Il y a ces nuits où le cœur admire la lune,
De paresse
Le regard attendri, bel astre fendu posé sur un nuage de coussins,
De liesse
Se dévoilant du désir habillé de soie et de coton,
De caresse
Au plaisir ultime des sens en son seins,
De poétesse
Dans ce lit baldaquin, une douceur vallonnée,
De finesse
Coiffée de jumelle rosâtre libéré de la blancheur des avalanches,
De tendresse
Admirant, la merveilleuse petite crevasse à la fleur,
De délicatesse
Fragile telle une rose de toute beauté à la source imbibée,
De l'ivresse
Qui ferait frémir même les anges quand bien même des plus sages,
De sagesse
Face à ce lit de miel qui coule dans ce corps pâmoison offrant volupté,
De paresse
Devant ce sublime tableau d'art à la beauté d'ambre
De selfesse
Que peut l'insignifiance piété d'un poète éperdu ?
De cesse
Lorsque le vent lève les voiles de ce lit accueillant une muse folâtre et perdue,
De prélasse
Au plaisir de la chair, les larmes de foi s'évapore avant même de toucher le sol du repentir,
Ô arabesse
Entre le temps d'une insouciance et l'intelligence de la raison éclipsée,
De faunesse
L'inévitable rencontre de la folie de l'amour se consume sous les cendres jouissives braisées,
De permesse
Le crépuscule arrivant une larme éclabousse la demi-lune se retournant,
De tristesse.
R.A