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dimanche 31 mai 2020

Le murmure du silence



Je murmure ton nom dans le désert, voilà que le silence me dit combien je t'aimer sans mot,
Car loin de toi, je suis fait de ces maux que le vent emporte par amour jusqu’à la source sans eau, 

Je murmure en marchant seul pour mieux sentir la douleur de ton absence qui me rappelle à toi, 
Car sans toi, je suis cette poussière de vie qui se dépose dans un coin que le destin prive de foi, 

Je murmure jusqu’à l’ivresse les lettres de ton prénom que je dessine sur le sable fin que le vent délasse, 
Car avec toi, même le désert et même le silence sont dignes du paradis fait de promesse,

Je murmure en égrainant tes souvenirs que je déploie à moi même sous le soleil de tes yeux, 
Car pour toi, mon recueil est une alcôve où se psalmodie en secret la prose des amants près des cieux, 

Je murmure un dernier « je t’aime » au coeur d’un écrin de perles que je dépose à tes pieds sans espoir, 
Car privé de toi, la vie est une maîtresse qui se meurt dans le silence de la solitude en un soir, 

Je murmure ces derniers vers de Rumi : 
« Je choisis de t'embrasser dans le vent ...
Car le vent est plus doux que mes lèvres,
Je choisis de retenir dans mes rêves...
Car dans mes rêves, tu n'as pas de fin. »

Je murmure car ce que la mort m’a volé de mon ciel, 
Ce que la prière m’a rendu à la belle étoile, 
Je le murmure car ma plume ne sait peindre ton amour sur la toile. 

R.A

samedi 30 mai 2020

La rose de l’amant : Parfum de ta fleur



Sois prêt, dit l’amant, à t'élancer bijoux de mon jardin en fleur ! Et laisse derrière toi tes craintes, tes peurs du lendemain car ni toi ni moi savons si demain le soleil nous sourira. Le présent est l’alliance de nos cœurs passionnés, alors vient que je puisse t’honorer d’un baiser sur ce front digne. 

Ton nom, dit la rose, a été appelé dans le ciel de mes rêves et de mes fantasmes. Ô mon amant chaque seconde loin de toi se vit comme un siècle infini sans soleil, sans même le bonheur d’un baiser sur la joue. 

Depuis se regard, dit l’amant, personne ne peut comprendre l'amour qui nous lie en ce lieu secret, élancé toi et donne moi ta main que je lui offre le baiser de la fidélité. 

Te rencontrer, dit la rose, en cet instant dans ce jardin secret est un voyage vers les limites de la passion exhalée par le vent de l’amour. 

Que la lune, dit l’amant, lève le voile de la pudeur,  que les étoiles offrent la couverture des amants, je veux entendre les mélodies de la jouissance lorsque effleuré par la douceur de ton corps tu te perdra dans mes bras au premier baiser du désir. 

Celui, dit la rose, que ton souffle a touché ne vogue pas à l'abri du rivage sans braise. Avec toi c'est tout mon âme qui déploie au vent une voile agitée sans tabous pour naviguer sans retenue sur une eau tumultueuse désirant un baiser au parfum de la fleur. 

Éclaire-moi, dit l’amant, ô beauté de mes yeux par le feu de ton entre ! Vois-tu ma lampe terrestre gît brisée sans l'essence de la générosité de ton corps depuis si longtemps. Je veux sentir le pétrichor de nos chevauchées haletantes à fleur de peau se consumant sous une pluie de baiser torrides.  Le celeste sera témoin que notre amour est aussi sincère est vrai que le soleil qui se lèvera après cette nuit sacrée.

Un jour, dit la rose, une nuit, dit l’amant, notre histoire sera contée telle une ode à la vie, à l’amour. En moi ils reconnaîtront Majnun en toi ils imagineront Layla. Par ces papillons que ton regard fait naître en moi, ils verront en mes perles scintillantes la joie d’être aimé, ils s’offriront un baiser éternel d’un présent sertie du diamant des promesses que l’on accompagne avec la délicatesse d’ un baiser mémorable.

