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lundi 14 mai 2012

La plume de la sincérité




Il y a des plumes dont Allah  honore de l’encre de la sincérité. C’est la quête ultime d’un musulman que de chercher auprès d’Allah la sincérité dans tous les actes de la vie. Lorsque ce dernier fait défaut, mieux vaut le silence des mots pour préserver la beauté de la page blanche qui doit être honoré par les plumes sincères au service d’Allah.  Chacun de nous à son jihad à mener tout au long de sa vie. C'est dans la solitude de l'âme que les plus grands défies se présentent à nous.  

Aujourd’hui je me rends compte que ma plume est au service de mon cœur et non plus de l’Islam. Par cette dernière rature sur cette page d’adieu je vous exprime ma gratitude et ma reconnaissance pour vos témoignages tout au long des articles que j’ai écris et partagés avec vous.

Certaines épreuves de la vie ont raison de nos passions, la mienne est arrivé à son terme, mon encre est trouble, ma plume est brisée et ma page blanche ne veut plus de mes émotions et de mes larmes tant que mon cœur ne sera pas en paix avec lui-même. Ma raison refuse de continuer tant que mon cœur n’aura pas la certitude d’une sincérité dévouée et vécue pour Allah.

Si à travers mes écris j’ai pu heurter certains d’entre vous je m’en excuse par avance et vous demande indulgence. Mes censeurs n'auront pas eu raison de ma détermination en attacquant à plusieurs reprises mon blog pour des raisons que vous savez où que vous pouvez décrouvrir à travers mes archives. Aucune guerre ne ce gagne à travers la haine.

Espérant que cette traversé du désert me permette de me retrouver pour ce voyage A la recherche de l’ Amour . Je vous souhaite bonne lecture pour ces archives que je vous laisse avant la suppression définitive de mon blog Esprit Critique & Pensée Libre.


Selam Aleykoum
رَمَضَان

R.A

dimanche 13 mai 2012

Le pouvoir et l'amour



Allah ! De la vie tu m’as fait comprendre que nulle n’est infaillible,
Que toutes les pierres brillantes à mes yeux ne sont des rubis,
Que toutes les promesses faites par le cœur sans la raison sont des mirages futiles,
Allah ! Chacune de mes épreuves sont des leçons de vie,

Aimer quelqu’un c’est lui donner le pouvoir de nous détruire,
La respecter c’est lui donner le droit de nous critiquer,
Lui accorder l’amour c’est lui donner le pouvoir de nous posséder,
Lui ouvrir son cœur et son jardin c’est lui donner le pouvoir de nous démolir.

Allah, les Hommes ont fait de l’amour une arme,
De la beauté un appât empoisonné,
De la douceur une boisson amère,
De la sincérité un habit en trompe l’œil,

De cette vie je ne veux aucun présent si ce n’est que ta Grâce,
Aucune gloire si ce n’est que ta Faveur,
De toutes les réussites seule ta Miséricorde incombe à mon cœur,
Fait de moi un indigent reconnaissant plutôt qu’un riche plein d'arrogance.

Que la modestie soit mon vêtement en or,
Que ma crainte pour Toi soit la nourriture de mon cœur,
Que mon amour pour Toi soit une réalité à l'heure,
Que mes intentions ne connaissent les larmes de remords,

Ô Allah une seconde sans l’espoir de ta Miséricorde,
Mon cœur est terrassé de son vivant du jugement à venir,
Fait que ce voyage de la vie soit une félicité pour mon âme,
Rappels cette âme si elle court à sa perte sans l’espoir de ton pardon. 


R.A

samedi 12 mai 2012

La Perle d'Orient


De toute les perles de la vie au-delà des voiles,
Tu m’as accordé d’entre elles, à moi l’ingrat, la plus inestimable.
Fait en sorte que de cette vie me restant, j’en sois loyale,
Accorde-moi ta force pour une sortie honorable.

Aux échos de ton Rappel,
Ce cœur brisé ne peut se passer de ta Loi,
Il renait de ses cendres pour un espoir en Toi,
Ô Allah accorde ta bonté pour une réussite sans appel. 

Sur le front de mes faiblesses, je suis rien loin de Toi,
Sur ces terres où les leurres artificielles empêchent d’être soi,
Je ne cherche d’autre refuge que ta Miséricorde,
Pour cette vie ne réclamant que ta guidance conforme à ta Verbe.

