recherche

Google
 

mercredi 30 septembre 2020

Les yeux du coeur

 

J’ai voyagé

dans les contrées

lointaines

mais j’ai oublié

qu’en moi même

il y avait un royaume

ignoré ...


J’ai voyagé

de par le monde

pour découvrir

que mon coeur

à des yeux

que j’ignorais ...


Me voilà

dans le silence

et la solitude

à repeindre mes murs

tapissés de préjugés ...


R.A

En silence

 


Quel est donc ce murmure

Qui parle à mon âme,

Qui caresse mon coeur,

Bien au-delà de la raison,


Quel est donc ce silence

Qui rempli mon corps,

Qui étouffe mon être,

Bien au-delà de mes maux,


Est-ce donc le vent de la mélancolie ?

Est-ce donc la fin de mon  phonème ?


R.A


mardi 29 septembre 2020

L’hirondelle



Perchée sur mes lignes, 

Telle une hirondelle, 

Au devant du printemps,

Sur le champ de mes maux, 


J’ai admiré la floraison,

Au parfum des mots,

J’ai savouré les délices, 

De ces essences en p’rose


Feuille après feuille,

Mon âme effeuillée,

A mis à nu mes blessures,

À la fenêtre de mon coeur ...


R.A

lundi 28 septembre 2020

Ces rêves

 


Il y a ces voyages dont on rêve, 

une rencontre improbable, 

un instant inoubliable,

une folie sensuelle, 

une passion digne, 

des grands romans ...


Il y a ces voyages dont on rêve,

d’emporter le parfum,

de sublimer le présent,

d’embrasser le destin, 

au bout des lèvres, 

Une parenthèse de la vie. 


R.A

dimanche 27 septembre 2020

Solitude



Chacun de nous traverse 

un moment de sa vie 

une épreuve qui réclame

la plus grande solitude 

car le coeur a estimé 

que seul son Créateur peut l’aider 

dans le silence, dans la patience 

qui n’a d’autre choix  

que d’embrasser l’âme ... 


R.A

Si vespérale



Le soleil s’est couché 

et pourtant ta présence 

brille en moi,


La nuit s’est réveillée 

et pourtant ta joie 

résonne en moi, 


Voilà le crépuscule, 

celui qui à ton égard 

interpelle en moi,


Voilà l’aurore, 

Cet horizon lumineux

Si vespéral en moi...


R.A

Grain de sable

 


Ô poète errant, 

Dis à ton âme, 

Que l’horizon,

Se couvre,

Que le ciel 

Va s’éteindre


Ô poète errant,

Dis à ton coeur,

Que le temps

Se dérobe 

Que la vie 

S’essouffle, 


Ô poète errant,

Le sablier se vide,

La vérité est là,

Te voilà au chevet,

De l’éternité ...


R.A

Sur tes pas


 

Ô Layla, 


J’ai suivi tes pas

dans le désert

de mon coeur, 


J’ai embrassé

la poussière 

de tes souvenirs,


Que dire 

de tes empreintes

Que dire 

de tes traces 


Sur mon coeur 

Dans mon âme 

Dans mon esprit


Tu es l’étoile 

Admirée 


Tu es la lune

Sublimée 


Tu es le soleil,

Caressé


De toi je rêve,

De toi je désire,

Le secret 

Des amants. 


R.A

Ô Hafez


Je t’ai lu et relu éperdu,

À la joie d’une missive, élue,

Mon regard ému de trouble, 


Entre les points suspendus, 

J’ai respiré sur tes virgules, 

Mes doigts sur l’encre caressant,


Mon coeur se balançant, 

Au rythme de tes expressions, 

Sur les lignes de tes émotions, 


Mon âme finit par t’embrasser, 

Si tendrement sur ce miroir enchanté, 

Que mon être tremblant s’est blessé, 


Au présent de ton absence, 

Je n’ai pu retenir mes perles, 

Que la mélancolie exhale. 


R.A

En moi

 


Le soleil s’est couché 

et pourtant ta présence 

brille en moi,


La nuit s’est réveillée 

et pourtant ta joie 

résonne en moi, 


Voilà le crépuscule, 

celui qui à ton égard 

interpelle en moi,


Voilà l’aurore, 

Cette horizon lumineux

Si vespérale en moi...