Nul besoin, dit l’amant, de se cacher ou d’avoir honte, la vie est bien trop courte depuis que je t'ai rencontré sur le chemin du destin. Quoique les jours troublent mon sentier de leur inutile poussière sache ô rose de mon âme, tu es l'extase de mon corps mise à nu par ta simple présence qui me tend un baiser au bout de tes lèvres. 

R.A

mardi 26 mai 2020

Diwan : Le soufle de Nefsawi


Il y a comme un air d’indifférence,
Surement une forme de misère,
Dans ton amour fait de silence,
Je le sens en ce jour éphémère.

La voûte céleste qui nous enveloppe,
Par ses lumières et son étendue infini,
S’apparente plus en réalité à ma folie,
Qu’a ta charitable et ostensible pudeur.  

Tu chéries certes ta personne en la vie,
Au point que ton élan en toi se maintient,
Moi par les constellations et par la voie,
J’atteins les sublimes myriades qu’il contient.

L’horizon qui s’étend et se perd,
Embrasserait de fait mon esprit,
Si le ciel m’entendrait battre le fer,
Et briser les chaines de mon cœur épris.

Mais toi, dans l’ignorance de ton bonheur,
Sais-tu d’où me vient ma sombre fureur,
Connais-tu la raison de mon égare à fleur,
Se liant à ta pétillante et profonde pâleur ?

Tu respires le grand air, radieuse       
À exhiber ici et là de tes charmes
Malgré mon dévouement, tendancieuse  
J’abhorre ma faiblesse face à tes armes.

Je ne supporte ma raison devenue si pâle,
Devant ton sublime désarmant mes principes,
De ta mélodie ; de ton déhanché nuptiale,
Toute ta candeur insolente qui t’émancipe !

La mort vaut bien mieux que ce jour
Où ma foi m’a abandonné dans tes yeux,
Comment pardonner mon cœur si sourd,
Cette capitulation de mon idéal si pieux !  
  
Ô épine sans rose quitte-moi, afin
Que je puisse sentir le parfum de ta robe
Au-delà de ma peine, que je dénoue l’organsin
Me liant à ton souffle reposant dans la tombe.

R.A   

dimanche 24 mai 2020

Eïd Mubarak


En ce jour béni, Eid Mubarak à tous.
Qu’Allah agréé notre Ramadan,
Qu’Allah fasse que la joie et le bonheur n’aient d’autre refuge que nos foyers
Qu’Allah pardonne nos manquements,
Qu’Allah préserve nos cœurs dans son adoration,
Qu’Allah accorde sa miséricorde à tous les croyants,
Qu’Allah guide vers l’Islam les cœurs ignorants ou égarés,
Qu’Allah déploie la sérénité dans tous les foyers,
Qu’Allah apaise et libère tous les âmes tourmentées,
Qu’Allah nous préserve des pandémies,
Qu’Allah nous honore de vivre les prochains ramadan.

Prenez soin de vous et n’oubliez pas de dire à ceux et celles que vous aimez que vous les aimez, la vie est un cristal suspendu à un fil.

R.A

samedi 23 mai 2020

La rose de l'amant : Une dernière fois



Que je sois punie, dit l'amant, non pour être préservé des dangers de ta beauté fatale, mais de ne pas avoir insisté davantage à te dévorer sous le ciel étoilé de notre jardin secret. Depuis ce jour, ô ma douce rose, je suis le fantôme de moi même, je rêve que d'une chose, toucher le velours de ton corps ! Te défeuiller pour embrasser et sentir le parfum de ta chaire une dernière fois !

Je ne demande, dit la rose, rien d'autre que la douleur de prendre un dernier plaisir quand bien même je me sais condamnée par la police des mœurs. Le châtiment que j'en cours de me perdre dans ton corps ne saurait être plus douloureux qu'une seule occasion perdue d'être entre tes mains, près de ce visage qui m'accompagne telle une lune éclairant la nuit ces rêves qui se consume sur les braises de la passion.

