Chaque jour on nous rappel que la fraternité, la solidarité et l’union font la force. Ce principe est la trame de fond des discours dans les mosquées et les publications d’associations émanant des responsables de ces derniers. Il y a une réalité qu’il est temps de dénoncer haut et fort afin que les fidèles sachent qu’il y a des pratiques et des méthodes de gestion qui sont inadmissibles en matière de gestion de nos mosquées. Un exemple concret de comportement inadmissible est le cas des demandes de collectes de fonds où certaines mosquées qui sont dirigées par les consulats, les organismes plus ou moins indépendants… obligent des démarches administratifs ou des dérogations pour obtenir des autorisations de collecte pour les mosquées. Leur réponse est souvent négative ou pire encore, on laisse les sollicitations dans le flou total avec un ni oui ni non. Sachant qu’en France l’état ne peut et ne veut pas subventionner la construction de lieux de culte, c’est un vrai défi, voire un cauchemar pour les musulmans qui se démènent pour l’édification des mosquées, de salle de prière...
Au niveau local dans la hiérarchie pyramidale c’est souvent un jeu de relation qui permet de décrocher un rendez-vous. Certains dirigeants se cachent derrière une administration afin de ne pas venir en aide aux mosquées qui sont organisées et rattachées à une autre structure que la leur. On retrouve des jeux politiques qui font échos à nos pays d’origines avec les réalités mafieuses que l’on connaît. La passivité et la soumission de certains responsables, de mosquée et d’association gérant ces lieux de culte, ont des intérêts politiques pilotés, le plus souvent de l’extérieur du territoire français. Ces situations sont simplement inadmissibles d’un point de vue islamique lorsque les intérêts qui sont défendus ne se soucient guère de la condition des musulmans et de la difficulté que les musulmans ont pour construire des mosquées et des centres d’éducation. Plutôt que de nous rassembler, on nous divise en surfant sur nos sentiments, nos origines et surtout en discréditant les uns par rapport aux autres avec des arguments taillés sur-mesure et emprunté aux champs lexicales des détracteurs de l’islam dans l’unique but de créer une atmosphère de méfiance et de suspicion.
Il y a une vrai réflexion qui doit être faite sur les moyens à mettre en œuvre pour venir en aide à tous ceux et celles qui se démènent pour réunir les fonds nécessaires pour l’édification ou l’achat des lieux de culte dignes permettant aux musulmans de s’inscrire dans le paysage républicain en France et de s’épanouir. Plusieurs pistes sont envisageables ; notamment celle de créer un Fond de Solidarité pour l’Edification des Mosquées (F.S.E.M) en France. Chaque mosquée ou lieux de culte en fonctionnement contribueraient par des collectes périodiques qui alimenteraient la trésorerie de la structure afin de pouvoir redistribuer et venir en aide aux mosquées en construction ou à venir. Cette structure (F.S.E.M) pourrait se porter garant lorsque les projets impliquent des levées de fonds ou des emprunts conséquents vis-à-vis des entreprises et des organismes bancaires (respectant les principes islamiques) au niveau national, international ou des particuliers. D’autre piste sont explorables comme une taxe sur les produits hallals ou encore une taxe sur les billets d’avions dans le cadre du Hadj... bref ce ne sont pas les idées qui manquent mais surtout des gens de bonne volonté avec une touche de compétence…
En attentant des solutions structurées et transparentes, chaque fidèle doit être vigilent dans la manière de gérer les attributions et distributions des dons que les fidèles donnent pour l’amour d’Allah. Il faut demander des comptes régulièrement afin que la transparence et la gestion financière ne soit pas source de divisions et de crispassions. Chaque personne qui se trouve dans les instances décisionnaires doit faire primer l’intérêt de la communauté musulmane avant les intérêts politiques partisanes et sectaires. On ne peut se payer le luxe de pavoiser et tergiverser pendant que des frères et des sœurs se donnent un mal fou pour trouver les fonds nécessaires pour construire les mosquées de demain.
Il y a un vrai souci d’éthique de nos responsables de mosquées et de lieux de culte dans leur responsabilité de préserver et d’entretenir la fraternité et la solidarité au sein de la communauté musulmane. Construire et contribuer à l’édification de nos lieux de culte dans le paysage français et européen est un devoir qui incombe à tous les musulmans. Cette responsabilité implique une solidarité et une fraternité totale qui doit transcender nos divergences et nos sensibilités. Il faut garder en mémoire que nous ne sommes pas là pour des intérêts personnels ou des ambitions égoïstes dans la promotion des projets musulmans. Notre seul et unique souci doit être la recherche de l’agrément d’Allah.
Il faut que les nouvelles générations développent des réflexes et des méthodes de gestion en rupture avec les modèles de gestion qui sont en cours dans nos lieux de cultes et mosquées. Il faut prendre ce qu’il y a de meilleure dans les nouvelles méthodes de management et de gestion financière sans oublier de garder à l’esprit notre humanisme et notre altruisme lorsqu’il s’agit de venir en aide à nos frères et sœurs qui sont porteurs de projet bénéfiques au développement de l’islam dans la société française et occidentale d’une manière plus générale. Nous avons besoin plus que jamais de localiser notre engagement au quotidien, multiplier les espaces de dialogue à petite échelle, respecter les divergences en développant des dynamiques inter associatives sur la complémentarité et les objectifs communs ponctuels ou à long terme, tisser des liens avec l’environnement social, politique. Cela relève de la responsabilité et du devoir de chaque musulman, loin des clivages du passé artificiellement entretenus, loin des luttes fratricides inqualifiables, loin du pouvoir mais proche des fidèles avec une sincérité absolue. L’intérêt des citoyens musulmans voulant vivre l’islam dans des lieux dignes partout en France doit être l’une des priorités des responsables locaux dans chaque mosquée et association musulmane.
