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dimanche 12 juillet 2009

PKK et Généraux Turcs même combat


Pour info cette article est une vision de la politique en Turquie avant l’arrivé de Recep Tayyip Erdogan qui a radicalement changer positivement les mentalités de l’armée et de la police, de l’appareil judiciaire... Il faut le lire avec la vision de ce qu’était la Turquie à une époque où l’injustice envers les musulmans, les femmes voilées, les écoles coraniques, les minorités était détestables... Elhamdoulillah depuis l’arrivé de l’AKP le changement est radicale avec une approche patriotique qui est inclusive sans distinction d’origine ou d’ethnie.



Les luttes fratricides entre le PKK et l’armé Turc relèvent de l’absurdité quand on sait le brassage ethnique qui compose cette région géographique depuis la nuit des temps. L’armé turc est elle-même composée de jeunes kurdes au sein de ses troupes, des familles composées kurde-turc vivent en paix et en harmonie depuis des siècles. Des frères de sang s’affrontent jusqu'à la mort au nom de la patrie (Vatan) pour les uns et de la Nation (Dawlet mâ) pour les autres. Le comble dans cette mise en scène de part et d’autre c’est que les morts sont considérés comme des Martyres (Sheite). Que de gâchis pour ces « Martyres » du Kémalisme et du Marxisme. Les kurdes du PKK sont manipulés par les russes et soutenus par certains pays européens au nom soit disant des droits de l’homme alors que la Turquie est devenue le paillasson des Américains et la base arrière et le soutien sans faille d’Israël.



Le manque de liberté des minorités Kurdes et l’extrême pauvreté est l’une des causes qui a fait que des jeunes kurdes par désespoir ont rejoints les rangs de ces combattants de l’utopie et de l’athéisme marxiste et léniniste. Soutenir les généraux de l’armée Turque ou le PKK c’est choisir entre mourir par la piqûre d’une méduse ou par le venin d’un cobra.



Depuis la chute de l’empire Ottoman, l’instabilité de la région n’a cessé de se dégrader. Entre les prédateurs assoiffés des richesses naturelles que regorgent cette région et les idéologues prosélytes du marxisme et d’un communisme d’un autre âge. Les victimes de cette guerre, sans fin et sans nom, sont les innocents qui ne réclament que la paix et la tranquillité pour subvenir à leur quotidien très difficile et frappé par la misère. Cette région longtemps délaissée par le pouvoir central Turc au détriment du centre et surtout de l’ouest est un vivier pour les partisans du PKK. Si on souhaite arrêter cette hémorragie, il faut revenir à l’Islam qui est la seule solution pour unifier et permettre l’harmonie entre ces peuples dont on creuse les différences pour qu’ils s’haïssent chaque jour un peu plus. On se doit de revenir à l’essentiel comme le dit si bien le Hadith d’après 'Anas ibn Mâlik (qu'Allah soit satisfait de lui), l'Envoyé d'Allah (sav) a dit: Ne vous détestez pas les uns les autres, ne vous enviez pas les uns les autres et ne concevez pas de l'inimitié les uns contre les autres. Soyez, ô serviteurs d'Allah, comme des frères. Il n'est pas licite qu'un musulman rompt avec son coreligionnaire au-delà de trois jours.



La seule solution pour les kurdes et les turques, c’est de revenir aux valeurs unificatrices de l’Islam. La valeur d’un être auprès d’Allah ne dépend pas de sa nationalité, ni de sa race, ni de sa couleur mais seulement de la piété qui sera le critérium dans la balance pour répartir les âmes. Allah nous informe dans le Coran S49/ V13 :« Le plus noble d'entre vous auprès de Dieu est le plus pieux ». Il faut que la Foi prenne le dessus du nationalisme, que les références réciproques soient mises en avant plutôt que d’accentuer les différences ethniques. Nous avons tant de chose en commun que ces luttes, initiées et entretenues par des réflexes néocolonialistes « diviser pour mieux régner », nous vident de notre essence et du ferment qui nous a rendus monolithique. Si les esprits se cristallisent et que les cœurs s’endurcissent dans une course effrénée au nationalisme alors nous courons à notre perte réciproque. Les larmes de nos parents rejoindront les fleuves formés par le sang de nos enfants manipulés et instrumentalisés. La douleur des parents, brisés dans leur être et dans leur cœur, qui ont perdu un être cher, ne pourra être colmatée que par une foi en Allah sincère où l’acte du pardon est le panache des cœurs humbles et résolus dans l’obtention de l’agrément d’Allah.



Le PKK comme les généraux Turcs sont très loin des aspirations du peuple qui ne souhaite qu’une chose ; de vivre en paix dans un monde de liberté, où l’esprit et la raison se retrouvent dans un cœur en quête des valeurs qui ont fait la grandeur de l’empire Ottoman grâce à leur dévouement pour l’Islam et ses nobles principes universels.

