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samedi 25 mai 2019

Dîwan : "Chante Layla"




Chante Layla,
Mon âme a soif de tes vers, 
Chante Layla,
Mon âme désir ta prose,

Viens !  Assieds-toi,
Mon silence est un monde, 
Viens ! Assieds-toi,
Mon regard s'inonde, 

Admire ces feuilles,
C'est l’automne,
Admire mes écueils, 
C'est la fin qui étonne,

La voilà, ma douleur,
Sans remède,
La voilà, ma solitude, 
Sans fleur,

Chante Layla,
Chante ! 
Mon oud a besoin de larmes,
Chante Layla,
Chante ! 
Mon oud a besoin d’amour.

R.A



dimanche 19 mai 2019

Diwân : ô ma douce Muntaz !



Ô ma douce Muntaz ! 

Le jour, ton regard me caresse,
La nuit, tu m’enchantes sans cesse,
Me voilà esclave de ton charme, 
Avec toi ma vie est sans arme.

Ô ma douce Muntaz ! 

Tes yeux m’emportent à l’horizon,
Ta voix me libérée de ma prison,
À toi mes vers et mon oud, 
À toi ma prose et mon remous, 

Ô ma douce Muntaz ! 

À tes pieds je dépose mon cœur,
À ton chevet je deviens rêveur, 
Je t’offre les larmes de mon âme, 
Je suis de passion et de flamme, 

Ô ma douce Muntaz ! 

À Samarkand je suis la solitude, 
À Ispahan sans toi, je suis l’étranger, 
À İstanbul sans toi, je nai de latitude, 
À Jérusalem je suis l’orphelin de la mer,

Ô Muntaz ! Ma douce ! 

Tu es au céleste ce que la lune est à la nuit, 
Allah t’a rappelé ! Me voilà sans ton souffle ! 
Tu es au céleste ce que l’étoile est à la nuit,
Allah t’a honoré ! Me voilà sans ton appui ! 

R.A




samedi 18 mai 2019

L’orient express


Il y a ces voyages,
Que le coeur en perd son âge, 
Il y a ces bagages,
Que l’âme oublie sans étalage,

Il y a cet émoi à l’heure,
Que l’on attend ou appréhende,
Il y a ces quais début d’un ailleurs,
Qui offrent l’espoir à l’amende,

Il y a cet agent au képi au sifflet,
Qui fait le décompte, le signal,
Il y a ce train de l’express effilé,
Qui s’élance vers l’orient frugal,

Il y a ce paysage devant nos yeux, 
Qui défile telle une bobine vieillie,
Il y a cette nostalgie de vers heureux,
Que la prose de l’horizon embellit, 

Il y a ce crépuscule qui s’impatiente,
Que le rêve a fini par embrasser,
Il y a ce parfum de gaité lancinante, 
Que l’ivresse du désir à réveiller.

R.A

Fenêtre sur cour


" En cette grisaille, les joues habillées des perles des sentiments brisés, le craquèlement des fagots soumis à la braise consume les derniers souvenirs d'un temps jadis débordant d'amour et de passion. 

Le regard sur l'automne, à travers la fenêtre partiellement embuée, l'esprit troublé tente de percer la cour intérieur donnant sur le cœur pour cerner la raison du présent, miroir d'un passé sans futur. 

Ici et là, des feuilles virevoltes dans la chute jusqu'à se perdre dans les méandres d'une saison révolue. Ici et là des brides de souvenirs s'envolent pour un horizon vers l'oubli ...

Au loin, les cris de joie des enfants qui se jouent du mauvais temps interpellent l'esprit éperdu à l'écoute de ses dernières soubresauts d'une innocence perdue à jamais.

Un silence qui se fait l'écho d'une voix éteinte qui n'a que les mots du regard face aux maux de l'âme pour un sentier désert se perdant dans la brume, là où l'esprit est en quête d'une once de lumière.  

Le cœur serré entre l'étau du temps et le marteau de la conscience, loin de tout angélisme le corps s'enchaîne malgré lui au passé devenu l'enclume d'un navire échoué au large du désespoir...

