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lundi 31 août 2020

Il y a des roses

 


Il y a des roses 🌹 

Qui perlent le ciel de vos nuits, 

De vos espoirs, 


Il y a des roses 🌹 

Qui parfument l’horizon de vos jours, 

De vos rêves, 


Il y a des roses 🌹 

Que l’on veut protéger du soleil, 

Du vent mortel des désirs, 


Il y a des roses 🌹 

Que l’on ne peut sauver, 

Du destin de l’errance, 


Il y a des roses 🌹 

Pour qui l’on prie,

Dans le silence de l’amour ... 


R.A

Ce jour là

 


J’ai regardé le rivage de la mer, 

Le vent a caressé mon corps frissonnant, 

J’ai senti l’écume de la mer à mes pieds, 


C’est en moi que l’écho des vagues a retenti, 

Tel un tsunami balayant mes certitudes, 

Tel un raz-de-marée inondant mes évidences, 


Mon âme a pris le parfum de la salinité, 

Mon coeur a pris les nuances de la grisaille,

Celui d’un abandon des êtres chers, 


J’ai ressenti le poids des profondeurs, 

L’évidence d’hier venait d’embrasser 

Le crépuscule des doutes qui me rongeaient 


En silence pour atteindre mon présent 

Celui de ma prise de conscience 

Face à l’avenir de mon âme et de mes choix ...


R.A

La folie de la raison

 


On m’accuse de folie, 

De perdre mon temps avec la poésie, 

D’être à la dérive sur le rivage de la vie, 


On m’accuse d’être utopique, 

D’être trop sensible à la vue d’un papillon, 

D’être trop émotif à la beauté lascive, caustique, 

De m'écarter de la foi par ces vers en sillon, 


Mais je n’ai toujours pas trouvé de grand sage,

Si ce n’est que des moussaillons en légions ; des théologiens

Des scientifiques, des philosophes d'un autre âge,

Tous arborant fièrement leur titre de pacotille d’académicien, 


Ceux qui définissent la folie par la norme en écusson,

Ceux qui parlent au nom de la raison, au nom de la religion, 

Ceux qui vous mettent dans une case au nom de la tradition,  

Ceux-là qui me rendent fou par la raison de leur prison. 


On m’accuse de folie, 

Parce que je suis solitaire dans l'âme, 

Parce que je suis différent par le cœur, 

Certes je le suis sûrement à vos yeux,


Mais sachez que je suis amoureux,

De cette folie 

Qui me rend libre, 

De cette folie

Qui me fait dépasser les apparences,

De cette folie 

Qui me fait dire sottise à vos raisons, 

De cette folie, 

Qui me rapproche du génie 

De la folie de vivre la vie,

Sans maître si ce n’est mon créateur Allah ! 


R.A

Ces matins

 


Il y a ces matins de plaisir, 

Où le bonheur vous sourit, 

Sur le sable fin de vos souvenirs,  

Pour vous rappeler l’essence de la vie,


Il y a ces matins de poésie, 

Où le bonheur vous rend heureux

Au rappel de ce visage rencontré, 

Pour vous donner un brin de son parfum, 


Il a ces matins de vers, 

Où le bonheur vous rend transparent

Au délice de ces lèvres embrassées, 

Pour vous faire sentir l’éphémère éternel, 


Il a y ces instants faits de matin, 

Qui nous rappellent l’importance de vivre,

Pleinement chaque instant précieux,

Pour ne rien regretter du destin ...


R.A

Tout un monde

 


Il y a en moi, un monde extraordinaire, 

Un monde aussi riche et sauvage que la savane, Certains me diront que tu es pauvre, que tu n’as rien ...

Je leur réponds que ma foi, mes traditions, mes valeurs, mon altruisme et ma liberté sont des trésors inestimables pour l’humanité ... 

Certains me diront que tu n’es pas instruit, que tu n’as pas de science ... 

Je leur réponds que je suis à l’école de la vie, que mes épreuves dans la réussite comme dans l’échec sont une science pour mon coeur et mon âme ...

Il y a en moi, un monde sublime connecté à la poésie de la nature, à la musicalité des vers célestes ... 

Ici chaque rencontre est un magnifique souvenir, comme oublier la vue d’un éléphant ? D’un lion ? D’une antilope ? ...

Il y a en moi, un univers aussi vaste que l’horizon aussi peuplé que les étoiles de la nuit ... 