R.A

mercredi 1 juillet 2009

La Terre de mes Lettres



Aujourd’hui je retourne sur mon terrain de prédilection où la terre est rude et l’angoisse de se retrouver ébloui par la blancheur est omniprésente. Les recoins sont abruptes et donnent une vue imprenable sur le vide. Je prends mes distances avec une marge de sécurité afin d’éviter tout débordement. J’appréhende chacune de mes visites, sur ces parcelles accolées où la récolte est toujours incertaine malgré mes sacrifices. Ne pas perdre pied c’est mon obstination de tous les instants, face à la difficulté de l’exercice.

Les anciens m’ont averti que bien de mes prédécesseurs se sont tués à la tâche. Mes amis m'ont mis en garde sur l’exigence d’un tel défis dont seul les braves et les téméraires en reviennent. Je suis face à mon destin, semer pour exister, semer pour vivre, mais surtout, semer l’amour qui est en moi. Je sélectionne mes mots tel le paysan avec ses graines afin d’avoir une moisson à la hauteur de son effort. Je mesure le poids de mes mots pour ne pas tomber dans la légèreté et être emporté par le vent. Préserver le cœur de mon prochain c’est mon devoir. Eparpiller les graines de la fécondité des lettres pour rendre mes idées plus nourricières c’est mon souci.

Je travaille mes lettres afin d’offrir le meilleur de moi-même pour partager la vie d’un dur labeur. Mon pas est cadencé par le rythme de mes inspirations, qui mêlent mon angoisse de la faute et mon assurance du devoir. Observe l’homme labourer sa terre, admire le geste du semencier, regarde les graines de la vie et de la discorde des opinions retomber dans ces lignes fendues par la main de l’homme, voilà une chorégraphie qui mérite l’admiration et la modestie. Vivre sa vie dans cette terre hostile pour en faire un présent de lettre afin de l’offrir à son prochain, sans remord et sans regret, c’est la quintessence de l’homme. Inscrire de son empreinte la scène de la vie, tel est l’enjeu pour ceux qui aiment le partage de l’histoire la vie.

Penser, réfléchir, se remettre en question, douter pour mieux se convaincre et convaincre, telle est la discipline du baroudeur dans cette espace d’expression de l’esprit et du cœur. Se confronter à la rudesse de la terre pour savourer les fruits de son labeur, quoi de plus noble pour l’homme de lettre. Vivre dans l’incertitude de la récompense c’est le point commun entre le paysan et l’écrivain. Le premier entretien le présent alors que le second marquera le futur dans un passé proche, la singularité de l’un déteint sur l’originalité de l’autre.

Travailler pour l’amour d’Allah, écrire par passion, voilà une raison de croire dans la grandeur du destin de l’homme. Douter de ses convictions propres, accorder le bénéfice du doute à la verve de l’autre, c’est grandir dans notre humanisme. Lorsque la brume envahit les esprits, le regard de l’autre se transforme en des mots acérés qui me rappelle la fragilité de la tolérance lorsque je sors des sentiers-battus de cette société des apparences. Gagner la terre pour la dompter n’est que folie pour celui qui croît en la puissance de l’Homme. Faire sienne la récompense de son travail n’est qu’inconscience et ingratitude tellement les paramètres de la réussite sont multiples et incertaines. Je puise dans cette source intarissable qu’est ma pensé pour lutter contre la sécheresse de mes inspirations à mi-chemin.

Cultiver dans la diversité des champs pour mieux connaître les hommes c’est le devoir de chacun. Goûter au fruit de la passion des amoureux de la vie et de l’espérance, c’est le droit de tous. Penser sa liberté c’est la vivre dans l’instant présent, se battre pour sa liberté c’est rendre hommage à la vie. Lutter contre l’ingratitude et l’orgueil est le devoir du croyant face à son créateur. Vivre dans l’ignorance de ce dernier c’est renoncer à l’amour de la vie et à l’espoir de l’éternité. Quelle triste fin non ?

Je me prends à rêver d’un jour où l’homme aura atteint une maturité marquée d’humanisme et de respect. Etre différent c’est participer à la composition florale des esprits et des cœurs qui font la beauté de l’Humanité et de la vie. S’ouvrir sans crainte et préjugés pour mieux embrasser la sensibilité des autres c’est honorer la dignité qu’Allah a donné aux Hommes. Préserver et contribuer à la terre des lettres c’est transmettre le relai d’une histoire commune où la vie ne s’abreuve que d’amour pour laisser au temps le devoir d’effacer sans oublier les erreurs de l’existence. Puisse Allah accepter ces lettres que je souhaite inscrire dans ces terres qui ne sont que lieu de rencontre et de passage.

Rapprocher les cœurs des extrêmes est le devoir de tout humaniste engagé croyant ou non croyant. Donner la parole à son ennemi pour entendre ses revendications et ses tourments incitera respect quelque soit notre terre d’appartenance ou d’origine. Graver dans les cœurs les valeurs universelles que l’Islam nous enseigne est préférable aux stèles gravées par les Hommes pour se faire bonne conscience. Si je dois mourir pour la terre de mes convictions, que les Lettres de mon Seigneur soient lues, pour apaiser mon âme qui sera libéré de son fardeau de la vie.

R.A