Il n’est pas habituel chez nous musulmans de retourner la plume pour constater l’usure de la pointe. Il est des hommes qui devraient réfléchir à deux fois avant de prendre un engagement. Nos actions sont déterminées et conditionnées, le plus souvent par nos émotions, sans que la raison ne soit consultée ou sollicitée. Nombre de Frères et de Sœurs se lancent dans des projets sans mesurer le poids des responsabilités et du travail que cela implique. Trois constats simples mais que l’on peut généraliser à l’ensemble de la population active au sein de notre communauté musulmane ; Nous manquons cruellement de personne ayant le sens de la sincérité, de la responsabilité et du sacrifice.
Très peu de frères et de sœurs sortent du lot mais sont très vite laminés par l’érosion qui est engendrée par la désinvolture des personnes avec qui, ils ou elles doivent composer. L’engagement de ces « leaders » cache une réalité douloureuse que peu de gens voient ou comprennent en termes de sacrifice familial et personnel. Certes nos intentions et nos buts ne recherchent rien d’autre que l’agrément et la grâce d’Allah. Une réalité s’impose chez les musulmans dans leur engagement associatif, politique, sociale… la mollesse et la passivité sont déconcertantes dans leur attitude. Toutes les valeurs que l’Islam enseigne en terme de sincérité, d’altruisme, de responsabilité, de rigueur, de ponctualité… rien ou presque de tout cela transpire sur le terrain de l’engagement et du travail pour la communauté et la société civile.
Dépité et laminé sont sûrement les deux mots qui illustrent le mieux l’état général de ceux qui se sont sacrifiés pour faire avancer les projets relatifs à la communauté musulmane et qui un moment ou un autre, ont dû tout arrêter brusquement. Travailler sur les cœurs est plus difficile que l’activité du bagnard qui doit casser et tailler les pierres dans les carrières en pleine canicule. Pour avoir été engagé dans de multiples structures associatives dans des régions et pays différents avec des musulmans, de culture et de tradition différentes, il m'est évident que notre évolution spirituelle, intellectuelle, technologique et matérielle ne s'inscrit ni dans une cohérence ni dans une synergie d'unification des forces vives. Nos engagements, qui souffrent cruellement de vision à moyen et long terme, sont à l’image de l’hypocrisie que nous entretenons dans notre sincérité envers Allah, envers le prophète Muhammad (saw) mais également envers nos proches, nos collègues et notre souci du respect de l'environnement... Plutôt que de relever les défis qui sont devant nous, nous agissons de manière pusillanime en espèrant qu’un plus courageux fasse le sacrifice à notre place. Cette fuite en avant face à nos responsabilités a engendré des situations ubuesques où chacun croit maîtriser la situation circonstancielle dans laquelle il se trouve.
La critique est certes dure et difficile à admettre, malheureusement, c’est une réalité remarquable tous les jours sur le terrain de l’engagement social et associatif. La nonchalance de ceux qui s’engagent pour se donner bonne conscience dans les structures musulmanes tarit l’énergie de ceux qui s’engagent avec sincérité et dévouement. Il est important que chacun se remette en question régulièrement sur les raisons et les finalités de son engagement afin de ne pas dégrader et mettre en péril les synergies existantes que des braves frères et sœurs ont mises en place aux prix de lourd sacrifice individuel et familial.
Pourquoi la notion de ponctualité est une problématique quasi atavique de génération en génération alors même que l’Islam enseigne la rigueur, qui se traduit dans tout les actes de la vie courante en commencent par la prière qui nous oblige à avoir une conscience de tout les instants de la notion temporelle. Si Allah jure par le temps à mainte reprise dans le Coran, cela devrait nous interpeller sur le caractère sacré et précieux du temps. La communauté qui ne réalise pas l’importance du temps ne peut se relever!
Il y a un proverbe arabe que nous devrions tous méditer sérieusement : « Qui s'instruit sans agir, laboure sans semer ». Les jeunes et plus jeunes musulmans engagés doivent concrétiser leurs enseignements par une mise en pratique directe sans quoi, leur savoir ne sera rien d’autre que poussière de sable emportée par le vent. Il est grand temps que chacun de nous prenne conscience que l’on ne pourra jamais être efficace et utile à autrui tant que nous pataugerons dans un marasme de médiocrité. Cette apathie tient plus de notre insouciance entretenue par les distractions artificielles et éphémères que de notre capacité intellectuelle à créer des synergies dynamiques.
Nous trouvons tous le temps pour la distraction futile, mais nous sommes tous occupés lorsque le devoir de nos engagements et de nos responsabilités nous appellent. L’attitude des frères engagés avec nonchalances peut se comprendre en relisant les affirmations d’Aristote lorsqu’il dit ; « La médiocrité nous comble de tous les biens; Je veux vivre au milieu de mes concitoyens ». En espérant qu’un jour les musulmans se réveillent pour enfin regarder la réalité en face, il faut persévérer dans le travail pour l’agrément d’Allah et le bien de l’humanité, car la mission première du musulman c’est de vivre dans l’adoration de Celui-ci et de venir en aide à son prochain.
