QUATRAINS
R.A
001
Au fil des pages, à nu, je t'ai déshabillé,
Au point de te
prendre comme amant,
Au chevet de mon cœur, je t'ai adopté,
Au fil des nuits, je t'ai admiré tel un diamant.
002
J’ai lu les affres de l’humanité, de sa déchéance,
Je me suis vu poussière, insignifiante à l’échéance,
De ma solitude étoilée dans ce désert de conscience,
Le temps est là pour achever l’étreinte de ma patience.
003
Sur les hauteurs du Bosphore, aux cinq chants à la foi,
À la croisée des destins, au parfum des épices du monde, une poésie de nuance,
Du crépuscule jusqu'à la lumière vespérale, des extrêmes au juste milieu,
L'horizon turquoise des Sultans, embrasse les cyprès d'Orient à la lumière de l'Occident.
004
Je ferai de ton corps une
terre à moi, notre hymne seront nos soupirs,
Et tu seras la Reine de cet immense
Empire, et j'en serai le Roi telle l’Altaïr ...
Je te posséderai, tu me posséderas, mendiant ou
souverain ne me résiste pas,
Je prendrai le pouvoir en toi, insatiable de tes plaisirs, le ciel enchanté en sera ...
005
Le voile de l'intime levée, ébloui fut le regard sur cet horizon doré,
Devant la volupté sublime, l'esprit carpe diem à Cythère de sensualité,
Par delà les cieux, l'amour, adonnant l'enveloppe spirituelle,
Honore le corps de l'ardent désire au présent de l'ivresse en coupelle.
006
Les routes de l'impatience sont ouvertes aux amants,
Une fois les délices consommés le cœur s’en retourne accablé,
À la merci des vents favorables du sort, au pied du temps passant,
De l’Éden en impasse, les pétales de roses égrainées par la solitude ont fané.
Une fois les délices consommés le cœur s’en retourne accablé,
À la merci des vents favorables du sort, au pied du temps passant,
De l’Éden en impasse, les pétales de roses égrainées par la solitude ont fané.
007
À l'ombre des palmiers, dans ce désert, la brise me caressa la joue,
À cette douceur au sable fin, mes yeux se refermèrent pour te rejoindre,
Ton visage se révéla à mon souvenir, sans mot dire, me caressa l'émotion,
À cette douceur au sable fin, mes yeux se refermèrent pour te rejoindre,
Ton visage se révéla à mon souvenir, sans mot dire, me caressa l'émotion,
Le temps que mon cœur hume, à cette instant hors du temps, ta présence .
008
Ô Allah mon cœur éreinté désir voguer vers l’Océan, celui de Ta miséricorde,
Ô Allah mon esprit échiné rêve d'entendre un Dîwân, celui à Ta gloire,
Ô Allah mon âme harassée supplie les lumières du Ciel, celui de Ta grâce,
Ô Allah mon esprit échiné rêve d'entendre un Dîwân, celui à Ta gloire,
Ô Allah mon âme harassée supplie les lumières du Ciel, celui de Ta grâce,
De Bagdad à Istanbul, de Cordoue à Samarcande, les étoiles à la foi t'ont honoré de vers et de prose.
009
Quoi de plus misérable, que ces flatteries qui élèvent le nafs vers les abysses,
Quoi de plus méprisable, que ces sourires qui voilent l'hypocrisie des apparats,
Quoi de plus pitoyable, que ces promesses sans lendemain assurées,
À la lisère de certaines amitiés instables, l'âme finit par respirer le souffre.
Quoi de plus méprisable, que ces sourires qui voilent l'hypocrisie des apparats,
Quoi de plus pitoyable, que ces promesses sans lendemain assurées,
À la lisère de certaines amitiés instables, l'âme finit par respirer le souffre.
010
Regarde ! regarde ! les perles de la rosée scintillent encore sur les feuilles du lis,
Comme l'éclat d'un cimeterre étincelant : les gouttes de rosée tombent
À travers les airs sur le paradis des roses dans un printemps encore en fleur.
Ècoute-moi ! écoute-moi ! si tu aimes à être gai profite du jardin des délices.
Sois folâtre ! sois empreint d'allégresse ! car l'hiver pointe son nez ...
Regarde ! regarde ! les perles de la rosée scintillent encore sur les feuilles du lis,
Comme l'éclat d'un cimeterre étincelant : les gouttes de rosée tombent
À travers les airs sur le paradis des roses dans un printemps encore en fleur.