  
.....
 
Lorsque mon regard se perd, c'est ton visage que je voie, de jour comme de nuit, ni le soleil, ni la lune ne peuvent voiler à mon cœur ma passion que tu as fait naître au premier touché. 

Je n'ai pu te dire combien je t'aime, je n'ai pu te dire combien je te désire, voilà déjà que le destin me prive encore une fois de sa perle. Où es-tu Sarah ?
 
Si seulement tu savais, si seulement tu étais là, toi qui sais déjà tout de moi, même la part d'ombre qui fait la lumière de mon âme. Je languie ton regard qui me rendait ma dignité perdue. 

Étrange est la vie, sur ces chemins imprévisibles ... c'est dans tes yeux que je veux la vivre ma réussite si modeste soit-elle ." 

R.A

(Extrait de mon roman Le dernier train)

Ô ma princesse,



Ô ma princesse,

C’est dans ton regard aimé,
Que mes démons sont chassés,
C’est dans ta douceur,
Que s’apaise ma douleur,

Ô ma princesse,

C’est par ta fidélité,
Que mon cœur tient sa perle,
C’est par ton amour éprouvé,
Que mon âme chérie sa fidèle,

Ô ma princesse,

Sans ta tendresse,
Mon céleste perd son sens,
Sans ta présence,
Ma vie perd son essence,

Ô ma princesse,
Plus qu’une muse tu es ma destinée,
Plus que tout je te suis passionné,
Ô ma princesse,

Quel que soit mes bouquets de prose,
Les plus sincères sont pour Ma rose,  
Quel que soit mes vers étalés,
Mes lettres d’or te sont dévouées.

Ô ma princesse,

Amour de ma vie,
Tu l'es ma bien-aimée, 
Passion de ma vie, 
Tu l'es à jamais.

R.A

lundi 13 mai 2019

Dîwan : À l'horizon

 
Ô Muntaz  !

Il n'est point d'horizon,
Il n'est point de monde,
Assez vaste pour ma passion,
Assez étendu pour mon exode,

Ô perle céleste ! Où es-tu ?
Mon regard ne peut décrocher le ciel,
Mon esprit ne peut t'oublier, tu es l'élue,
Mon cœur ne peut ignorer sa belle, 

Ô Muntaz  !
 
Que je puisse m'envoler,
Que je puisse m'évader,
Je suis ce miroir dans l'écrin, 
Là où, tu es ma raison sans fin,

Voilà ma larme, chagrin en éclosion,
Laisse moi rêver encore de ta passion,
Mon souffle est au porte du trépas, 
Ô Muntaz ! Mon être est fracas. 

R.A

dimanche 12 mai 2019

Entre deux



Entre deux sourires,
Il y a ce regard qui dit je t'aime, 

Entre deux pas vers toi,
Il y a cette distance qui rapproche,

Entre deux mots de ta bouche,
Il y a ta sensualité qui parle, 

Entre deux verres à ta passion,
Il y a cette ivresse qui se célèbre, 

Entre deux pauses à l'envi,
Il y a ce bouquet de prose que je peux t'offrir ...

R.A

Le ciel de mon cœur


Souvenir immortelle,
En mon cœur, tu es reposoir
Telle une lueur à la chapelle,
Une quête si fidèle,
Par amour, la vie est espoir.

Le passé de son parfum enivre,
Quand le présent réclame de rêver,
Pour aller jusqu'au bout et vivre,
Telle la foi qui délivre,
La raison tente de tout sauver.

L'amour, est cette lumière,
L'espoir en est sa liqueur,
Et la foi en est sa prière.
Mais tu es ma bien-aimée,
Dans le ciel de mon cœur.

R.A

À l'encre de l’amour



De toutes les attentions la plume m'est la plus adorable,
Elle caresse ma folie, ma passion, de l’être
Elle dévoile les alcôves pleins de secret indicibles,
Tel un rayon d'une âme perçant le coeur à paraître.

