Loin des tumultes de la vie,
Me voilà dans la brume matinale pour une pause en épris,
Un silence apaisant envahi mon esprit s’élevant,
Mon être s’illumine de ces premiers rayons levant,
Debout, mon cœur se dirige vers sa direction de prédilection,
Tout mon être est mobilisé, à cet instant hors du commun,
Mes mains se rejoignent pour un recueillement de circonstance
Me voilà en communion avec la raison d’être de mon existence,
Conscient de sa présence éphémère, mon corps s’incline…,
Puis, se redresse, plein de sérénité pour davantage de louange…,
Et se prosterne, humblement devant son Créateur,
Lui témoignant sa soumission totale dans cet instant de pur bonheur…
De cette harmonie du corps et de l’esprit, naît une sensation d’accompli,
Se clôturant par un salut de révérence par-dessus l’épaule à travers ce décorum d’inspiration.
Mon esprit apaisé se met à contempler, ce paysage plein de splendeur,
Mon regard se perd dans ce tableau d’une nature en exposition,
Mon âme désireuse de liberté rêve d’évasions,
Devant moi, ces champs de coquelicots d’une beauté en couleur,
Entre sensualité et frisson mes yeux abreuvent mon cœur en émoi.
Cette composition florale des couleurs est une merveille en soi,
Entre les pâquerettes et les coquelicots en éveilles,
Mon corps hume un bien être sans pareil,
C’est une invitation à la méditation repoussant l’horizon de l’esprit sans toit,
D’une parfaite harmonie, ce paysage nous interpelle,
Ecoute le battement du cœur de cette nature qui vie,
Admire la symbiose de ce bouquet de vie,
Sens la fraîcheur de cette nature pleine de douceur en aquarelle,
Le bonheur n’est il pas à la porté de tous dans la simplicité?
Tout ceci n’est il pas une miséricorde d’Allah pour nos âmes essoufflées ?
N’est ce pas un vrai remède pour le corps et l’esprit enquêtes de sérénité ?
Il faut juste savoir observer et admirer avec la sincérité,
D’un cœur humble s’inclinant par amour pour Allah.
Seules les graines semées par amour d’Allah,
Permettent une récolte d’abondance sur les terres de nos cœurs.
Ô Allah fait en sorte que mes actes soient toujours à ton service au-delà des leurs.
Pardonne-moi mes manquements et couvre mes erreurs par Ta miséricorde,
Mon cœur te suppliant, en raison de sa faiblesse avérer, ne réclame que Ta mansuétude.
R.A
Le Prophète (S A W) a dit: "Quand la douceur est dans quelque chose, elle ne peut que l'embellir et quand elle est retirée, elle ne peut que l'enlaidir".
10 commentaires:
Vous avez parfaitement raison de privilégier le sens sur le son. Les rimes doivent être oubliées voire méprisées, lorsqu’une idée s’impose. L’idée dépasse le cadre, elle s’émancipe de la tutelle des conventions, quitte à se perdre momentanément. Vous allez au bout de l’inspiration, et tant pis si cette initiative provoque des ruptures phonétiques, c’est très courageux. Aussi, écrire de façon linéaire et délaisser la forme des quatrains en vers pourrait s’avérer libérateur : dans la continuité de votre
« politique » en matière d'écriture poétique.
Cela dit, quelques rimes auraient pu néanmoins être attrapées facilement :
Me voilà en communion avec la raison d’être de mon existence.
Conscient de sa présence éphémère, mon corps s’incline.
Lui témoignant sa soumission… (plutôt que « affirmant »).
Des allusions abruptes laissent le lecteur sur sa faim. On ignore quel « paysage plein de splendeur » vous contemplez et d’où surgit inopinément les champs de coquelicots... Dans la strophe en question, l’emploi répétitif des pronoms démonstratifs n’est pas approprié étant donné que l’objet cité n’apparait point, auparavant, dans le texte. De même, le passage d’une adoration à une autre (de la prière canonique à la méditation informelle) devrait s’effectuer de façon plus progressive ou différemment. Trouver un fil conducteur (au niveau du champs lexical, inévitablement) pour sauter allégrement de l’un à l’autre, avec souplesse et cohérence.
Une miséricorde et une quiétude pour les âmes essoufflées… C’est très beau.
Je l’ai lu dans le noir, à même le sol. Ce fût un moment important à mes yeux. Je retenais mon souffle. Ne pas lire trop rapidement ou ne pas s’éterniser, tel était mon dilemme, comme la première fois, il y a une semaine !
A voir autant de dévotion chez un homme, je demande à Allah d’accroitre ma foi, de me remplir de déférence et de taqwa.
Alhmadulilah, louange au Très-Haut qui nous a fait musulmans. Ya Râb, ne nous égare pas après nous avoir guidé… Pardonne nos péchés et fais-nous miséricorde. Seigneur des mondes, Détenteur des coeurs. C’est en Ton nom que je vis, c’est en Ton nom que je meurs.
Eduque-nous jusqu’à la dernière heure.
Salaam amaikoum
J'aime beaucoup très touchant très sincere machasllah
Que Allah te donne le meilleur ici bas et dans l'eau delà
Très belle description de ce sentiment de paix que procure la prière au lever du jour, quand le monde est encore endormi et que l'on vit cet instant privilégié avec Le Consolateur, Celui qui connaît l'issue de toutes choses et en qui il est nécessaire de se remettre en toute confiance.
Qu'Allah ne nous laisse pas nous égarer après nous avoir guidé.