Ô Allah guide mon cœur à ton Amour sans déboire,
Fait que chacun de mes pas me rapprochent de ta Clémence,
Fait que chacun de mes actes soient une trace de sincérité à ta Gloire
Ô Allah nul succès sans ton agrément et ton Indulgence.

Fait que la patience soit ma qualité,
Que la douceur soit mon expression,
Que l’amour pour Toi soit ma passion,
Fait que l’Islam brille dans ce cœur te réclamant fidélité.

Pardonne ce cœur plein de regret et de repentir,
Soulage ce corps meurtrie par les assauts en disgrâce,
Pardonne cette âme en peine supliant ta Grâce,
Fait que de l’Islam digne j’en soi  avant de mourir.

R.A

jeudi 10 mai 2012

À Cœur Ouvert


De ce cœur en émoi,
Ma plume ne cesse de se plaindre,
Je ne sais être sans toi,
Depuis que ton voile n’est plus ombre,

De ces champs de passion je n’ai trouvé fruit à mon goût,
Chaque ligne est une invitation qui se finit en dégoût,
De cette chorégraphie de mots, ébranlé mon esprit s’étourdie,
Aveuglé par le flirte de ces sirènes aux vers éblouies,

Mon cœur enchanté par ce lyrisme estampé de sensualité,
Ne répond qu’à l’invitation des pulsions échaudés,
Tous ces plaisirs ont la vie d’une bougie,
Qui fini par bruler ton logis.

Le jour se lève sur ces promesses de faussaire,
Personne ne peut entendre mes douleurs,
Seule dans la pénombre je regarde parterre,
Afin de comprendre mon malheur.

Ma raison fait naître les remords d’une clarté disparue,
Mon cœur pleure le temps perdu,
Mon esprit s’efforce de faire surface,
Alors que mon âme tente de se faire accepter dans la glace.

Fait que mon être témoigne de ton unicité,
Avant le dernier soupire,
De cette âme sans empire,
Je souhaite une fin de félicité.

Ô Allah sois témoin! jamais je n’ai voulu blesser une âme,
Jamais je n’ai voulu offenser le faible,
Mes frasques sont mes fables,
De mes errances je n’ai trouvé plus infâme.

Sans toi Allah, point de salut,
Loin de toi Allah, je suis qu’un imbu,
Que ta Grâce enveloppe cette âme dévoyée.
Que ta Miséricorde soit le linceul de mon corps à envelopper.


R.A

Les lucioles amblyopes


Dans la solitude vespérale de la nuit,
Les lucioles étoilées de la blogosphère,
Deviennent des éclaireurs éphémères,
Attirant les âmes effrontées dans les puits.  

Ces romances aux effluves sensuelles ne sont que des songes,
Consumant nos âmes telles des cierges de mensonges,
De la futilité de ces instants à l’embrouille,
Les âmes se délectent en vadrouille.

L’ancre empoisonnée de ces lettres,
Accable un cœur pris de vertige,
Sur les limbes de ces terres,
Pour un corps qui ne sera plus que vestige.

Rencontrant bien des plûmes romantiques,
Peu exprime une sincérité authentique,
Dans les apparats « islamico-romantique»,
L’émotion voile les réalités d’un cœur en panique.

Bien des auteurs égarent sans le savoir,
Bien des lecteurs s’abreuvent par désarroi sans croire,
En quête de sensation pulsionnelle,
Les âmes se perdent pour un verni émotionnel.

Ignorant tout des auteurs, ils boivent jusqu’à l’ivresse,
Cet opium fait de mots en perle pour un instant de liesse,
Sans lendemain d’amour et de passion,
Pour une fin si triste d’illusion.

Maudites soient ces lucioles prises pour éclaireur,
En ces temps où les cœurs se sont obscurcis d’erreurs,
Les voilà dépourvus de force,
Égaré par ces leurres sans résistance.

Pourquoi chercher le futile quand l’essentiel est auprès d’Allah ?
Heureux celui dont le cœur a pour rempart la crainte et l’amour d’Allah,
Apaisé est celui dont le cœur se nourrit des versets d’Allah.


R.A



mardi 8 mai 2012

Une émotion à Paris



Entre quatre murs,
Me voilà sans écho,
J’entends mes souvenirs en murmures,
Voici une émotion sans mots.

Dans cette ville aux mille et une merveilles,
Nulle ne peut se valoir de pareille,
Sans âme ni chaleur,
Dans ce musée à ciel ouvert, une vie en demeure.