La république est un espace de droit et de devoir, à nous d’être conscient que les droits sont écrits par ceux qui ont le courage de leurs ambitions et de leurs engagements. Il faut savoir que notre indolence fait de nous des soumis qui n’ont d’autres choix que de se plier au devoir de résignation. Notre futur est conditionné par notre présent, à nous de faire en sorte que ce présent soit empreint de sincérité renouvelée dans une détermination sans faille.
Très peu de frères et de sœurs sortent du lot mais sont très vite laminés par l’érosion qui est engendrée par la désinvolture des personnes avec qui, ils ou elles doivent composer. L’engagement de ces « leaders » cache une réalité douloureuse que peu de gens voient ou comprennent en termes de sacrifice familial et personnel. Certes nos intentions et nos buts ne recherchent rien d’autre que l’agrément et la grâce d’Allah. Une réalité s’impose chez les musulmans dans leur engagement associatif, politique, sociale… la mollesse et la passivité sont déconcertantes dans leur attitude. Toutes les valeurs que l’Islam enseigne en terme de sincérité, d’altruisme, de responsabilité, de rigueur, de ponctualité… rien ou presque de tout cela transpire sur le terrain de l’engagement et du travail pour la communauté et la société civile.
Dépité et laminé sont sûrement les deux mots qui illustrent le mieux l’état général de ceux qui se sont sacrifiés pour faire avancer les projets relatifs à la communauté musulmane et qui un moment ou un autre, ont dû tout arrêter brusquement. Travailler sur les cœurs est plus difficile que l’activité du bagnard qui doit casser et tailler les pierres dans les carrières en pleine canicule. Pour avoir été engagé dans de multiples structures associatives dans des régions et pays différents avec des musulmans, de culture et de tradition différentes, il m'est évident que notre évolution spirituelle, intellectuelle, technologique et matérielle ne s'inscrit ni dans une cohérence ni dans une synergie d'unification des forces vives. Nos engagements, qui souffrent cruellement de vision à moyen et long terme, sont à l’image de l’hypocrisie que nous entretenons dans notre sincérité envers Allah, envers le prophète Muhammad (saw) mais également envers nos proches, nos collègues et notre souci du respect de l'environnement... Plutôt que de relever les défis qui sont devant nous, nous agissons de manière pusillanime en espèrant qu’un plus courageux fasse le sacrifice à notre place. Cette fuite en avant face à nos responsabilités a engendré des situations ubuesques où chacun croit maîtriser la situation circonstancielle dans laquelle il se trouve.
La critique est certes dure et difficile à admettre, malheureusement, c’est une réalité remarquable tous les jours sur le terrain de l’engagement social et associatif. La nonchalance de ceux qui s’engagent pour se donner bonne conscience dans les structures musulmanes tarit l’énergie de ceux qui s’engagent avec sincérité et dévouement. Il est important que chacun se remette en question régulièrement sur les raisons et les finalités de son engagement afin de ne pas dégrader et mettre en péril les synergies existantes que des braves frères et sœurs ont mises en place aux prix de lourd sacrifice individuel et familial.
Pourquoi la notion de ponctualité est une problématique quasi atavique de génération en génération alors même que l’Islam enseigne la rigueur, qui se traduit dans tout les actes de la vie courante en commencent par la prière qui nous oblige à avoir une conscience de tout les instants de la notion temporelle. Si Allah jure par le temps à mainte reprise dans le Coran, cela devrait nous interpeller sur le caractère sacré et précieux du temps. La communauté qui ne réalise pas l’importance du temps ne peut se relever!
Il y a un proverbe arabe que nous devrions tous méditer sérieusement : « Qui s'instruit sans agir, laboure sans semer ». Les jeunes et plus jeunes musulmans engagés doivent concrétiser leurs enseignements par une mise en pratique directe sans quoi, leur savoir ne sera rien d’autre que poussière de sable emportée par le vent. Il est grand temps que chacun de nous prenne conscience que l’on ne pourra jamais être efficace et utile à autrui tant que nous pataugerons dans un marasme de médiocrité. Cette apathie tient plus de notre insouciance entretenue par les distractions artificielles et éphémères que de notre capacité intellectuelle à créer des synergies dynamiques.
Nous trouvons tous le temps pour la distraction futile, mais nous sommes tous occupés lorsque le devoir de nos engagements et de nos responsabilités nous appellent. L’attitude des frères engagés avec nonchalances peut se comprendre en relisant les affirmations d’Aristote lorsqu’il dit ; « La médiocrité nous comble de tous les biens; Je veux vivre au milieu de mes concitoyens ». En espérant qu’un jour les musulmans se réveillent pour enfin regarder la réalité en face, il faut persévérer dans le travail pour l’agrément d’Allah et le bien de l’humanité, car la mission première du musulman c’est de vivre dans l’adoration de Celui-ci et de venir en aide à son prochain.
La république est un espace de droit et de devoir, à nous d’être conscient que les droits sont écrits par ceux qui ont le courage de leurs ambitions et de leurs engagements. Il faut savoir que notre indolence fait de nous des soumis qui n’ont d’autres choix que de se plier au devoir de résignation. Notre futur est conditionné par notre présent, à nous de faire en sorte que ce présent soit empreint de sincérité renouvelée dans une détermination sans faille.
R.A