R.A


samedi 26 septembre 2020

Mes abysses




Si tu veux goûter aux saveurs de mon jardin,

Tu dois franchir les risques de mes abysses, 

Tu dois aimer mes doutes et mes silences, 

Tu dois faire tiens mes manques et mes vides.


Si tu veux les plaisirs de ma part d’ombre, 

Tu dois tisser l’amour en mon coeur, 

Tu dois m’embrasser si tu veux t'enfuir, 

Tu dois m’offrir l’étreinte dès le frisson,

Tu dois m’offrir la chaleur au froid intérieur.

Tu dois fendre ma carapace timide et pudique,


C’est ainsi que tu pourras savourer mon parfum,

Là où règne ma dignité, le miel et le nectar de moi, 

Là où le sacrifice n’est que l’alliance de l’honneur. 


R.A

Tapis de chagrin

 


Ô bulbul, 

Vois-tu ma douleur, 

Sens-tu mon coeur,

Ce silence bruyant,

Qui me rend fuyant, 


Ô bulbul, 

Va au confins de l’horizon, 

Et confie mon secret au vent, 

Et offre mes larmes à l’océan, 

L’espoir restera ainsi floraison,


Ô bulbul,

L’automne à Samarkand est là, 

Je n’ai entendu ses notes, ses pas,

Je n’ai senti le sublime, son parfum, 

Me voilà livide fané tel un défunt,


Ô bulbul, 

L’hiver à Samarkand est à ma porte, 

Je crains son manteau sera mon linceul,

Rappels au printemps que je l’ai aimé,

Embrasse la rose à la passion exhalée. 


Ô bulbul, 

Ici, depuis, à Samarkand tout est sombre,

Il n’y a ni saison, ni nuance, ni ficelle,

Le tisserand est un poète errant, ivre,

Tapis de chagrin en vers et en p’rose d’elle.  



R.A


jeudi 24 septembre 2020

Vers d’ivresse

 


Tel un miroir de vers inspirants,

Le désert a fini par m’offrir un verre,

Celui du vin de l’amour des amants, 

Mon âme d’ivresse a senti la terre. 


Au réveil pénible de ma conscience, 

Mes yeux brouillés ont embrassé le ciel,

Mon coeur serré a réclamé sa fragrance,

De sa rose il ne reste qu’un parfum de sel,


Les perles sur mes joues mouillées, 

Trahissent l’éclat d’un adieu impossible, 

Malgré la page que le vent a tournée,

Malgré la folie du souvenir paisible, 


Ce n’est pas ses pas que j’ai entendus, 

Ce n’est pas ses mots que j’ai ouïs, 

Mais bien ma douleur, mon coeur fendu,

Qui du désespoir émit une prière inouïe, 


Tel un gémissement effleuré par une lame,

Dans le silence déchiré par mon âme,

J’ai imploré le ciel, révélé ma jalousie,

Envers la poussière du désert sans bruit.


R.A

mercredi 23 septembre 2020

Ô Élif

 


Ô Élif 


J’ai regardé la lune

c’est ton visage

Que j’ai vu

J’ai admiré ses nuances

c’est ton charme

Que j’ai vu

J’ai embrassé sa forme

c’est ta sensualité

Que j’ai vue 


Ô Élif 


Où es-tu ?

L’obscurité complote avec mes craintes !

Où es-tu ?

La nuit attise les feux de mes doutes !

Où es tu ? 

Les ténèbres engloutissent mes espoirs filants ! 

Sais-tu ?

Dans ce silence, la mort m’offre son étreinte !  


R.A

mardi 22 septembre 2020

Ô Élif

 



J’ai admiré le soleil t’illuminer, 

J’ai envié le vent de te caresser,


Voilà que tu caresses mon désir, 

Voilà que tu illumines mon plaisir, 


J’ai vu ton regard se perdre à l’horizon,

J’ai vu ton corps se sublimer en éclosion, 


Voilà que tu m’offres l’horizon de l’amour, 

Voilà que tu es en éclosion dans mon coeur.