Les souvenirs les plus purs sont les trésors auprès d'elle,
Chaque mot est aussi intense que toutes les rivières de parole,
Célébrant du fond de l’âme les détails immortels,
Là où le temps fait de l'indifférence un réflexe frivole.

Il y a cette distance qui est là, qui vieilli le sourire,
Remplie le visage de plis, d'ombre et de tristesse,
Malgré l'espoir toujours aussi limpide fait de tendresse,

Plus rien ne console, les rimes et la prose de l'ivresse
S’emparent du sentiment, frison d’un baiser improbable pour séduire,
Entre douceur d'un jadis et ardeur toujours vivace, tout est charme !

Qui au présent, des souvenirs asphodèles, caresse les soupires des larmes,
Au plus beau des regards qui se perd dans les étoiles sous la voûte céleste,
À l’encre de la nuit, un instant de plaisir dans cette poésie que le coeur atteste.

R.A

samedi 11 mai 2019

Ivresse



Ivre de toi,
Tout semble si beau, même le bouge,
Mon esprit est à l’émoi,
La banalité respire le luxe miraculeux,
Où l'indifférence en devient fabuleux,

Échanson !
Honore mon verre,
Je n’ai que prose à l’esprit gorgée
De vapeur rouge,
J'offre ce vers à la lune éméchée,
Dans mon ciel cramoisi et nébuleux,
Je brille aussi de pâleur ...

Ivre de toi,
Tout ce latex exsudé de mes souvenirs,
Mon esprit est sans toit,
Le céleste pleure sur mes ruines en fleur,
Fait d’incision, mon âme réclame son opium,

Échanson !
Honore mon calice,
Que la nuit soit onirique, sans décorum,
De clarté j'en suis troublé, 
Je suis esseulé,
Telle la reine de la nuit désirée,
Mon âme a fini par se voiler. 

Ivre de toi, 
Au salut du miracle secourant l'intimité,
Mon esprit est sans foi, 
Acculé vers l'espace sans bornes,
Au temps dilué de volupté, 
Là où la jouissance est morne.

Échanson !
Honore ma coupe, 
Mon fardeau est couplé de rimes, 
Ma prose est poussière de perles,
De ses yeux à mes songes, je suis foule,
En moi ma plume se désaltère à l'abysse,
À l'encre indigne de son baiser prodige. 

Échanson ! 
Honore mon hanap,  
À l'ivresse de son parfum, 
De ses lèvres suaves qui mord,
À l'ombre des cieux, je plonge sans remord,
Dans l'oubli tout en charriant mon vertige,
Au fil des arabesques sur les rives de la mort.

R.A

vendredi 10 mai 2019

Sans remords



Sans remords...

En raison de ta différence,
Il y a ces gens sans âme qui t'ignorent, 

En raison de ta condition,
Il y a ces petits trésors qu'ils ne peuvent voir, 

Peu importe sais-tu? 
La où les yeux de ton cœur s'abîment,
Ton âme embrasse l'intime intuition, 

 Peu importe sais-tu? 
Regarde vers le ciel, tout est limpide,
Regarde vers l'horizon, tout est possible,

N'est peur de ce qu'il adviendra ! 
A la bonne heure le vent t'emportera,
À la bonheur la mer te ramènera, 

Sur le rivage, où brillent les perles de tes larmes,
Tu brilleras d'un si grand soleil au coeur de ta vie !
Sans remords. 

R.A

jeudi 9 mai 2019

Vin céleste






On me dit qu’il rend aveugle l’amour,
On me dit qu’il fait mal et rend fou l’amour,
Ô Allah ! Par Ton nom suprême,
Et encore par Tes quatre-vingt-dix-neuf  même,
Relève-moi pour une once d’amour,
Que jamais je n’en vois la fin de l’amour,
Arrose mon cœur par la grâce de l'amour,  
Offre-moi la fraicheur du kohol de l’amour,
Mon âme réclame l’opium de l’amour,
Apaise-moi par le vin céleste de l’amour,
Réservé à Tes élus du Firdaws plein d’amour.  

R.A