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lundi 2 juin 2008

Une justice Ni Putes Ni Soumises en matière de Virginité ?



Elles sont contentes les associations « Chiennes de Gardes » et « Ni-putes Ni-soumises», sa faisait longtemps que nous ne les entendions plus dans les médias. Elles sont trouvées un os pour se mettre sous la dent et justifier leur existence médiatique artificielle. Mais quelle bassesse que de voir ces associations opportunistes et assoiffées de lumière médiatique, se vautrer dans les méandres d’une décision de justice qui c’est prononcé à juste titre sur un mensonge. Pour des raisons qui sont les siennes l’époux voulait s’unir à une femme n’ayant jamais connu d’autres hommes avant le temps du mariage. C’est un projet de vie comme un autre. Un choix réservé à la femme comme à l’homme que personne ne peut contester! Dans quel siècle vivons-nous pour tout ramener à la guerre des sexes où l’on observe un extrémisme puéril du féminisme contre toute forme de justice qui irait à l’encontre de la femme, même si celle-ci est fautive. Après tout la femme aurait pu avoir également une telle exigence et avancer le souci d’être la seule femme de son homme. Si le cas de figure avait été dans l’autre sens est ce que les aboiements médiatiques auraient existés ? Je vous laisse le choix de la réponse.

Dans cette affaire le coupable en puissance est tout trouvé, c’est bien sure encore une fois la faute à l’Islam, celui qui fait si peur aux intégristes laïques et partisans du conformisme. D’ailleurs le coupable est partout, même lorsque le conseil européen émet une directive autorisant la possibilité de non mixité dans les écoles, on entend dire que le parlement européen répond aux exigences des intégristes musulmans !!! C’est à croire qu’il y a des « talibans » qui siègent au parlement Européen! On atteint plus que jamais les summums du ridicule et de l’aberration de la part de ces pseudos intellectuels ! Fadela Amara, secrétaire d'Etat à la politique de la ville annonce carrément que c’est une "fatwa contre l'émancipation des femmes" depuis quant les juges français sont en mesure d’émettre des fatwas ?! Les médias emploient des termes propres à l’islam sans connaitre le sens ni la porté et le contexte spécifique dans lesquels ils sont utilisables comme ; fatwa, charia, répudiation… Cet anachronisme de figure et linguistique, montre leur ignorance et leur mépris pour l’Islam qui protège la femme comme aucun autre système. C’est incroyable qu’un fait divers soit repris avec tant de passion jusqu’au point d’y atteindre un rare degré de frénésie pour une histoire de mensonge.

Mais dans cette affaire l’intoxication médiatique et la manipulation est bien orchestré. La problématique que devaient résoudre les juges n’était ni la chasteté avant le mariage, ni la virginité de la femme, mais celle de savoir, si la mariée avait trompé son époux sur un élément essentiel, pour annuler ou non un mariage. Il est évident que les esprits amadoués pratiquent la masturbation intellectuelle pour dire ; mais qu’est ce qu’un élément essentiel ?!! En droit - article 180 du code civil - on parle de « qualité essentielle de la personne», mais chacun aura compris qu’en l’espèce, peu importe pourquoi, référence religieuse ou autre, les deux époux s’étaient accordés sur un point, l’un trompant sciemment l’autre sur ce sujet. Le mari l’affirme et la jeune femme l’admet son mensonge, l’épopée aurait du s’arrêt là, la justice à fait son boulot. Pourquoi tant de tapage et de pollution sonore. La république de Marianne n’est elle pas là pour garantir le respect de la vie privé de chacun ? On s’empresse de tout faire pour modifier cette loi à coup de déchainement frénétique. Marianne va-t-elle succomber et fera-t’elle preuve d’infidélité à son principe du respect de la loi et de son application?