Je suis cette âme aspirante à la poésie qui regarde ton monde avec les yeux du coeur, chaque émotion est un parfum de rose que ma plume t’offre en guise d’amour à la sensualité de la vie. 

R.A

dimanche 30 août 2020

À toutes les roses 🌹


Combien de roses ont perdu 

Le parfum de l’honneur ? 

Les pétales de la pudeur ? 

Le charme de la dignité ? 

Le voile de la sensualité ? 

Simplement en s’exposant au vent du désir ...

R.A

Qui suis-je ?

 


On me demande souvent : 


Tu t’appelles comment ? 

Tu as quel âge ? 

Tu es de quelle origine ? 

Tu vis où ? 

...

Ils ne comprennent pas ;

Que j’ai l’âge de la folie  de mes mots, 

Que mes origines sont les épices du monde,

Que je vis dans mon coeur libre, 

Là où l’amour est poésie, 

Là où la sensualité est prose,

Là où un regard est un monde, 

Là où un baiser se célèbre par mille vers, 

Je ne suis qu’un simple anonyme,

Qui parle à ton coeur, 

Qui embrasse ton âme,

Qui t’offre un bouquet de sourire,

Que le silence sur moi est un murmure entre nous ...


R.A

samedi 29 août 2020

Diwan : À la rose effleurée

 


Ô ma sultane, toi qui as redonné souffle à mon Diwan, t’abreuvant à mes lèvres, 

J’ai effeuillé ton désir, j’ai arrosé tes soupirs, j’ai embrassé ta fièvre, 

Jusqu’à t’offrir le fruit mûr de ma passion, de mes fantasmes, de ma folie,

Celui de t’aimer, celui de défier la bien-pensance, malgré la sentence du Qadi,


Derrière les moucharabiehs de ta demeure, l’opale de tes yeux, 

Lieu de mystère, de plaisir se trouve le firmament de mon âme étoilée,

À la fleur solitaire, de larmes dans le désert, de toi je fus abreuvé,

Me voilà à la vie sur tes lèvres, suaves pétales de rose, grâce des cieux. 


Je t’ai admirée ô muse ! 

Fruit de mes vers, perle incarnée et sublimée de ma prose, 

Je t’ai caressé ô rossignol ! 

Bulbul de mon jardin secret sur les hauteurs de ma citadelle, 

Je t’ai embrassée ô gazelle ! 

Loin des chaînes, des tabous malvenus de la tradition,

Te voilà ô douce colombe ! 

Libérée tel un chant du muezzin lancé vers un rappel de l’horizon, 


Avec toi, du haut des minarets, je vogue sur l’océan de mes rêves, 

Loin de toi, loin de ton parfum, dans ces instants d'ennui profond, 

Où le désespoir d’un sablier se faisant aussi tranchant qu’un glaive, 

C’est mon être suspendu qui ne peut relever, sans la foi, le front.


Le désert de mon coeur est vaste, sa quiétude, loin de toi, m'appelle, 

Que faire de la vie, sans toi, et de ces chaînes à mes pas ? 

Ô caravane de l’amour éternel, ô oiseaux migrateurs, sur vos ailes 

N’y-a-t-il pas une place dans votre destinée pour un poète errant las ?


Ici mon esprit flétri se meurt du quotidien engourdi.

Ici mon phonème désire un élan, un souffle à conquérir, 

Ici l’étroitesse de ma fenêtre a besoin d’un monde à l’âme agrandie, 

Ici les jarres de vin vides, les étoiles éteintes, de soif le poète errant dans l’indifférence va mourir, 


L’encre épuisée, 

La plume usée, 

Voici le dernier vers 

À la rose effleurée.


R.A

Lorsque tu aimes



Lorsque tu aimes une femme, 

déshabille-la de ses craintes, 

de ses défauts, de ses peurs, 


Lorsque tu aimes une femme, 

habille-la de ta douceur, 

de ta tendresse, de ton amour, 


Lorsque tu aimes une femme, 

Couronne-la de tes principes, 

honore sa dignité et son honneur, 


Elle fera de toi son sultan, 

Dans son coeur un amant régnant,

Tel un rossignol éternel sur les saisons ...


R.A

vendredi 28 août 2020

Diwân : Sublime rose


 

Ô sublime rose éplorée, à la beauté désirée, 

En toi réside le sublime, à la passion exhalée,

Tu es ce cœur, ce royaume de l’horizon du plaisir,  

En toi le sentiment se consume et se libère à loisir. 


