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jeudi 24 août 2017

Ô Père !




Ô Père ! Sais-tu que j’ai besoin de toi,
Sais-tu que de tes étreintes, j’en rêve encore,
Sais-tu que sans ta chaleur je ne peux éclore,

Que suis-je, loin de toi, sans toi ô Père ?

Ô Père ! je sais tu as sacrifié ta vie,
Sais-tu que sans toi je n’ai pas de vie ?
Sais-tu que de solitude mon cœur te réclame,

Que suis-je, loin de toi, sans toi ô Père ?

Ô Père ! Sais-tu que je ne peux grandir ?
Sais-tu que de ta tendresse j’en rêve encore,
Sais-tu que le sommeil de cauchemar me dévore,

Que suis-je, loin de toi, sans toi ô Père ?

Ô Père ! Je sais, tu as quitté ta patrie, tes amies,
Sais-tu que sans toi je n’ai pas de repère ?
Sais-tu que de ma souffrance tu es mon remède,

Que suis-je, loin de toi, sans toi ô Père ?

Ô Père ! Sais-tu que je ne peux sourire ?
Sais-tu que de tes câlins mes joues te supplient,
Sais-tu que mon réveil est triste sans ton visage,

Que suis-je, loin de toi, sans toi ô Père ?

Père ! Je sais à tes yeux je suis un prince,
Père ! Je sais à tes yeux je suis riche malgré la misère,
Père ! Je sais à tes yeux c'est le destin.
 
Ô Allah ! Permet moi un délai de lui témoigner mon amour !
Ô Allah ! Permet moi de lui déposer un baiser sur le front !
Ô Allah ! Permet moi de lui témoigner combien je l'aime !

R.A

mardi 15 août 2017

J'ai regardé



J'ai regardé le ciel de mes souffrances,
J'y ai vu la pluie sombre  de mon cœur,

J'ai regardé la terre de mes traces,
J'y ai vu les graines putréfier de mes mains,

J'ai regardé la mer de mes blessures,
J'y ai vu l'écume souillée de mon âme,

J'ai regardé l’arbre de mes espoirs,
J'y ai vu les racines talées de mon cœur,

J'ai regardé les fleurs de mon jardin,
J'y ai vu des couleurs fades de mon estime,

J'ai regardé les étoiles de ma jeunesse,
J'y ai vu l’éclat mort-né de mes illusions,

J'ai regardé le rossignol de ma fenêtre,
J'y ai vu l’hymne mortifère de mes amours,

J'ai regardé les muses de mes fantasmes,
J'y ai vu le diable de mes passions, 

J’ai regardé les livres de mes références,    
J’y ai vu la poussière de mon indifférence,

J’ai regardé la parole divine du Coran,
J’y ai vu les larmes de ma jeunesse,

J'ai fini par regarder mon cœur,
J'y ai vu mon âme assoiffée pour une foi.

R.A

vendredi 11 août 2017

Chante ô bulbul !



  

Ô bulbul pourquoi chantes-tu ?
Le printemps des amours est mort,
À quoi bon cette si belle mélodie ?
Le soleil des désires est mort.

Ô bulbul pourquoi chantes-tu ?
L’été des passions est mort,
À quoi bon cette hauteur de vue ?  
L'horizon de la folie est mort.
  
Ô bulbul pourquoi chantes-tu ?
L’hiver des rêves est mort,
A quoi bon cet humeur altier ?
L'esprit des fantasmes est mort.

 **

Ô bulbul chante, chante tu as raison !
L’amour est ce kandjar à la main de la bien-aimée.
Ô bulbul chante, chante encore,
Rappelle-moi combien je suis dans l’erreur.

Ô bulbul chante, chante tu as raison !
L’amour est ce vin à la main du bien aimé.
Ô bulbul chante, chante encore
De l’ivresse j’en ai besoin, de la pluie mon cœur se noie sans le soleil.


R.A    

Pauvre mendiant !




Je t'ai quémandé de grâce un regard,
Et tu m'as ignoré de tes yeux sublimes.

Je t'ai quémandé de grâce un sourire,
Et ton visage d'ange est resté de marbre.

Je t'ai quémandé de grâce un baiser,
Et tu m'as de tes lèvres roses blessé, planté de tes épines les maux : Pauvre mendiant !

Ô ma muse, sans un regard,
Ô ma dulcinée, sans un sourire,
Ô ma sultane, sans un baiser, 

Comment aimer la vie ? 
Comment cheminer dans le désert ?
Et à quelle source dois-je m'altérer si j'ai éternellement soif de toi ?