Une odeur, une image, un son en devenir,
Me voilà en évasion,
Un instant de passion,
Pour une douleur à venir.

Noyé dans la masse,
Dans ce labyrinthe fait d’impasse,
Je cherche une lanterne,
Dans cette ville en berne.

Dehors Paris brille de mille feux,
Habité par des cœurs sans partage,
Empreints d’une foi en adage,
Dans une lueur d’espoir en ces lieux,

Chacun sa routine,
Pour une vie en roue libre,
Dans ces rues jonchées d’âme en ruine,
Ces esprits se meurent fossilisés dans l’ambre.

Paris égoïste, Paris sans cœur, Paris sans âme,
Vous invite à la table des extrêmes,
Fait de vous un être sans foi,
Dans cette ville de sang-froid,

Pour un destin en dérision lancinant,
Paris animé par ses morts vivant,
Se lève et se couche sans réveil,
Pour une journée sans éveil.

Les hommes ont voué leur amour dans ces pierres,
Sans la cultiver dans leur chair,
Paris, tu as réduit ces êtres sans pairs,
Pour une fin en lierre.

Choqué par tant de misère sous ces parures,
Mon âme de cette souffrance pleure,
Dans le silence avec patience,
Je me réfugie dans ma prière avec diligence,

Ô Allah préserve mon cœur de cette déliquescence,
Fait que jamais mon cœur ne soit séduit par ces leurres.
En quête de ton amour par essence
De l’Islam je paris sans peur.



R.A

mercredi 2 mai 2012

Au pied de la Bonne Mère


marseille 19/04/2012


Sur les hauteurs, au pied de la Bonne Mère, mon âme a contemplé,
L’horizon de cette belle turquoise appelant au voyage de l’évasion,
Mon regard s’est perdu dans ce bleu sublime de cette mer de passion,
Mon corps jalousait ces oiseaux voguant dans les airs à leur gré.

Emporté par ce vent rafraichissant du haut de ce piton admiré,
Mes yeux balayent le rivage sans convoitise,
Je sens mon cœur vouloir prendre son envol de cette emprise,
J’hésite entre le désir de prendre la belle ou de m’entretenir avec volupté. 

Le vent m’a embrassé d’un baiser inoubliable,
Ce regard amoureux posé sur cette belle voilé de bleu,
Me donne des frissons malgré mon cœur débordant de chaleur,
Mes mains moites trahissent mes sentiments refroidis par une réalité présente.

Désireux de toucher et d’admirer cette beauté,
Qui a fait tant chavirer le cœur de l’homme qui a osé naviguer au-delà du rivage,
Je suis descendu de ces hauteurs pour aller à sa rencontre,
J’ai voulu écouter son cœur de plus près sans préjugés.

Me voilà au contact de cette beauté sauvage tant désirée,
Assis sur le rivage, je la contemple comme une dernière fois,
Mon cœur tremble de cette solitude à venir dans ma foi,
Alors que mon esprit épouse ma raison fatiguée.

Mouillé par ces vagues éclaboussant mon corps si fébrile,
Mon cœur se rappelle au bon souvenir de cet homme que je fus avant ce périple,
Mes larmes témoignent de cet instant de sincérité traversant mon cœur épris,
Je reviens de si loin, l’espoir d’un renouveau ne traversait plus mon esprit.

Devant cette immensité, la petitesse de mon être ne peut que s’incliner,
Ce destin qui est le mien ne peut se comprendre sans le miroir de mon passé,
Cet avenir qui m’attend, sans détermination, ne peut s’appréhender,
Comme ce présent vécu dans les remords d’une foi inachevée.

Que ces navires au loin passent avec tant d’assurance !
Que ces oiseaux volent avec tant de majesté et d’aisance !
Mon être admire dans la beauté  et l’assurance des autres ses manquements,
Mon cœur s’émerveille devant une triste fin pour un lendemain naissant.

Face à tant de liberté et de tentation, moi, je suis là,
Amarré par l’enclume de mes actes,
Je prie Allah de me faire goûter à sa Grâce et à sa Miséricorde ici-bas,
Avant de lâcher les amarres pour l’ultime voyage sans cadeaux.   

Tout homme qui goûte à la vie,
A son épreuve à la hauteur de son courage et de ses ambitions, 
Tous les instants de la vie s’oublient, sauf ceux vécus pour Allah par amour et par passion,
Le Bonheur est cette chose qui trop souvent se trouve à l’opposé de nos envies.

R.A