Rassurant est ce parfum agréable d’être aimé, 

Dans les yeux de l’amour fusionnel et destiné,  

À en perdre d’ivresse les venelles de la raison, 

Jusqu’à la folie de se sentir éperdu à l’unisson.


Ô sensuel rose vêtue de tes pétales de la pudeur, 

Tu es ce vin celeste qui panse mes fêlures du coeur,

Près de toi mon âme se libère de sa prison,

Chevauchant la vie loin des chaînes de la tradition. 


Tu es le soleil rayonnant sur le visage du beau, 

Tu es la lune éclairant mes songes de son flambeau, 

Tu es ce crépuscule qui me rend ma jeunesse !


Ô caresse de la rose du printemps des amours ! 

Ton effluve hantera mes souvenirs pour toujours, 

Mon baiser est l’espoir que le destin renaisse !


R.A

vendredi 21 août 2020

Tellement

 

J’ai aimé tellement 

Que le destin a brisé ce précieux écrin contenant mon cristal, 

J’ai écrit tellement 

Que la poésie a eu raison de mes principes fais de métal, 

J’ai rêvé tellement

Que la nuit l’étoile céleste de l’amour a disparu tel un quetzal, 


Ô Allah à toi la lumière menant à la gnose

Toi qui sais les secrets entre ciel et terre,

Suis-je maudit sur ce chemin en éclosion ? 

Chaque fois que j’ai élevé un vers,

Chaque fois que j’ai offert une prose, 

L’ivresse de l’amour s’est faite poison. 


J’ai patienté tellement 

Que ce n’est plus mon esprit mais bien mon âme qui va lâcher prise, 

J’ai pardonné tellement 

Que ce n’est plus mon coeur qui refuse mais bien ma raison éprise, 

J’ai enduré tellement 

Que ce n’est plus mon corps mais bien mon phonème qui se brise, 


Ô Allah à toi le sublime de l’éternité, 

Toi qui sais l’éphémère duré de la vie, 

Suis-je une larme perdue du désert, 

Chaque fois que je regarde la mer , 

Chaque fois que je scrute le crépuscule

La douleur de l’amour s’exhibe et s’étale,


R.A

jeudi 20 août 2020

À bout d’encre


Ô ma plume,

Pourquoi pleures-tu ?

L’océan n’est-il pas ton encre ? 

L’horizon n’est-il pas ta feuille ? 

Le vent n’est-il pas ton esprit ? 

Les étoiles ne sont-elles pas tes rêves ? 


Ô ma plume, 

Ne sois pas triste, 

Voilà le moment tant redouté, 

Voilà l’instant tant repoussé,

Voilà les derniers grains du sablier, 

Il est temps de rejoindre ta solitude, 


Ô ma plume, 

Il est temps de tourner la page des passions,

Il est temps de ne plus se retourner sur le passé, 

Incline toi et demande pardon pour ta foi, 

Relève toi et dis adieu à la saison de l’amour, 

Le destin est à la porte malgré la folie en toi, 


Ô ma plume, 

Invoque et implore Allah !

Qu’il t’accorde la patience, 

Qu’Il t’accorde sa miséricorde, 

Pour toute âme que tu as pu blesser

Par amour ou par inadvertance...


À jamais ma gratitude, 

À vous qui me lisez fidèlement, 

À vous qui me commentez gentiment, 

Sans vous l’âme errante du poète se meurt, 

Sans vous les vers et la prose n’ont de parfum.  

L’ivresse de la vie ne saurait se consumer. 

R.A

dimanche 16 août 2020

Diwan : Délice en fleur

 


Ô destin éveillé,

À mes lèvres le miel de ses lèvres en velours précieux, 

À mes yeux le charme déroutant de ses yeux,

À mes sens le parfum de ses sens fiévreux,


Ô beauté nuptiale,

Le voile s’est levé sur mes rêves en pleurs, 

Près de mon coeur enfin son coeur, 

Près de mon âme enfin son âme en fleur, 


Ô ciel de l’amour, 

Enfin me voilà récompensé de son parfum, de sa bulbe,

Sur les feuillets du dîwan de la poésie arabe,

La voilà exhalée telle une fleur en éclosion au royaume perdu des Zarabes. 


Ô baiser désiré,

De jour comme de nuit la folie caressait son essence, 

Mort je l’étais dans les venelles de la patience,

Me voilà ressuscité par le goût de sa sève au délice, 


Ô délice oriental, 

En moi la brise de son souffle mêlée

Embrasant mon corps d’un frisson embrassé,

Sous la voûte céleste l’espéré fût effleuré. 