A chaque fois que l’occasion leur est donnée pour diffamer et stigmatiser les musulmans dans leur foi, elles n’hésitent pas car derrière c’est la renommé et la célébrité qui les attend. Remarquez, ils s’empreignent timidement aux chrétiens et aux juifs pratiquant aussi. Pour ces dénuées de moralité, à les écoutés : le péché originel est dans le monothéisme. C’est leur nouveau terrain de bataille à coup de diffamation et d’injure digne des meilleurs coups de putes médiatiques, pardonné moi l’expression ou le jeu de mot, mais le ras-le-bol à atteint son paroxysme.

Que savent-ils de l’Islam sur le sujet, pas grand-chose si ce n’est que la confusion, comme d’habitude, qui est plus que totale, entre les traditions et coutumes propres à chaque pays et la tradition Islamique. Avec leur tapage médiatique ils ont stigmatisés plus que jamais cette femme et cet homme dont la vie privée ne regarde personne. Voici un exemple de jurisprudence islamique empreint de sagesse : Le calife Omar (r.a) ne déniait pas à l’être humain la possibilité de changer et de modifier son comportement vers le bien. A ce propos, un homme vint lui demander son avis, à ce sujet-ci : « j’ai, dit-il, une fille que j’avais enterrée vivante pendant la jâhiliyyia (période préislamique), mais elle survécut, alors nous l’avons déterrée. Quand le message de l’islam apparut, nous rejoignîmes la nouvelle foi et elle aussi, mais elle commit la fornication. Prise de regrets, elle se coupa les veines, mais je réussi à la sauver, puis elle s’est repentie et devint vertueuse. Voilà maintenant que des gens de bonne famille sont venus demander sa main : dois-je les informer de son passé ? » Omar r.a lui répondit : « de quel droit viendrais-tu mettre à nu ce que Allah a caché de la vie de cette personne ?! Marie là comme étant une musulmane purifiée et vertueuse. Je jure par Allah que si tu informes quiconque à son sujet, je te châtierai d’un châtiment exemplaire, pour que tu serves de leçon à tous les habitants de toutes les contrées. Rapporté par Chi’bi (Les quatre califes/ Hassan Amdouni Page 214-215 Edition 2005 al qalam).

La virginité n’a jamais été une donnée ciné-qua-none de la validité d’un mariage en Islam. Il est formellement interdit en Islam de divulguer les secrets intimes de qui que se soit. Cette question de la virginité est du domaine strictement privé qui ne concerne que les deux partis en question. Ce qui est du domaine du privé est strictement protégé et encadré par les sources Islamiques. Il est du droit de la femme musulmane de réclamer l’annulation ou le divorce pendant ou après mariage, si il s’avère qu’il y a eu sciemment tromperie et mensonge de la part de l’homme, ou que ce dernier s’avère être impuissant sexuellement ou si il est stérile… autant d’argument que la femme peut faire valoir pour obtenir justice et réparation en Islam, si ce dernier lui avait caché une donnée essentielle. Ce droit à la vérité et à la transparence est valable également pour l’homme. Mais il faut bien comprendre que c’est une affaire privée est que nul n’est en droit de s’initier dans leur vie privé. Cette histoire d’un point de vue islamique n’aurait jamais du être étalé au grand jour, pour la sauvegarde de l’honneur et la dignité des familles impliqués dans ce feuilleton où le viol de l’intimité par les médias est devenu chose banale.

Voici le conseil d’un Sheikh Ahmad Kutty qui donne son avis sur une situation du même genre… ; Si pendant votre conversation elle vous a révélé son passé, de deux choses l’une : soit vous la laissez en paix et vous ne divulguer son secret à personne, soit vous avez de bonnes raisons de croire qu’elle regrette son passé et qu’elle s’est repentie, et alors vous couvrez sa faute et vous l’aidez à garder sa chasteté en contractant mariage avec elle en bonne et due forme. Après tout, l’islam enseigne qu’une personne repentie d’une faute est comme si elle n’avait pas fauté. Toutefois, si vous avez du mal à lui pardonner, et si vous craignez que son passé malsain hante votre vie de couple, alors il vaudrait mieux pour vous que vous vous en sépariez le plus tôt possible. Tournez la page avec elle et ne divulguer ses secrets à personne. ...