Je ne quémande point, dit l'amant, l'apaisement de ma souffrance mais le cœur qu'il me faut pour la surmonter afin de me pardonner de ne pas t'avoir humer et goûter plus longtemps. Que je n'implore point la clémence de la morale, la pitié de l'orgueil des inquisiteurs pas plus avec crainte pour être sauvé, mais que j'aie foi en l'amour, en la patience pour conquérir ma liberté de t'aimer comme une évidence loin de tout poids .

Accorde-moi, dit la rose, de n'être pas ingrat, de t'aimer comme personne du premier regard à aujourd'hui, de te désirer comme jamais et de te sublimer comme un art sans pareil ! Sachant qu'à ton seul regard je bois ma folie : mais promets moi que si je succombe, que l'étreinte de ta main m'enchaîne à jamais malgré mes épines qui ont pu te blesser par amour, par jalousie et par désespoir.

Ne détourne pas tes yeux, dit l'amant, de mon âme déchue, des sombres secrets de mon cœur brisé par mille trahisons . Offre moi la flamme de ton corps que je purifie par ton parfum mon péché d'impatience!

Embrase-moi, dit la rose, une dernière fois que je brille dans ton regard à la lueur de cette lumière jouissive pour emplir mes rayons de souvenirs avant un hiver de solitude.

R.A

La rose de l’amant



Lorsque l'on aime sincèrement on ne voit bien qu'avec le yeux du coeur. L'essentiel de l'amour est invisible pour les yeux de la raison.

Il suffit, dit l’amant, d’une rose pour apprivoiser l’âme! Sais-tu, que j'ai besoin de toi plus que toi de moi ? Tu es pour moi l'unique fleur au monde dans cette univers au mille variétés exotiques. 

Je suis, dit la rose, pour toi la merveille qui caresse chaque matin le doux rêve d’être aimé. Quand bien même je suis éphémère, tu me regardes et me désires telle une perle sur les joues à la rosée du matin qui se réchauffe au premier rayon de soleil plein d'amour. 

Dans ce ciel, dit l’amant, où chacun cultive un rêve, les étoiles sont éclairées du feu de l'espoir pour que chacun puisse, avec son cœur un jour retrouver la sienne. Tu es la rose qui exhale mon celeste comme mon jardin intérieur. 

L'âge avançant, dit la rose, le souvenir se fait précieux au cœur de la memoir où se forme un trésors pour l’esprit qui a garder son âme d'enfant. La nuit dans le ciel de ma solitude je conte au silence mes secrets, aux témoins de mes yeux mes douleurs ... mais peu d'entre eux s'en souviennent, les étoiles comme la lune finissent par me quitter au petit matin.

Il m'est bien plus difficile, dit l’amant, de prendre de la hauteur et de me juger moi-même tant mon amour est haut en couleur dans ce ciel étoilé que tu évoques avec nostalgie et passion. 

Les hommes modernes, dit la rose, n'ont plus le temps d'apprendre les fragrances et les nuances qu'offre la vie. Ils achètent et consomment des choses toutes faites chez les faiseurs de « bien » et d'opinion. Mais malheureusement comme il n'existe point de faiseurs sincères et d'amis fidèles ils finissent dépités dans le désert de la solitude à compter les grains de regrets que le vent a poussé dans le coeur de la jeunesse qui s’éloigne. 

Il faut, poursuit la rose, dans ce périple de la vie accepter les écueils, j'ai appris avec le temps à supporter deux ou trois chenilles pour avoir le bonheur de connaître la beauté et la grâce des papillons.

Dans mon jardin, dit l’amant, au mille secret, j'ai appris que c'est folie de haïr toutes les roses parce qu’une épine vous a piqué lorsque vous l'admiriez de trop près, où d'abandonner tous les rêves parce que tout vous semble impossible où que l'un d'entre eux ne s'est pas réalisé au moment voulu, où de renoncer car vous avez échoué... Comme il est folie de condamner tous les compagnons et les amitiés parce que l’une d'elles vous a abandonné ou trahi... Pis encore de ne plus croire à la beauté de l'amour à la romance juste parce qu'un d'entre eux a été infidèle, de jeter toutes les chances d'être à nouveau sous le charme du bonheur et d'être heureux juste parce que quelque chose n'est pas allé dans votre direction. 