R.A


Les roses de l’humanité



Il y a ces claques, ces mains maudites, 

Qui ont prolongé les non-dits, 


Il y a ces paroles blessantes et indignes, 

Qui sont la réalité des plus dignes, 


Il y a ces blessures, ces coups ignobles, 

Qui sont la marque des lâches et non des nobles, 


Il y a ces supplications, ces cris monstrueux, 

Qui témoignent la violence au présent affreux, 


Il y a ces oreilles, ces murs de l’indifférence, 

Qui restent spectateurs impassibles dans l’indécence, 


Il y a oui, encore aujourd’hui, des femmes, 

Qui vivent un enfer dans le silence des âmes, 


Il y a oui, encore et toujours, des victimes, 

Qui meurent sous les poings des monstres infâmes, 


Que dire des lois ? Que dire des traditions ? 

Que dire de la famille proche sans audition ? 


Oui le courage de ces femmes esseulés, 

Qui devant leurs enfants sourient bien qu’elles soient apeurées,

Qui devant leurs familles sourient bien qu’elles soient gênées, 

Qui au travail ont ces sourires maquillés, 

Qui le soir se noient dans les prières éplorées, 


Oui le courage de ces femmes méritent une solidarité,

Sans faille de toute la société, des lois édictées,

Un soutien sans faille la famille, des amies, des collègues fréquentés, 


Ne soyons pas complice par notre silence, 

Ne soyons pas lâche acceptant la résilience,


Une femme victime, battue et fouettée, 

C’est notre humanité qui est massacrée ! 

Une femme qui meurt sous les coups répétés, 

C’est notre dignité à tous qui est assassinée ! 


Les mots ne suffisent pas, 

Agir n’est pas une option, 

Mais un devoir absolu ! 

Une obligation des Hommes ! 

R.A

samedi 19 septembre 2020

Ô Elif



Ne dis rien

Je n’ai besoin de tes mots,

Ne dis rien

Je n’ai besoin de tes désirs,

Ne dis rien

Je n’ai besoin de tes larmes,


Offre moi tes yeux,

Laisse moi regarder l’océan,

Laisse moi admirer le rivage,

Laisse moi embrasser ton silence,

Offre moi tes lèvres en silence.

R.A

Rose éternelle

 


Ô Layla

Tu as encensé mes yeux 

Me voilà troublé à vie 

Tu as exalté mes aveux, 

Me voilà errant là nuit,  

Tu t’es enivré de mes désires

Me voilà sur le chemin ivre, 

Tu as exhalé l’espoir de l’amour

Me voilà saignant en plein cœur, 


Privé de ma rose éternelle ... 


Ô Layla 

Qu’a tu fais de moi ? 

Ton charme m’a rendu majnun, 

Ta sensualité m’a tué sans raison,

Me voilà telle une larme évanouie, 

Sur le sable fin, mes prières inouïes,  

Sans écho résonne tel un supplice... 


Ô Layla,

Je cherche loin de toi une paix volée,

Tu as fait sortir la rivière de son lit, 

Je cherche désespérément l’océan, 

Pour me perdre dans l’ivresse de l’infini, 

Qui lui seul peut contenir mon amour écrit. 


R.A

Mosaïque féminin

 


Chaque femme a en elle une mosaïque d’émotions, de sensibilités faites de charme et de sensualité au point qu’elle est l’art suprême de la poésie du désir dans le regard de l’homme...

R.A

Au royaume des roses



Chaque femme est un monde,

où le plaisir est sensuel, 

où la douceur est tendresse, 

où le fantasme est l’esquisse du rêve, 

où l’envie est la jouissance du corps,


Chaque femme est un jardin, 

où le secret fait de vous un sultan, 

où l’expérience fait de vous un roi, 

où la liberté fait de vous un philosophe, 

où l’amour fait de vous un poète, 


Qui n’a jamais rêvé de ce privilège céleste ? 

De franchir le masque de la pudeur, 

De pénétrer l’enceinte de l’intimité, 

De percer le secret des délices parfumés, 

De cueillir les roses de son royaume érotisé ... 


R.A

Ton amour



 Ô Layla 

Avant que ne fût déployée la voûte céleste du ciel sublime,

Avant que ne fussent serties les perles de cristal sur le tapis céleste,

Alors que je dormais dans l’infini néant,

Le propre de ton amour était gravé sur mon coeur...

R.A

samedi 12 septembre 2020

Ô Solitude

 


Ô ma grande solitude, 

Ma belle compagne d’infortune, 

Quand quitteras-tu mon âme ? 

Ton visage a perdu de son charme, 

Ta présence est devenue ineffable, 

Le temps a égrainé mes années, 

Au rythme de mon chapelet usé.