Ècoute-moi ! écoute-moi ! si tu aimes à être gai profite du jardin des délices.
Sois folâtre ! sois empreint d'allégresse ! car l'hiver pointe son nez ...
011
J'ai entendu les sanglots descendre du ciel, en ce jour si beau,
Je me suis assis, mon cœur a contemplé les pincements célestes prés du rameau ,
J'ai admiré le mezrab dans ces pas de danse virevoltant sur les onze lignes de vie,
Mon âme subjuguée par al-oud a versé ses perles dans le vase des lamentations sans lie.
Je me suis assis, mon cœur a contemplé les pincements célestes prés du rameau ,
J'ai admiré le mezrab dans ces pas de danse virevoltant sur les onze lignes de vie,
Mon âme subjuguée par al-oud a versé ses perles dans le vase des lamentations sans lie.
012
Écoute le murmure, le silence, de ton cœur. Il embrasse les mystères de l’indicible,
Parce qu'il vient de l’au-delà, que l’on nomme l'Âme du Monde,
Et que son destin est d’y retourner un jour sans mot dire à jamais.
Alors sache que l'amour du cœur ne s’apprivoise pas... c’est un combat de chaque instant.
Parce qu'il vient de l’au-delà, que l’on nomme l'Âme du Monde,
Et que son destin est d’y retourner un jour sans mot dire à jamais.
Alors sache que l'amour du cœur ne s’apprivoise pas... c’est un combat de chaque instant.
013
Alors que j'avais la chaleur du soleil et la beauté de la lune, au foyer du bonheur, chez moi,
Je me suis dérobé à mon âme, mon esprit s'est attardé sur les étoiles à la lueur blême,
Jusqu'à rêver de fantasme et vivre dans l'oubli de soi, de passion essoufflant ma seule foi,
Jusqu'à me rendre compte, de raison, que ces scintillements provenant de si loin étaient sans âme.
Jusqu'à rêver de fantasme et vivre dans l'oubli de soi, de passion essoufflant ma seule foi,
Jusqu'à me rendre compte, de raison, que ces scintillements provenant de si loin étaient sans âme.
014
Ce matin, j'ai pris un bain de soleil, au chant du rossignol, mon cœur a chanté l'amour,
Mon âme a senti les effluves du printemps, mon corps s'est paré de désire aux prémices,
Mon regard a imaginé les prairies fleuries pour accueillir le chemin des noces...
Chante mon belle oiseau, chantre de l'Amour, toi qui connais mon secret à la cour.
Mon âme a senti les effluves du printemps, mon corps s'est paré de désire aux prémices,
Mon regard a imaginé les prairies fleuries pour accueillir le chemin des noces...
Chante mon belle oiseau, chantre de l'Amour, toi qui connais mon secret à la cour.
015
De tous les regards, il y a celui qui te fait perdre le fil jusqu’à l'aiguille, ton cœur finit par égare le dé à coudre,
Ton esprit en perd ses repères et ses boutons, ton âme finit par tomber la robe devant l'ardent désir à moudre..
Quelque soit ton miroir, ô dulcinée, viens sans fard, regarde-toi dans mes yeux, tu vas te trouver sublime,
De moi tu auras le miel de l'éternel beauté, ton reflet dans mon âme gardera à jamais les saveurs des lokoums.
Ton esprit en perd ses repères et ses boutons, ton âme finit par tomber la robe devant l'ardent désir à moudre..
Quelque soit ton miroir, ô dulcinée, viens sans fard, regarde-toi dans mes yeux, tu vas te trouver sublime,
De moi tu auras le miel de l'éternel beauté, ton reflet dans mon âme gardera à jamais les saveurs des lokoums.
016
Dans la cour des savants, j'y ai vu plus d'orgueil que de science,
Dans les sanctuaires des ascètes, j'y ai vu plus de faux dévots que de piété,
Dans les recueils des poètes, j'y ai lu plus de passion que de foi sincère,
Sous les voiles et les barbes, j'y ai vu plus de perversité que de taqwâ.
Dans les sanctuaires des ascètes, j'y ai vu plus de faux dévots que de piété,
Dans les recueils des poètes, j'y ai lu plus de passion que de foi sincère,
Sous les voiles et les barbes, j'y ai vu plus de perversité que de taqwâ.
017
En te regardant la nuit, je me suis dit que le soleil était là,
En te regardant à la lumière du jour, je me suis dit que la lune m'honorait,
Entre la nuit et le jour, je me prends à rêver d'accueillir ma chrysalide,
De la vie, il ne reste qu'un battement d'aile, qui n'est peut-être que la paupière du jour.
