton souffle,

Ô Mumtaz,
Repose en paix, sous le ciel de l'éternité,
Là où je lèverais la tête, tes yeux brilleront telles des étoiles,
Là où je prierais le front au sol, j'implorerais les grâces d'Allah pour toi,
Là où je volerais, tes souvenirs animeront le jardin de mon cœur.

R.A