Ô mille et une nuits, 

Tel un secret des amants révélé sous les alcôves, 

Au cœur de ce jardin secret où coule mille fleuves, 

Ici la source des fruits de la passion n’est que lascive, 


Ô effluves de l’interdit, 

Me voilà humant les fragrances vives de l’amour pétillant,

Celui-là même murmuré dans les palais de l’Alhambra où d’Ispahan,

Celui-là même susurré dans les rubayyats de Khayyam à Samarkand. 


Ô belle étoile chérie,

Que le ciel de la miséricorde t’embrasse de scintiller,

Dans les yeux du poète errant sans prose ni vers,

Que la solitude avait perdu dans l’ivresse du désert...


R.A

jeudi 13 août 2020

Ô Layla à jamais



Ô Layla ! 


Qu’as-tu fait de mon amour ? 

Qu’as-tu fait de ma passion ? 

Ne m’as-tu jamais aimé un seul instant ? 

Ne m’as-tu jamais désiré une seule fois ? 


Avant même de te voir je t’ai aimée !

Avant même de lever le voile je t’ai désirée ! 

Qu’as tu fait de mon amour ?

Qu’as-tu fait de ma passion ? 


Ô Layla ! 


Avec toi j’ai confondu le jour et la nuit ! 

Avec toi j’ai donné libre cours à l’espoir ! 

Qu’as-tu fait de mon soleil ? 

Qu’as-tu fait de ma lune ? 


Qu’as-tu fait de mon cristal ? 

Qu’as-tu fait de mes étoiles ? 

Avec toi je n’avais plus de limite à l’amour !

Avec toi je n’avais ni tradition ni tabous ! 


Ô Layla ! 


Je t’ai quémandé l’aumône d’un baiser ,

Et tu as dédaigné tes lèvres

À ce coeur qui saigne pour toi ! 


Je t’ai quémandé l’aumône d’un sourire,

Et tu as dédaigné ton visage 

À cette âme anéantie sans toi ! 


Je t’ai quémandé l’aumône d’une parole,

Et tu m’as planté sans pitié 

Au plus profond de mon désir pour toi ! 


Ô ma colombe, sans une parole, sans un sourire, sans tes lèvres et un doux baiser, comment puis-je continuer mon voyage ?

Et à quelle prière dois-je me dévouer si j’ai infiniment soif de toi ?


À mes lèvres le goût d’un miel que je ne goûterai jamais :

Ton baiser.

Dans mon âme un jardin secret du paradis que je ne verrai jamais :

Tes yeux.

Dans mon cœur un kandjar éternel que je n’oublierai jamais :

Tes serments trahis !  


R.A

mercredi 12 août 2020

À si méprendre


Il y a dans la nature humaine une volonté de détruire sans remord, une volonté de blesser sans pitié, une volonté d’humilier sans état d’âme, une volonté de noyer par le mensonge sans émotion, lorsque le coeur a perdu la foi lorsque l’âme s’est égarée sur les chemins de la passion ... nul doute que ce genre de personne se présente à vous avec le sourire d’un ange, avec la générosité sans borne et avec les apparences d’une bourgeoisie qui se prétend pudique et infiniment éduquée et instruite ... l’orgueil élitiste et la cupidité en deviennent leur nature première  ... 

Qu’Allah nous préserve de croiser ce genre d’individu capable de vous ruiner le coeur et l’âme à si méprendre. 

R.A

Il y a des jours

 

Il y a des jours où l’encre du coeur se tarit, 

Sur le chemin de la vie face aux épreuves, 

Les fleurs plantées avec la main du coeur se fanent.


Il y a des jours où la plume de l’âme se brise 

Sur les rochers de la déception humaine laminaire, 

L’écume sur le rivage de l’esprit se fait ténèbres. 


Il y a des jours où la feuille blanche du destin se noircit

Par la laideur du hājar de l’amour accordé sans limite,

Agissant tel un solvant sur les plaies encore vives. 


Il y a des jours où le point d’une histoire ne suffit plus

À abréger la douleur de la trahison d’un serment sans scrupule, 

La bonne intention et le pardon sacrifiés à l’autel de la cupidité égoïste. 


Il y a des jours où les larmes de remord torturent

À la question du pourquoi ? jusqu’à la nausée pour une dignité bafouée, 

Au regard d’un don de soi que la folie du désir ne peut contenir. 


