Quand, les yeux fermés, à la nuit tombée d'automne,
J’hume le parfum de ton entre chaleureux,
Je savoure l’horizon suave des rivages heureux,
Qu'illumine la puissance de l’astre monotone.
Au creux des vallées, bien en deçà des coteaux,
J’ai atteint la source, la jouissance, du plaisir,
J’ai posé mes lèvres sur la rose des roses sensible,
Dans un silence céleste, mon cœur se mit à frémir,
Pour offrir à la nuit ma semence gorgée d’eau.
Avant de sentir venir la petite mort si paisible.
R.A