Nous avons laissé derrière nous L’Aïd Al Adha, célébrée chaque année avec toujours autant d’enthousiasmes et d’émotions, et ce tous les 10 ème jours du mois du Hadj. Cependant penchons nous sur la signification et l’importance de cette fête qui est vulgairement appelée la « fête du mouton » par certains.
Littéralement « la fête du sacrifice », Aïd Al Adha est également connue sous le nom d’Aïd al Kabir, la grande fête, dans les pays du Maghreb ou Kurban Bayrami en Turquie.
C’est la fête la plus importante du calendrier musulman, qui marque le point culminant du Hadj à La Mecque. Elle commémore le sacrifice par Ibrahim (A.S) d’un bélier, dont Dieu a décidé qu’il compensait le sacrifice qu’Ibrahim (A.S) projetait sur son fils Ismaïl (A.S). Pour les commentateurs, la volonté d’Ibrahim de sacrifier son fils unique, à un âge qui offrait peu d’espoir qu’il puisse en avoir un autre, est la marque de la profondeur et de la grandeur de son allégeance à Dieu. La naissance de son second fils Isaac (A.S) est perçue comme une récompense à Ibrahim (A.S) pour sa soumission parfaite.
Répétant ce geste d’obéissance depuis des siècles, les musulmans du monde entier vont entendre avant cela, et après la prière Aïd Al Adha, un sermon (khotba/Hutbe) leur rappelant leurs devoirs envers Dieu et envers leurs semblables. Les imams vont, en effet, exhorter les croyants à remercier Dieu pour ses bienfaits et à Lui demander pardon pour leurs fautes et leurs incartades. Durant cette période l’accent est mis sur le pardon, la fraternité, la générosité, le partage et le rappel du devoir que l’on a envers Allah, nos familles, nos voisins et nos semblables. C’est une période où l’altruisme doit prendre le pas sur l’égoïsme et l’individualisme.
Littéralement « la fête du sacrifice », Aïd Al Adha est également connue sous le nom d’Aïd al Kabir, la grande fête, dans les pays du Maghreb ou Kurban Bayrami en Turquie.
C’est la fête la plus importante du calendrier musulman, qui marque le point culminant du Hadj à La Mecque. Elle commémore le sacrifice par Ibrahim (A.S) d’un bélier, dont Dieu a décidé qu’il compensait le sacrifice qu’Ibrahim (A.S) projetait sur son fils Ismaïl (A.S). Pour les commentateurs, la volonté d’Ibrahim de sacrifier son fils unique, à un âge qui offrait peu d’espoir qu’il puisse en avoir un autre, est la marque de la profondeur et de la grandeur de son allégeance à Dieu. La naissance de son second fils Isaac (A.S) est perçue comme une récompense à Ibrahim (A.S) pour sa soumission parfaite.
Répétant ce geste d’obéissance depuis des siècles, les musulmans du monde entier vont entendre avant cela, et après la prière Aïd Al Adha, un sermon (khotba/Hutbe) leur rappelant leurs devoirs envers Dieu et envers leurs semblables. Les imams vont, en effet, exhorter les croyants à remercier Dieu pour ses bienfaits et à Lui demander pardon pour leurs fautes et leurs incartades. Durant cette période l’accent est mis sur le pardon, la fraternité, la générosité, le partage et le rappel du devoir que l’on a envers Allah, nos familles, nos voisins et nos semblables. C’est une période où l’altruisme doit prendre le pas sur l’égoïsme et l’individualisme.
Le hadj quant à lui, c’est le pèlerinage à la ville sainte de La Mecque en Arabie Saoudite, c’est une obligation à réaliser pour tous les musulmans au moins une fois dans sa vie s’il a les moyens financiers et physiques. Le hadj est l’un des 5 piliers de l’Islam. Allah a imposé le Hajj et la ‘Oumra à Son serviteur de manière explicite que ce soit à travers le Coran ou à travers la Sunna authentique du Prophète (sav). Allah a dit : « Et c’est un devoir envers Allah pour les gens qui ont les moyens, d’aller faire le Hajj de la Maison » (S3-V97), et on retrouve également le Hadith rapporté par Abou Houreïra (R.A) lorsque le Prophète (SAV) fit un sermon et dit : « Ô Gens ! Allah vous a prescrit le Hajj. Faites-le ».
Cette prescription a été établie en l'An 9 après l'Hégire, appelée l'année de la délégation pendant laquelle la sourate Al-'Imrân a été révélée. Ce dernier verset extrait du Coran nous informe très clairement de la raison pour laquelle tout croyant doit faire le pèlerinage. C'est en effet pour l'amour de Dieu et en commémoration du voyage d'Abraham et de sa famille. Le croyant cherche ainsi à plaire à Dieu car ce pèlerinage peut lui permettre de faire pardonner tous ses péchés, comme le confirme le hadith rapporté par Abou Houraïra (R.A) le Messager d’Allah (SAV) a dit : « Celui qui effectue le Hajj sans commettre de pêchés, reviendra du Hajj pur comme il était lorsque sa mère l’a mis au monde » et « Accomplir la 'Umra efface les péchés entre cette 'Umra et la dernière, et un Hajj accepté (d'Allah) n'a d'autre récompense que le paradis. » [Al-Bukhârî et Muslim.]
La Mecque est le seul endroit au monde qui réunit pour une même cause des millions de fidèles sans distinction de race, de nationalité, de sexe, d’âge, de couleur de peau …..
Chaque année, le pèlerinage à la Mecque nous dévoile la splendeur, la force unificatrice, la synergie et la beauté de l’islam qui est une religion de paix et de tolérance.
M.B
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