Sur le sable fin de l’indifférence, 

J’ai écrit ton nom, une prière d’espoir, 

Sur le rivage de l’oubli et de l’amertume,

J’ai lancé une bouteille à la mer par désespoir, 

Nul n’a voulu de la complainte de mon âme, 

Nul n’a voulu rendre la chaleur de ma flamme.


Me voilà encore et toujours sans toi, 

Sans âme que dire de mon être ? 

Perdue est sa rose, 

Sans coeur que dire de mon esprit ? 

Perdue est sa muse,

Quand bien même tout me ramène vers toi.


Loin de toi, 


J’ai fini par trouver l’océan de mes rêves, 

Mais me voilà, loin de toi, à court d’encre, 

J’ai fini par trouver les fruits de mes passions, 

Mais me voilà, loin de toi, au délice sans saveurs,

J’ai trouvé le ciel de mes fantasmes, 

Mais me voilà, loin de toi, à la vie sans désir, 


Chaque jour j’admire l’horizon, je veille ! 

Mais voilà encore un jour sans soleil, 

Chaque nuit j’admire le celeste, je veille !

Mais voilà encore une nuit sans étoile. 


Ô ma grande solitude, 

Tu as flétri l’âme errante,

Tu as privé le poète de ses effluves ... 


Ô ma grande solitude, 

La brume matinale ne daigne se lever, 

Les nuages ne daignent embrasser le vent ...


Me voilà condamné avec tant de vers inutiles,

Me voilà suspendu à la corde d’une prose futile,

Ô Allah libère-moi de ma grande solitude mortelle. 


R.A

vendredi 11 septembre 2020

État d’âme

 



Mon inspiration me fait défaut, 

Ces derniers temps en porte à faux, 

Avec moi même, dans la solitude âcre,

Mes larmes ont troublé mon encre, 


Ma douleur lancinante a transformé

Mes émotions en vers imparfaits,  

J’ai fini par composer une prose salée, 

Déversant ma misère remplie de regrets, 


Ligne à après ligne j’ai perdu le rythme, 

Mes alexandrins fardés, sans âme, 

Ma vie a pris les nuances de mes folies,

Laissant mon être sans sourire, sans vie. 

R.A

mardi 8 septembre 2020

J’ai écrit


 J’ai écrit à l’encre de l’amour, 

Jusqu’à l’ivresse de mon coeur,

J’ai noirci les feuillées de la vie sans ailes,

Jusqu’à perdre la page essentielle,


Là où j’ai voulu un peu de marge, 

L’amour a rempli le vide par l’amertume,

Là où j’ai voulu une petite pause à la plage, 

L’amour a bouleversé le désir par l’écume, 


J’ai composé sur les nuances de la passion, 

Jusqu’à perdre la saveur de ses fruits de saison, 

J’ai imité le chant et les notes du rossignol,

Jusqu’à perdre la préciosité d’un présent au sol, 


Là où le vent se lève pour une inspiration, 

Mes mots révèlent les fêlures de mon âme, 

Là où se meurt le champ de l’espoir se pâme, 

Mes maux s’exposent telle une larme en éclosion. 


R.A

Ô exquise princesse

 




Ô exquise princesse,

Je n’ai pu résister à tes lèvres, ce délice de saveur,

Jusqu’à l’

Exquise délicatesse,

Je n’ai pu ignorer ton regard doux, cette folie en cœur,

Jusqu’à l’

Exquise ivresse,

Je n’ai pu sentir et déguster le millésime de ton amour en fleur.

 

Ô exquise tendresse,

Je n’ai pu être digne de ta rose au parfum de ta candeur,

En toi l’

Exquise diablesse,

Je n’ai pu résister à la tentation de mon âme en pleurs,

En toi l’

Exquise poétesse,

Je n’ai pu apprécier la prose des vers de ton corps plein de rougeur,

 

Ô exquise faiblesse,

Je n’ai pu oublier tes caresses riches en présent de fraîcheur,

Malgré l’

Exquise délicatesse,

Je n’ai pu me satisfaire d’un éphémère baiser de souffrance pour l’heure,

Malgré l’

Exquise finesse,

Je n’ai pu cueillir la sève de ton désir dans l’écrin de ton honneur.

 

R.A