En te regardant à la lumière du jour, je me suis dit que la lune m'honorait,
Entre la nuit et le jour, je me prends à rêver d'accueillir ma chrysalide,
De la vie, il ne reste qu'un battement d'aile, qui n'est peut-être que la paupière du jour.
018
Parmi les fleurs de la vie, il y a des essences réservées aux amants sur le rivage des étreintes,
Au rythme des vents de la passion, les pétales finissent par tomber et emportés par l’automne,
Main dans la main, ils ne restera que le souvenir du parfum de leur corps une fois l'hiver à la porte,
De solitude riche en souvenance, à la lueur lancinante de la chandelle, le froid gagnera les cœurs.
019
J'ai vue dans le sourire de l'enfant que le bonheur réside dans la simplicité,
J'ai vue dans le regard de l'enfant que la sincérité réside dans la spontanéité,
J'ai vue dans les mots de l'enfant que la nuance s’exprime sans le noir du calame,
De leur sourire et de leur regard, j'ai vu combien les adultes ont perdu leur âme.
J'ai vue dans le regard de l'enfant que la sincérité réside dans la spontanéité,
J'ai vue dans les mots de l'enfant que la nuance s’exprime sans le noir du calame,
De leur sourire et de leur regard, j'ai vu combien les adultes ont perdu leur âme.
020
Ô Allah ! loin de toi je n'ai vu que la clarté de l’obscurité des abîmes,
Ô Allah ! loin de toi je n'ai sentie aucun parfum de l'amour sincère,
Ô Allah ! loin de toi je n'ai aimé que l’éphémère déception ultime,
Ô Allah ! ne me laisse jamais loin de toi ! même si loin de toi je vie tel un ange aptère.
Ô Allah ! loin de toi je n'ai sentie aucun parfum de l'amour sincère,
Ô Allah ! loin de toi je n'ai aimé que l’éphémère déception ultime,
Ô Allah ! ne me laisse jamais loin de toi ! même si loin de toi je vie tel un ange aptère.
021
J'ai trempé ma plume dans l'océan, je me suis perdu sur le rivage des apostrophes,
J'ai suivi la rose des vents sur mes pages, je me suis perdu dans les vagues de virgules,
J'ai admiré l'horizon des mots, je me suis perdu dans les écumes à la marge,
J'ai compris que mon âme avait soif, de lever l'ancre, de voyage vers l'inspiration.
022
Aujourd'hui j'ai marché vers un rayon de soleil, j'ai suivi le parfum des roses, jusqu'à l'opéra.
Aujourd'hui j'ai soigné ma tenue, j'ai choisi mes mots en chemin, j'ai tamisé ma parole à offrir,
Aujourd'hui j'ai marché le regard vers la terre, l'esprit vers le ciel, j'ai improvisé de cœur une prière,
Aujourd'hui j'ai tenu à être là, à tes pieds, à t'offrir une caresse de mes mains sur la terre qui t'habille.
023
Je rêve les yeux ouverts : de te rendre visite, de humer ta présence un instant, tel un frisson,
Je rêve les larmes au cœur : de cette rencontre, de fouler la terre sur tes traces, tel un compagnon,
Je rêve l'esprit à l'espoir : d'accomplir mon devoir, de circumambulation chez toi, Ya Rasulullah !
Je rêve l'âme impatiente : de renaître à l'innocence, de vivre un nouveau départ, Ya Allah !
024
Au harem du Sultan, il y a ces merveilles qui ont la vitalité de la vie, la grâce en élégance, la fleur de l'âge,
Au harem du Sultan, il y a ces reliques qui ont la richesse de l'expérience, la finesse de l'esprit, la maturité de l'âge,
Au harem du Sultan, il y a ces êtres étranges à la servitude de la crème du royaume, les eunuques sans age,
Au harem des amours, de toutes les perles, une seule finit par briller et se loger dans le cœur du Sultan en age.
025
À l'opéra des cœurs, l'amour s'est fait tragédie,
Sur la scène des sentiments , l'esprit s'est fait fourbe,
Derrière de rideau des réalités, la raison s'est fait acerbe,
Aux adieux de la fin, l'âme s'est fait duper par la comédie.
026
Il y a ces lieux où l'âme du croyant divorce de sa conscience religieusement,
Aux bals masqués de l'hypocrisie, le haram est sublimé au grand jour savoureusement,
À l'ombre des regards, au milieu des siens, le trompe l’œil permet au saint d'exister brillamment,
Nul doute que le cœur, dans son miroir, en réalité ne dupe que lui même bassement.
