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mercredi 3 février 2016

Parfois







Parfois il faut admirer le silence,
Écouter son écho s’indigner,
Ne pas même se rebeller,
Simplement ignorer …

Parfois il faut enchaîner ses mots,
Laisser le privilège au temps,
Donner la raison au vent,
Faire confiance au destin …

Parfois il faut se taire,
Accueillir avec bienveillance,
La haine de l’autre,
Méjuger l’insulte par le sourire …

Parfois la force est d’être à nu,
A découvert, rasséréné,
Recevoir avec humilité l’arrogance,
Pour une évidence en latence …

Parfois la joie du cœur
Est d'avoir passé un cap,
Résisté aux propensions,
Pour un plaisir de larmes ..

Parfois il faut apprécier le bonheur,
C’est d’avoir perdu,
D’avoir goûté à l’amertume,
Pour une jouissance libératoire

Parfois c’est dans la chute,
Que la foi est conscience,
Que le cœur est repentir,
Que l’esprit est éveil …

Parfois c’est tout cela,
Un rien, une poussière,
Qui fait du misérable,
L'esclave implorant Allah !

Oui parfois il y a une foi,
Qui te ramène à Allah !
Malgré le désespoir,
Devant ce miroir de malheur …

R.A  

jeudi 3 décembre 2015

Ô ma douleur




Viens, ô ma douleur, viens, reste tranquille,
Tu appelles et désires des rivières étoilées, les voici,
Solitude obscure enveloppant l’âme à béquille,
Dans ce nuage d’angoisse révélant cet état de souci,

Viens, ô ma douleur, viens, donnes moi la main,
Assieds-toi, respire, écoute cette mélodie, ce phonème,
Écoute ce murmure, il te fait écho sans préjugé vain,
Ici, tu peux te lâcher, nul ne te seras fait de blêmes,

Ces murs, si haut cachent ta timidité, ta pudeur,
Ces barbelés te protègent des passions voraces,
Alors sans crainte, laisse remonter en surface,
Ce torrent tiède et salé soulageant le cœur,

Loin d’eux, me voilà geindre de mon âme vacillant,
Derrière les moucharabiehs de l’effroi, destin insolant,
Rappelant une réalité en robe surannée,
Où surgir des regrets abimés tel un damné,

Viens, ô ma douleur, viens, entrons dans la ronde,
Ce pas de danse des morts vivants nous invite,
Goûtons à cette transe funeste où le corps gravite,   
Autour d’un néant aspirant l’esprit qui vagabonde,

Les rayons vespéraux embrassent mes nuits de pénitence,
Quand au loin un linceul habille ma solitude,
Ce cœur, cet esprit, qui est mien crie sa lassitude,
Viens, ô ma douleur, viens, agrippe toi à la patience,

En Allah l’espoir, la délivrance pour une victoire certaine.

R.A