Du fond du coeur Amine.
C'est beau frère !
j'aime quand tes poésies et tes textes finissent comme cela.
Ils finissent avec la raison... l'islam
La paix est de Son côté, la paix n’est pas ailleurs.
L’harmonie, le réconfort est ici, là où Son nom est mentionné, là où les Hommes chérissent Sa mémoire.
Va, et parcours le monde. Assied toi, et observe.
Tu verras tes frères s’entretuer, tu verras les horreurs qu’ils se font subir les uns aux autres. Tu les verras oublier, que tuer son semblable, ce n’est que se tuer soi même…
Tu les verras courir, sans but. Ils ne savent pas où ils vont, ils ne savent pas d’où ils viennent.
Tu les verras s’éparpiller, de la même façon que s’envolent les mouches que l’on chasse. Sans direction.
Tu les verras pleurer leur solitude. Ils savent qu’il manque quelque chose à leur vie, mais ils ignorent ce que c’est. Des cœurs qui survivent sous le vent glacial du profond isolement.
Tu les verras différents, et pourtant, leurs angoisses sont profondément les mêmes.
Tu les verras s’inquiéter des jours, des mois, des années qui défilent, des rides qui s’installent. Ils s’attachent à cette vie, car ils ne connaissent que celle ci.
Si tu les observe avec attention, tu comprendras. Ils cherchent l’Origine. Comme des orphelins à la recherche de leur Histoire.
La paix n’existe que lorsque l’on sait.
La paix est de Son côté, elle n’est pas ailleurs.
Viens, ami et frère, viens plus près de la Lumière. Viens te souvenir qu’un enfant souffre sans sa mère, et qu’une créature qui se détourne de Son Créateur, souffre plus encore.
Il t’appelle, par ton nom, est ce que tu L’entends ? Fais un pas, un seul, et Lui te recouvrira.
Masha'Allah la sAgesse et la douceur de vos écrits nous apporte un vrai bien être.
Que Allah vous couvre de sa miséricorde ainsi que tous les musulmans. Amine
Méditation
Quand mes yeux s’accrochent aux cieux
J’aime à croire qu’ils capturent un morceau d’Eternité
Quand ils se noient dans son bleu miraculeux
Je perçois une infime part du grand Secret
Le Ciel me rappelle ce que je suis
Quand je médite ma condition
Mon âme se souvient, s’humilie,
En chaque recoin de Création
Le vent chante quand le jour faiblit
Et flattent les hauts feuillages
Les vagues m’offrent leur nocturne mélodie
Flottant de l’horizon jusqu’au rivage
Suis je un morceau de cette harmonie ?
Mon existence a t elle un sens ?
Mon âme, de toute sa puissance
Médite, entend et se remplie.
Je saisie mon insignifiance
Dans Son Immensité
Poussière, émue d’exister
Bouleversée…
Dans Son Livre Inattaquable, Allah subbhanou wa ta''ala a ordonné, dans un nombre de passages incalculables, de réfléchir et de méditer. Il a même fait l'éloge de ceux qui s'adonnent à la méditation. Le Très-Haut a dit:
"Ceux qui pensent à Allah debout, assis ou sur leurs côtés, et qui méditent sur la création des cieux et de la terre « Notre Seigneur ! Tu n'as point créé cela en vain. Gloire à Toi! Garde-nous du châtiment du Feu."Sourate 3 - Verset 191
Barak allah ou fik pour cette méditation ...
Je ne fais que passer par la douceur matinale pour m'inspirer de ta douce bio estivale jusqu'à nuit blanche...
Esprit es tu là ?
couché dans ce champs, jalousement caché par les coquelicots ?
ces âmes ouvertes à ta présence et si alertes à tes semences,
ne serais tu pas le coq de ces dames, parées au lit de ton drame ?
le tableau ne dit pas si les rouges le sont de l'exposition
sans protection ou bien rougies d'émancipation,
tandis que l'astre illico réchauffe à la bonne heure
avant que ne lui succède la monochrome lueur
alors disparaissent les fleurs et s'envole l'esprit
ne dirait on pas "la nuit toutes les chattes sont grises"
mais blanche ou endormie, les couleurs lui sont promises :
toucher des yeux, sentir et ressentir, faillir à l'édifice artifice, puis, défaillir
voici parce que l'envie qui se trame ici n'est que l'écho d'un ailleurs
voilà comment, par procuration, l'on satisfait son corps & son coeur
le croissant quand à lui, nourrit son esprit, la pleine d'amour elle, le remplit
et quand son coeur déborde, l'auréole, tant pis.
Ne te tapis plus mon ami je t'en prie,
Dieu te voit d'autant plus la nuit,
Lys : la rosée rafraichit
la rose se défraichie
Lys : te défraichis tu aussi ?
n'attends plus rien ou réagis !
dans la succession du jour & de la nuit en cercles vicieux
les impasses te pourchassent t'égarant du juste milieu
il y a certes un chemin si tu en discernes les limites
concerte ceux qu'il concerne : ceux qui l'habitent
d'amour pour toi d'amour pour eux d'amour par Dieu
l'amour qui est ce droit par amour se doit gracieux :)
…et n'ai fait qu'essayer, au passage, de saisir l'esprit, insaisissable.
Salam Aleykoum =)
Tout d'abord je voulais te dire que c'est vraiment très beau ma sha Allah.
La description nous permet vraiment de vivre se moment .
Barak Allah oufik pour cette méditation.
Et Allah y 3ounk pour la suite in sha Allah.
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