"Il y a un charme à propos de l'interdit qui le rend indiciblement désirable"
027
Chaque jour est une partition de musique, une chorégraphie de la vie célébrant l'amour,
Du coucher au lever du soleil les âmes se croissent pour un instant d'espoir,
Au battement du cœur l'esprit se met à imaginer, à rêver les fruits des étreintes,
Dans cette ronde des âmes, l'amour est cette inertie rendant le voyage de la vie supportable.
028
De la saveur du jour, je n'ai que l'amertume de la nuit, au balcon de mon cœur,
J'ai admiré la vie défiler au rythme des alternances sans nuance,
Du bonheur de l'amour, je n'ai que la déception du passé, au balcon de ma raison,
J'ai brisé mes ailes sur les miroirs aux alouettes, faisant de mon présent un abysse de foi.
029
Les chantres de l'amour ont la fidélité de charme le temps de la mue,
Au gré des saisons, au parfum des vallées verdoyantes, à l’irrésistible,
L'appel du grand large est là, dérobé à l'ombre des regards, l'ivresse est bues,
Les lèvres humides trahissent, au secret des jardins, le contour fait de vers indélébiles.
030
Au bord de la rivière de perles, mon âme, la nuit tombée, s'en est aller au firmament,
Une fois la haut, mon cœur, à la belle étoile, s'en est ému aux larmes,
Entre deux éclipses, ma raison, aux ellipses, s'en est confondue en états d'âme,
Au confins de ce désert étoilés de mille rêves, ma foi, épris de solitude, m'interpela vertement.
031
Lorsque les revers se lissent au grand jour,
Bien des masques se fendent dans la nuit,
Lorsque les coulissent se dévoilent aux murmures,
Bien des cœurs se brisent aux ouïs éjouis.
032
Ô belle Sultane, à la robe dorée, viens emmène moi, le plus loin possible, dans tes étreintes,
Ô ma douce Sultane, au parole si délicieuse, viens emmène moi vers l'ivresse de tes métaphores,
Ô ma princesse, ma Sultane, au teint halé, viens emmène moi dans la candeur de tes amoures,
Ô ma dulcinée, ma Sultane aux yeux renversants, emmène moi aux secrets de tes absinthes.
033
Dans l'Eden de Mon Seigneur, je m’adonnerai au vin de ses rivières enivrant les émotions de l'âme,
J'aurai mon harem au mille vierges à la beauté d'ambre, je vivrai tel un Sultan qui de plaisir se pâme,
Les délices à l'infini, aucune amertume ne viendra troubler mon bonheur, ma joie, ma vie de bohème,
Dans mes yeux, mille étoiles brilleront, que le ciel des voluptés de grâce, dans mon cœur, parsème.
034
Tel un mendiant j'ai admiré dans les yeux de l’innocence la perte de mon diamant,
Les visages rayonnants j'ai compris le présent de la laideur de mon cœur infamant,
Les générosités s'exprimant j'ai maudit le comble de mon ingratitude offensant,
Les fronts se prosternant j'ai senti la braise à cœur, sur mes joues les larmes coulant.
035
Mon cœur sur le chevet de ton palier a entendu le silence de ton âme,
Mon âme sur le rebord de ta fenêtre a attendu en vain le souffle de ton cœur,
Mon esprit sur l'esplanade de ta demeure a admiré la raison de ton âme,
Mon âme sur le chemin à rebours a versé dans la solitude ses perles à cœur.
036
Aucun sultan n'est plus heureux que moi,
Lorsque de la tendresse de ma bien aimé, je me délecte,
Aucun mendiant n'est plus triste que moi,
Lorsque de mes pas, ma bohème s'éclipse, je m'affecte.
037
Mon cœur à fait de mon encre un océan d'amour sans écume,
Mon esprit à fait de ma plume une rose au parfum envoutant,
Mon âme à fait de ma feuille une missive de passion sans marge,
Ma raison de ces trois à fait un livre de chevet à l'attention de mon destin.
038
J'ai écrit sur les murs de la guerre, j'ai bradé les lignes de la paix, les chacals ont fini par dévorer les colombes,
J'ai peint sur les toiles de la folie, j'ai noirci les contours du bonheur, les faussaires ont fini par tuer les artistes,
J'ai décrié sur les pavés de la misère, j'ai tu les chemins de la fraternité, les opportunistes ont fini par écraser les humanistes,
J'ai dépeint sur les âmes de la traitrise, j'ai enterré les voies de la bravoure, les hypocrites ont fini par devenir des anges.