Il faut pour lutter contre ce genre de compagne médiatique, s’armer de connaissance et se cultiver sur l’Islam afin de répondre au plus juste sur les positions propres de l’Islam et diffuser la sagesse qui découlent des directives qui s’appuient sur le Coran, la Sunna du Prophète (sav) et les avis des savants spécialistes dans les différentes sciences de l’islam. Il est fondamentale de faire la part des choses entre l’Islam et les coutumes spécifiques à chaque région qui se sont greffées et ont ternies l’image de l’Islam.
R.A

Le Fléau du Nationalisme en terre d’Islam



S’il y a un fléau des temps modernes insufflé par l’occident sur le monde et en particulier en terre d’Islam, c’est bel et bien le nationalisme caractérisé qui est une vraie putréfaction qui ronge les pays musulmans. Il est à l’origine de la faiblesse des pays musulmans livrés à eux même dans un monde où la mondialisation pousse les pays occidentaux à créer des unions (Etats Unis, Europe, l’OTAN…) au-delà de leur nationalisme, pour être acteur des enjeux et des stratégies géopolitiques et économiques sur la scène internationale. Les musulmans doivent être conscients que l’Islam est incompatible avec le nationalisme qui est un concept antinomique au sens premier. Si l'Islam refuse l'idéologie du nationalisme, il accepte la reconnaissance des peuples et des tribus qui constituent des nations composant la Ummah. A l’inverse le nationalisme et le tribalisme sont les deux maladies, du cœur et de l’esprit, que le Prophète (sav) a combattues dès l’avènement de l’Islam. L'unité de base d'une politique Islamique n'est pas de privilégier une nation ou une tribu par rapport à une autre mais de consolider dans un esprit de fraternité et d’égalité qui est le propre de l’identité de la Ummah.

Tout ou presque a été dit et écrit sur les problèmes du monde musulman, de sa déchéance, de sa décadence de sa misère économique, politique, sociale et culturelle qui, depuis de nombreuses décennies, gangrènent et tuent en lui tout espoir salvateur. La question légitime est, comment une civilisation ayant transformé la face du monde, marqué de son empreinte le cœur et l’esprit de millions d’individus, révolutionné les rapports humains, les relations internationales, a pu sombrer aussi loin dans la décadence, l’humiliation et l’oubli ? Une régénération est elle envisageable ?

Le Prophète (sav) a transmit à l’humanité le message de l’Islam, il a réussi à extérioriser les richesses et les trésors de l’âme humaine, longtemps recouverte par des siècles d’obscurantisme et d’ignorance. Il a illuminé le monde par la pureté de son message et la justice de son système. Il a jeté les bases du fondement d’une nouvelle civilisation : la civilisation islamique. Durant plusieurs siècles, l’islam a éclairé de sa lumière généreuse des peuples agonisants et plongés dans les ténèbres de la servitude humaine. Il a réalisé leur union et leur unité autour d’un principe simple et cependant profond, la croyance ; en Allah l’Unique (Tawhid) et en Mohammed (sav) comme son Prophète et Messager.