Il y aura certes, dit la rose, toujours un nouveau matin une nouvelle fraîcheur, une nouvelle occasion, un autre compagnon, un autre ami, un autre amour, un autre bonheur qui vous tendra les bras... Lorsque la tristesse arrive n'oublie pas que la joie est juste derrière. Pour chaque fin d'une aventure passionnelle il y a toujours un nouveau départ pour une aventure encore plus grande encore plus forte. 
Il est important de rêver de faire de sa vie un rêve, de ce rêve une réalité.

Ô belle rose, dit l’amant, tu n'étais qu'une rose semblable à cent mille autres roses. Mais j'ai fait de toi ma muse à la rose 🌹 , et maintenant tu es l'unique parfum que mon âme apprécie...

R.A

mercredi 20 mai 2020

Diwan : ô Layla j’ai crié ton nom




Ô Layla, 

J’ai crié ton nom au ciel, 
Le ciel m’a honoré de ton voile.

J’ai crié ton nom à la caravane, 
La caravane m’a honoré de ton empressement .

J’ai crié ton nom à la lune, 
La lune m’a honoré de ton absence.

J’ai crié ton nom aux étoiles, 
Les étoiles m’ont honoré de tes larmes. 

J’ai crié ton nom au désert, 
Le désert m’a honoré de ta poussière.

J’ai crié ton nom au rossignol,
Le rossignol m’a honoré de ton silence. 

J’ai crié ton nom à la rose,
La rose m’a honoré de ton parfum. 

J’ai crié ton nom au peintre, 
Le peintre m’a honoré de ton charme, 

J’ai crié ton nom au désespoir, 
Le désespoir m’a fait graver la pierre de ton visage, 

J’ai crié ton nom à l’horizon, 
L’horizon m’a fait traverser des contrées ignorées. 

J’ai crié ton nom à la foi, 
La foi m’a guidé vers la nuit du destin.

J’ai crié encore et encore ton nom à la terre, 
La terre m’a fait admirer l’ombre de mon âme errante. 

Alors j’ai tu ton nom à mon coeur, 
Mon coeur m’a honoré de nos souvenirs. 

Alors j’ai tu ton nom à mon âme, 
Mon âme m’a honoré de notre passion.

Alors j’ai murmuré ô Layla ton nom au silence,
Le silence m’a honoré de notre jardin secret. 

R.A

lundi 18 mai 2020

Mosquée de Çamlica l’héritage du Sultan Erdogan



Cette mosquée est une perle digne de l’héritage des grands sultans, une mosquée sublime que nous lègue un président au destin unique dans une Turquie en pleine mutation.

Un peuple qui renoue avec son passé glorieux est un peuple prêt à affronter les défis de l’avenir. Se libérer des chaînes du Kemalisme pour revenir petit à petit vers la vrai nature de ce qui a fait la grandeur de l’empire Ottoman voilà le travail énorme que ce président Erdogan offre au monde musulman et à l’humanité.

Recep Tayyip Erdogan est nul doute le premier Sultan depuis la création de la république de Turquie.

Qu’Allah le préserve et lui accorde la réussite ici bas et dans l’au-delà pour tant de sacrifices . Amin

R.A

mardi 12 mai 2020

Diwan : Grain de beauté



Son grain de beauté fait d’elle une œuvre d’art, 
Sur elle s’accroche le regard du désir, à l’instar, 
Du temps qui glisse sur elle, telle une caresse de frissons, 
Finissant par offrir ses pommettes rosies de saison. 

Dans le sable fin du désert, ô zénith de ma vie,
Ainsi c’est posé sur mon âme le doux baiser d’Elif.
Mille autres baisers ont effleurés mon âme à vif.
L’un y a fait une brûlure à vie ; l’autre y a laissé un dard à vie.