R.A
Au niveau local dans la hiérarchie pyramidale c’est souvent un jeu de relation qui permet de décrocher un rendez-vous. Certains dirigeants se cachent derrière une administration afin de ne pas venir en aide aux mosquées qui sont organisées et rattachées à une autre structure que la leur. On retrouve des jeux politiques qui font échos à nos pays d’origines avec les réalités mafieuses que l’on connaît. La passivité et la soumission de certains responsables, de mosquée et d’association gérant ces lieux de culte, ont des intérêts politiques pilotés, le plus souvent de l’extérieur du territoire français. Ces situations sont simplement inadmissibles d’un point de vue islamique lorsque les intérêts qui sont défendus ne se soucient guère de la condition des musulmans et de la difficulté que les musulmans ont pour construire des mosquées et des centres d’éducation. Plutôt que de nous rassembler, on nous divise en surfant sur nos sentiments, nos origines et surtout en discréditant les uns par rapport aux autres avec des arguments taillés sur-mesure et emprunté aux champs lexicales des détracteurs de l’islam dans l’unique but de créer une atmosphère de méfiance et de suspicion.
Il y a une vrai réflexion qui doit être faite sur les moyens à mettre en œuvre pour venir en aide à tous ceux et celles qui se démènent pour réunir les fonds nécessaires pour l’édification ou l’achat des lieux de culte dignes permettant aux musulmans de s’inscrire dans le paysage républicain en France et de s’épanouir. Plusieurs pistes sont envisageables ; notamment celle de créer un Fond de Solidarité pour l’Edification des Mosquées (F.S.E.M) en France. Chaque mosquée ou lieux de culte en fonctionnement contribueraient par des collectes périodiques qui alimenteraient la trésorerie de la structure afin de pouvoir redistribuer et venir en aide aux mosquées en construction ou à venir. Cette structure (F.S.E.M) pourrait se porter garant lorsque les projets impliquent des levées de fonds ou des emprunts conséquents vis-à-vis des entreprises et des organismes bancaires (respectant les principes islamiques) au niveau national, international ou des particuliers. D’autre piste sont explorables comme une taxe sur les produits hallals ou encore une taxe sur les billets d’avions dans le cadre du Hadj... bref ce ne sont pas les idées qui manquent mais surtout des gens de bonne volonté avec une touche de compétence…
En attentant des solutions structurées et transparentes, chaque fidèle doit être vigilent dans la manière de gérer les attributions et distributions des dons que les fidèles donnent pour l’amour d’Allah. Il faut demander des comptes régulièrement afin que la transparence et la gestion financière ne soit pas source de divisions et de crispassions. Chaque personne qui se trouve dans les instances décisionnaires doit faire primer l’intérêt de la communauté musulmane avant les intérêts politiques partisanes et sectaires. On ne peut se payer le luxe de pavoiser et tergiverser pendant que des frères et des sœurs se donnent un mal fou pour trouver les fonds nécessaires pour construire les mosquées de demain.
Il y a un vrai souci d’éthique de nos responsables de mosquées et de lieux de culte dans leur responsabilité de préserver et d’entretenir la fraternité et la solidarité au sein de la communauté musulmane. Construire et contribuer à l’édification de nos lieux de culte dans le paysage français et européen est un devoir qui incombe à tous les musulmans. Cette responsabilité implique une solidarité et une fraternité totale qui doit transcender nos divergences et nos sensibilités. Il faut garder en mémoire que nous ne sommes pas là pour des intérêts personnels ou des ambitions égoïstes dans la promotion des projets musulmans. Notre seul et unique souci doit être la recherche de l’agrément d’Allah.
Il faut que les nouvelles générations développent des réflexes et des méthodes de gestion en rupture avec les modèles de gestion qui sont en cours dans nos lieux de cultes et mosquées. Il faut prendre ce qu’il y a de meilleure dans les nouvelles méthodes de management et de gestion financière sans oublier de garder à l’esprit notre humanisme et notre altruisme lorsqu’il s’agit de venir en aide à nos frères et sœurs qui sont porteurs de projet bénéfiques au développement de l’islam dans la société française et occidentale d’une manière plus générale. Nous avons besoin plus que jamais de localiser notre engagement au quotidien, multiplier les espaces de dialogue à petite échelle, respecter les divergences en développant des dynamiques inter associatives sur la complémentarité et les objectifs communs ponctuels ou à long terme, tisser des liens avec l’environnement social, politique. Cela relève de la responsabilité et du devoir de chaque musulman, loin des clivages du passé artificiellement entretenus, loin des luttes fratricides inqualifiables, loin du pouvoir mais proche des fidèles avec une sincérité absolue. L’intérêt des citoyens musulmans voulant vivre l’islam dans des lieux dignes partout en France doit être l’une des priorités des responsables locaux dans chaque mosquée et association musulmane.
R.A