Malheureusement, quatorze siècles plus tard, que reste-t- il ? Un monde musulman en déconfiture, divisé plus que jamais par les fantômes du nationalisme, du clanisme et du tribalisme. Ces tendances que l’on croyait disparues ont refait surface dans cette âme musulmane, jadis intégralement vouée à la recherche de la satisfaction de son Créateur, aujourd’hui égarée dans les méandres de l’ignorance et obsédée par les plaisirs terrestres. Les musulmans ont été battus et vaincus pour avoir délaissé et négligé la source même de leur énergie et de leur force : la pensée Islamique. Au départ limpide et pure, la pensée Islamique s’est progressivement altérée au fil des siècles, entraînant la Ummah dans une décadence intellectuelle qui a fini par lui être fatale. Les effets de cette décadence se sont manifestés, entre autre, par l’abandon de la langue arabe, pourtant essentielle à la bonne compréhension de l’Islam et à la pratique de l’ijtihad. Des conceptions philosophiques étrangères à l’Islam ont ainsi réussi à s’infiltrer dans la pensée islamique pour la corrompre et ôter à la Ummah toute sa force et sa dynamique.

Bien évidemment, les répercussions désastreuses qu’a engendré la décadence intellectuelle des musulmans sont nombreuses et variées, et ne se limitent pas à ces seuls éléments. Mais s’il y a bien un concept qui peut se targuer d’avoir grandement contribué à paralyser et à plonger le monde musulman dans le chaos et la désolation, c’est bien le concept du nationalisme. Il est, probablement, l’un des concepts non- islamique qui s’est le mieux diffusé et le mieux implanté dans les mentalités des peuples musulmans. C’est lui qui a été à l’origine de l’éclatement et de la division du dernier Etat Islamique, l’Etat Ottoman. Le nationalisme est devenu un pilastre sentimental et émotionnel sur lequel repose aujourd’hui l’ensemble des régimes plus ou moins dictatoriaux qui constituent le monde musulman ainsi que la principale source de division et de déchirement de ceux qui, pourtant, se réclament de la même religion. Que dire de ceux qui s’entretuent pour leur appartenance ethnique ? Que penser de ces frontières artificielles qui sont sources de haines et de violences ? Comment comprendre ceux qui ne marient pas leur fille ou leur garçon avec une personne de nationalité autre que la sienne ?

Sommes nous si inintelligent pour que des années après la décolonisation on vient encore nous dire qui sont nos amis et avec qui on doit marcher. L’immixtion (ingérence) des donneurs de leçon devient inadmissible sur la scène internationale. L’Union pour la Méditerranée est la dernière trouvaille des néocolonialistes qui ont l’art et la manière de déguiser leurs appétits de pouvoir et de domination. Il est temps que les musulmans prennent enfin leur destin en main et qu’ils se tournent enfin les uns vers les autres plutôt que d’espérer dans un amour platonique avec les européens à l’image de la Turquie. L’Occident est libre de choisir ses valeurs sociétales et son modèle économique mais en aucune manière elle n’a le droit de l’imposer de manière direct ou indirect aux autres par de savant stratagème dont personne n’est dupe. Les subterfuges employés ne sont là que pour des intérêts économiques et non comme on veut nous le faire croire relatives aux droits de l’Homme et à de l’humanitaire.

Comment lutter contre ce fléau ? Il faut une remise en question de notre rapport au nationalisme si l’on souhaite sortir de cette spirale infernale digne de la période préislamique. La première chose c’est le retour aux sources de l’Islam dans l’éducation en ré-ouvrant les portes de l’ijtihad pour ceux qui auront acquis suffisamment de science. Il faut ensuite un travail très important sur la masse afin de faire évoluer les mentalités et les opinions faussées par des décennies de mensonges et de pessimismes chroniques insufflés et entretenus par les ennemis intimes ou déclarés du message de paix et de tolérance que l’Islam nous offre.

L’absence de fraternité et de solidarité est due à l’égocentrisme et à la cupidité qu’inculque le nationalisme dans le cœur de celui qui la prend comme marqueur identitaire. Nous devons connaitre et apprendre notre histoire afin de faire en sorte qu’elle ne devienne pas aliénante ou dominante mais libératrice. Le chemin de la libération des musulmans passe par une conscience libérée de toute influence étrangère néfaste, un cœur en quête d’amour et de fraternité entres musulmans, une raison retrouvée grâce à un retour aux sources de l’Islam.
R.A