Me voilà errant en quête de ce baiser dans mon désert fait de mirage ?
Où la source s’est retirée de son lit malgré mon amour, ma soif, 
Ce grain de sable qui fut le sourire sublime d’Elif,
À mes yeux devenu une chrysalide tombée du ciel tel un ange, 

Donna vie chaque nuit à un papillon de bonheur en mon coeur, 
Que mon âme admire telle une rose des sables en fleur, 
Éclairée par la lune argentée qui l’honore pour sa splendeur,
Faisant d’elle une reine digne d’un royaume la louant en chœur. 

R.A

jeudi 7 mai 2020

Digne d’un fou



Qui d’entre nous n'a pas subit un moment  cet amour noir ? 
Qui d'entre nous n'a pas attendu, dans un coin l’âme esseulée, 
Qu'un(e) infidèle revienne quel que soit la douleur de l’ego ? 
Qui d'entre nous n'a pas aimé avec une passion digne d’un fou ? 

Chacun de nous se rappelle de ces rues habitées par le souvenir, 
Chacun de nous souffre, de solitude profonde, autant qu'il aime, 
Que l'on ait du charme ou non, que l’on ait un avantage ou non, 
On a tous au fond cette capacité d'aimer à la folie digne d’un fou. 

Il est vrai les amants sont aveugles et sourds à l’appel, à l’éveil, 
Comment distinguer le vrai du faux si les âmes ont perdu raison ? 
Inévitablement l'amour finit par brûler avant de s’effondrer à nouveau, 
On finit tous par errer, n’ayant d’autres lèvres à embrasser que celles du silence, digne d’un fou, 

Ah ces visages infidèles qui finissent par devenir le visage de nos regrets, 
Ah ces yeux-mêmes qui n’ont su apprécier notre dévouement au point de s’être égarés, 
Ah ces mains-mêmes qui n’ont su accueillir la sincérité de notre coeur au point de s’être abîmés, 
Que dire de ces destins sans parfum, de ces histoires sans horizon où le soleil est resté à jamais voilé ? 

Tout cette capacité d'aimer sans compter, de donner sans attendre, digne d’un fou ... 

Ô Allah bien malheureux celui où celle dont le coeur a aimé loin toi, 
Bien triste celui où celle dont la foi en l’amour s’est bâtie loin de toi, 
Bien éperdu celui où celle dont la raison ignore que Tu es le Seul digne de l’Amour. 
Ô Allah accorde de grâce à chaque âme cette lumière de foi qui mène à Ton Amour ! 

Ô Allah, que nos être gravitent autour de Toi Seul par amour au cœur de l’intimité tel un derviche qui t’implore à la manière digne d’un fou. 

R.A

dimanche 3 mai 2020

Crépuscule



Ô Allah, il n’y pas un jour sans souffrance, 
Qui ne renvoie le coeur à ses faiblesses, 
Qui ne renvoie l’âme à ses errances,
De l’ignorance coupable à  la sagesse, 

Ô Allah, l’épreuve est rappel nulle doute, 
Combien de larmes sur cette route, 
Combien de regret sous la voûte, 
Des ténèbres à la lumière celeste, 

Ô Allah, suis je ce parfum de folie, 
Ah le bonheur est passé défleuri, 
Près de ma porte, il m’a ignoré, 
Tel un bourgeon, au printemps, avorté,

Ô Allah, le désire n’est que mensonge,
Ah l’espoir, ce lendemain, n’est que songe,
Près de mon coeur, il a perdu le sourire, 
Tel un rossignol, esseulé, prêt à mourir, 

Je suis las de vivre ainsi, loin de toi Ô Allah,
Je suis épuisé de cet état, loin de toi Ô Allah,
Je suis las de vivre ainsi, loin de toi Ô Allah,

Ô Allah, certes cet océan d’épreuve est mon destin, 
Bien ou mal je suis ton esclave dans un écrins,
Qui désir rejoindre la caravane des élus pour Makkah, 
Psalmodiant le « Labayka Allahumma labayk » Ô Allah. 

R.A