Pour info cette article est une vision de la politique en Turquie avant l’arrivé de Recep Tayyip Erdogan qui a radicalement changer positivement les mentalités de l’armée et de la police, de l’appareil judiciaire... Il faut le lire avec la vision de ce qu’était la Turquie à une époque où l’injustice envers les musulmans, les femmes voilées, les écoles coraniques, les minorités était détestables... Elhamdoulillah depuis l’arrivé de l’AKP le changement est radicale avec une approche patriotique qui est inclusive sans distinction d’origine ou d’ethnie.
Les luttes fratricides entre le PKK et l’armé Turc relèvent de l’absurdité quand on sait le brassage ethnique qui compose cette région géographique depuis la nuit des temps. L’armé turc est elle-même composée de jeunes kurdes au sein de ses troupes, des familles composées kurde-turc vivent en paix et en harmonie depuis des siècles. Des frères de sang s’affrontent jusqu'à la mort au nom de la patrie (Vatan) pour les uns et de la Nation (Dawlet mâ) pour les autres. Le comble dans cette mise en scène de part et d’autre c’est que les morts sont considérés comme des Martyres (Sheite). Que de gâchis pour ces « Martyres » du Kémalisme et du Marxisme. Les kurdes du PKK sont manipulés par les russes et soutenus par certains pays européens au nom soit disant des droits de l’homme alors que la Turquie est devenue le paillasson des Américains et la base arrière et le soutien sans faille d’Israël.
Le manque de liberté des minorités Kurdes et l’extrême pauvreté est l’une des causes qui a fait que des jeunes kurdes par désespoir ont rejoints les rangs de ces combattants de l’utopie et de l’athéisme marxiste et léniniste. Soutenir les généraux de l’armée Turque ou le PKK c’est choisir entre mourir par la piqûre d’une méduse ou par le venin d’un cobra.
Depuis la chute de l’empire Ottoman, l’instabilité de la région n’a cessé de se dégrader. Entre les prédateurs assoiffés des richesses naturelles que regorgent cette région et les idéologues prosélytes du marxisme et d’un communisme d’un autre âge. Les victimes de cette guerre, sans fin et sans nom, sont les innocents qui ne réclament que la paix et la tranquillité pour subvenir à leur quotidien très difficile et frappé par la misère. Cette région longtemps délaissée par le pouvoir central Turc au détriment du centre et surtout de l’ouest est un vivier pour les partisans du PKK. Si on souhaite arrêter cette hémorragie, il faut revenir à l’Islam qui est la seule solution pour unifier et permettre l’harmonie entre ces peuples dont on creuse les différences pour qu’ils s’haïssent chaque jour un peu plus. On se doit de revenir à l’essentiel comme le dit si bien le Hadith d’après 'Anas ibn Mâlik (qu'Allah soit satisfait de lui), l'Envoyé d'Allah (sav) a dit: Ne vous détestez pas les uns les autres, ne vous enviez pas les uns les autres et ne concevez pas de l'inimitié les uns contre les autres. Soyez, ô serviteurs d'Allah, comme des frères. Il n'est pas licite qu'un musulman rompt avec son coreligionnaire au-delà de trois jours.
La seule solution pour les kurdes et les turques, c’est de revenir aux valeurs unificatrices de l’Islam. La valeur d’un être auprès d’Allah ne dépend pas de sa nationalité, ni de sa race, ni de sa couleur mais seulement de la piété qui sera le critérium dans la balance pour répartir les âmes. Allah nous informe dans le Coran S49/ V13 :« Le plus noble d'entre vous auprès de Dieu est le plus pieux ». Il faut que la Foi prenne le dessus du nationalisme, que les références réciproques soient mises en avant plutôt que d’accentuer les différences ethniques. Nous avons tant de chose en commun que ces luttes, initiées et entretenues par des réflexes néocolonialistes « diviser pour mieux régner », nous vident de notre essence et du ferment qui nous a rendus monolithique. Si les esprits se cristallisent et que les cœurs s’endurcissent dans une course effrénée au nationalisme alors nous courons à notre perte réciproque. Les larmes de nos parents rejoindront les fleuves formés par le sang de nos enfants manipulés et instrumentalisés. La douleur des parents, brisés dans leur être et dans leur cœur, qui ont perdu un être cher, ne pourra être colmatée que par une foi en Allah sincère où l’acte du pardon est le panache des cœurs humbles et résolus dans l’obtention de l’agrément d’Allah.
Le PKK comme les généraux Turcs sont très loin des aspirations du peuple qui ne souhaite qu’une chose ; de vivre en paix dans un monde de liberté, où l’esprit et la raison se retrouvent dans un cœur en quête des valeurs qui ont fait la grandeur de l’empire Ottoman grâce à leur dévouement pour l’Islam et ses nobles principes universels.
R.A