Il y a des jours où les rêves, les fantasmes et les désirs sont anéantis 

Au détour d’un cœur malsain et d’un esprit malin,

Faisant fi de la sincérité et du respect accordés par amour.


Il y a des jours où la solitude devient mortelle 

Où l’être plein de vie se désagrège par la violence de la vérité, 

Se révélant au crépuscule tel un voile se levant sur le visage de l’infâme auréolé. 


Il y a des jours où le silence s’impose, 

Où les yeux du coeur se ferme, 

Où la plume de la passion se meurt à jamais ...


R.A

lundi 10 août 2020

Sublime sourire

 

Si les cieux avaient une voix,

Elle serait la tienne, 

Berçant mon âme brisée, 


Si les cieux avaient un visage, 

Il épouserait la finesse de tes traits, 

Apaisant mon cœur blessé, 


Si les cieux avaient une douceur, 

Elle serait la soie de ton coeur,

Consolant mon être meurtri, 


Si les cieux avaient un sourire, 

Il serait aussi sublime que le tien, 

Redonnant le sourire à ma vie...


R.A

dimanche 9 août 2020

J’ai aimé

J’ai aimé sans limite

me voilà sans rien, 

J’ai aimé avec passion

me voilà sans parfum, 


J’ai aimé avec amour, 

me voilà sans rose, 

J’ai aimé avec tant de sincérité

me voilà avec tant de blessures.


Ô douce mélodie de l’amour,

J’ai tellement cru en toi, 

Pourquoi tant de douleur, 

J’ai tellement patienté 


À chaque ambivalence, 

Le scintillement du kandjar

N’est jamais très loin tel un hājar,

Récompense d’une folie sans retenue... 


Bien malheureux celui

Qui confie son cristal 

Entre les mains de celle

Qui ne peut l’embrasser.


R.A

vendredi 7 août 2020

Dernière volonté

Ô Layla, 


Te voilà tel un rayon de soleil, 

Dorée comme le sable du désert,

Belle comme un mirage vermeil, 

À ta grâce, je n’ai assez de vers, 


En mon coeur,


Ton regard est cette lumière, 

Qui illumine le désir oriental, 

Ta silhouette jalouse le cyprès, 

À ta sensualité, je n’ai assez de vin, 


En mon âme, 


Ton charme est cette chaleur, 

Qui anime le foyer de ma solitude, 

Ta sensualité jalouse les gazelles,

À ta candeur, je n’ai assez de prose en fleur,


Captive des traditions ancestrales, 

Je serai pour toi la liberté assumée, 

Ma brise de l’amour caressera ton coeur,

Et ton âme s’épanouira tel un jardin plein de lumière.


Ô Layla, 


L’ange de la mort m’a rencontré, 

Sur le sable fin de mon errance, 

J’ai exprimé ma dernière volonté, 

Avant le départ, toucher tes lèvres ! 


Un simple baiser pour te prouver, 

La sincérité de mon coeur inondé, 

Par l’océan de la passion déchaînée, 

Soulevé dès le premier regard effleuré, 


Le parfum de tes lèvres, 

La douceur de ta présence, 

Les perles de tes yeux, 

M’aideront à me rendre au ciel.


R.A

lundi 3 août 2020

Si je pouvais ô Layla,



Ô Layla, 

Si je pouvais t’offrir une seule chose dans la vie, 


Ce n’est pas mon coeur, 

Ce n’est pas mon âme,


Si je pouvais t’offrir une seule chose dans la vie, 


Ce n’est pas mon esprit, 

Ce n’est pas mon corps, 


J’aimerais t’offrir le plaisir de te voir à travers mes yeux. 


Si je pouvais t’offrir une seule chose de moi, 


Ce ne sont pas mes mots, 

Ce ne sont pas mes paroles, 


J’aimerais te donner l’opportunité de te découvrir à travers le miroir de mes yeux, 


Si je pouvais t’offrir une seule chose de mon  esprit, 


Ce ne sont pas mes rêves, 

Ce ne sont pas mes contes, 


C’est uniquement cette fenêtre en moi pour que tu découvres l’être spécial que tu es à mes yeux ô Layla ;


La rose des roses, 

De mon jardin secret. 


La belle des belles, 

De mes mille et une nuits, 


La tulipe des tulipes, 

De mon harem à Topkapi, 


Le joyaux des joyaux, 

L’émeraude turquoise. 


R.A