039
J'ai bu à la fontaine des hommes, de l'amour j'en ai vomi mes tripes,
J'ai senti les parfums des femmes, des rêves j'en ai fait des cauchemars,
J'ai tendu la main de l'amitié aux âmes, de l'ingratitude j'en suis meurtri,
J'ai prié dans les sanctuaires des croyants, de la foi certes j'en ai perdu.
040
J'ai voyagé de par le monde, je n'ai pu trouver le repos,
J'ai admiré les diversités des horizons, je n'ai pu m'identifier,
J'ai écouté les contes des milles et une nuits, je n'ai pu trouver le sommeil,
J'ai compris à mes dépens de mon destin, je n'ai pu m’échapper.
041
De l'évidence j'en ai saisi que le reflet,
De la vérité j'en ai senti que le parfum,
De l’ignorance j'en ai plein la bouche,
De l'hypocrisie j'en ai plein les vers.
042
Dans l’indifférence, mes mots ont rimé sur les contours de mon âme,
Dans le dédain, mes écrits ont versé le poison tuant mon cœur,
Dans la folie, mes paroles ont désigné sur le rivage de mon esprit mes utopies,
Dans le doute, mes notes ont sonné sur le clavier de la raison.
043
Voilà une œuvre que je clos, qui raisonnera pour ceux et celles qui le liront avec le cœur,
À Samarcande j'aurai voulu te rencontrer, ô Omar Khayyam, dans ta folie, dans tes passions,
À la chandelle de ton belvédère, j'aurai de ma modeste plume abreuvée de ton encre, conté ton amour pour Djahane,
A ton chevet, j'aurai lu mille fois ton recueil de Rubaïyat, jusqu'à l'ivresse de tes mots libres.
FIN
13 commentaires:
Quelle excellente idée ces quatrains ! Là présentation et le fait de le titrer en arabe donne vraiment l'impression d'un retour dans le passé: qu'il s'agit de quatrains faient dans des temps anciens par des poètes prédécesseurs.
Y a plein de belles choses ici. Tu as pas mal d'inspiration ! Dommage qu'il n'y ait pas beaucoup de visiteurs en ce moment.
C'est du Khayyam?
Non ce ne sont pas les écrits de Omar Khayyam , ce ne sont que mes modestes écrits :)
J'aime beaucoup le 07 et le 20:)
Pas mal. Déjà une trentaine de quatrains avec des vers fluides, courts ou longs, d'autres fois personnelles ou flatteurs, parfois piquants et qui exhortent.
Je me demande s'il est nécessaire de t'énumérer nos préférés, c'est peut-être mieux de repasser de temps à autres pour commenter.
J'aime beaucoup ce 30ième
Merci Hab ;) pour ta fidélité à ma modeste prose. Quoi de plus agréable que d'être lu par une âme épris de foi , de poésie et de littérature. Merci sincèrement de m'honorer de ta présence en ce lieu où les mots se libèrent de leurs maux... En espérant que le peu qui me reste à écrire plaise autant...
Il n'y a pas de quoi :) Merci également pour ce commentaire, mais je n'écris plus même si mes doigts me démangent lol. Je réfléchis à un fil conducteur pour une éventuelle histoire (qui ne verra peut-être jamais le jour vu mon quotidien trop prenant).
Pourquoi le peu? Tu comptes t'arrêter à 43 quatrains ? Tu devrais continuer,il y en a des pas mal, je t'avoue pas tout comprendre mais tant que ça a du sens pour toi c'est l'essentiel^^ D'ailleurs tu écris vite, en peu de temps tu as créé toute une nouvelle section de robaayates...
Qu'Allah exauce ton quatrain n*33
(Réf 37) Trop beau ��
Ce recueil clos sera aura l'honneur d'un dernier commentaire. Tu as bel et bien réussi à retranscrire l'amour de Omar pour sa Jahane, tes modestes robaïates, bien qu'écrient plusieurs siècles plus tard font honneur à ce grand passionné.
J'ai tout lu et apprécié même si ta plume est parfois trop subtil, tu écris très bien et j'ai apprécié te lire.
.
Je découvre juste ce petit coin de recueil...
me viens à l’idee Une chanson ... (si puis je me permettre) : la cage aux oiseaux de Pierre Perret
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