R.A

jeudi 10 août 2017

Mon bassin



L'eau caresse et coule sur le marbre de mon bassin,
Et c'est l’hymne du printemps qui se présente à moi.

Les arbres fleurissent autour de mon bassin,
Et c'est le carmin du printemps qui s'éveille en moi.

Le soleil se regarde d'ans l'eau claire de mon bassin,
Et c'est la joie du printemps qui s’égaie en moi.

....



La lune se trouble dans l'eau agitée de mon bassin,
Et c'est son visage, pâle d'amour qui hante en moi.

Mais la nuit enténèbre l'alternance de la clarté de mon basin,
Et mon cœur ne sait plus si ma bien-aimée rêve encore de moi.


R.A

Ô Éploré !




Pourquoi charmes tu - ô Esthète - puisque ma bien-aimée s'en est allée de ses parures ?

Pourquoi chantes-tu - ô Philomèle - puisque ma bien-aimée s'en est allée vers le silence ?

Pourquoi brilles-tu - ô Astre Céleste - puisque ma bien-aimée a détourné son regard ?

Pourquoi rêves-tu - ô Jeune Houris, Jeune Éphèbe - puisque le bonheur est un doux mirage ?

Je chante encore entends-tu - ô Éploré - parce que d'autres ont le soleil au cœur.

Je brille encore vois-tu - ô Éploré - parce que d'autres ont les étoiles aux yeux.

Et si je vis de mes songes - ô Belle Âme - c'est que demain qui sais ?

Dans ton cœur une place me sera réservé peut-être.


R.A

Mon amour



Je ne l’avais encore point remarqué,
    Que - déjà - il m’épiait de tout mon charme.

Je ne lui avais encore point offert mon sourire,
    Que - déjà - il avait écrit ses sentiments.

Je ne lui avais encore point adressé un mot,
    Que - déjà - il m’avait juré l'éternité de son coeur.

Je ne lui avais encore point fait allusion aux noces,
    Que - déjà - il m’avait parlé de la blancheur du diamant.

Je ne lui avais encore point évoqué la nuit nuptiale,
    Que - déjà - il m’avait parlé de la braise de son corps. 

Je ne lui avais encore point évoqué mes conditions,
    Que - déjà - il m’avait parlé qu'elles étaient les siennes 
Et quand - après - je lui accordé l'exclusivité de mon regard,
    Il a détourné les yeux.

Et quand - après -  je lui ai dit pourquoi pas,
    J’ai senti son âme évasive. 

Et quand - après -  je lui ai souri,
    J’ai senti son cœur ailleurs.

Et quand - après -  j’ai balbutié « Je t’aime »
    Il m’a répondu : Le destin ne promet rien.

Et quand - après -  j’ai crier « Mon amour »
    Il m’a répondu avec le silence de l'absence.

R.A 

mercredi 9 août 2017

À l'indifférence de la vie



Ô Allah, j'ai senti Ta grâce,
De la force d'avancer, Tu m'as donné.
Ô Allah, j'ai senti Ta miséricorde,
Au repentir de l'espoir, Tu m'as consenti,

Ô Allah, égaré dans les bras des sirènes,
Sur le rivage de la vie, Tu m'as ramené. 
Ô Allah, pris dans les filets de la passion,
De la mort de mon cœur, Tu m'as ranimé. 

Ô Allah, j'ai senti Ton pardon,
De l'océan de mes péchés, Tu m'as sauvé.
Ô Allah, j'ai senti Ta clémence,
Devant le miroir la tête relevé, Tu m'as permis.

Ô Allah, blessé par l'indifférence de la vie,
Sur le rivage de la foi, Tu m'as échoué. 
Ô Allah, enfermé par l'injustice des Hommes,
De la liberté de mon esprit, Tu m'as comblé.
 
Ô Allah, j'ai senti Ton Amour,
De larmes au cœur aride, Tu as abondé.
Ô Allah, j'ai senti Tes signes,
Des abysses de mon âme, Tu m'as guidé.

Ô Allah, à l'indifférence des cœurs,
À l'indifférence, Tu m'as rendu indifférent. 
Ô Allah, à la rivière des illusions,
À l'apaisement du cœur, Tu m'as conduit.  
 
Ô Allah, j'ai senti Ta pluie,
À mon encre troublée, Tu m'as redonné ma plume.
Ô Allah, j'ai senti Ton soleil,
Mes mots ont fleuri sans maux, Tu m'as privilégié. 

R.A