Ô Muntaz,
Ce matin-là, c'est ton parfum qui me veilla,
J'ai senti la
douceur de tes mains m’effleurer,
Telle une brise, un
frisson en émoi me gagna,
J'ai senti le
bonheur de ta chaleur désirée.
De ce mielleux contact le céleste épousa le silence,
Au touché de tes
lèvres l'horizon s'est fait coulisse,
J'ai cessé de rêver
pour vivre sans nuage ta présence,
Au soleil généreux,
ta tendresse s'est fait appétence.
En toi j'ai humé ta fleur de la vallée du plaisir,
Savourer du palais tes coteaux coiffés de rosés,
Délecter tes
saveurs orientales que je n’ai osées,
J'ai admiré ta lune
les yeux plein d'étoiles à loisir.
Ô Muntaz,
Ce matin-là, c’est ton âme qu'alanguissait l’autan,
J’ai respiré la fraicheur de ton haleine chatoyante,
Bu la liqueur sur les rouges sillons à l’effluve d'origan,
J’ai entendu chanter l'esprit de ton envie haletante,
De ta passion gonflée d'amour comme femme en désir,
Paisiblement se moirait ta jouissance en promesse,
J’ai prié le ciel de cette grâce devenue mon élixir,
Fantasme de chair pour de folles envolées à l’ivresse,
La nuit fût longue,
combien savoureuse pour nos âmes,
Lorsque de ta
bouche, tes mots me couvrirent de mille "je t'aime",
J’ai labouré par la
chevauchée de mon corps à la flamme,
Jusqu’à t’offrir ce
collier de perles de mille et un "je t'aime",
Ô Muntaz,
Ce matin-là, mes
yeux fermés, ta douceur caressée le murmure de mes cieux,
J’ai sacrifié la dignité du présent comme on offre en larmes son cœur,
Aux bras d'une saison bercée à l’embrun d'un printemps des adieux,
Dans l’écrin, nos ivresses abondées déjà le panier de nos corps
vendangeurs.
De jour comme de nuit, des pampres de plaisir alimentés notre vin,
Exhalant la floraison des fruits d’une passion mûre qui de nous pétille,
De ce sublime parfum de rencontre tendre, alchimie au secret
divin,
Que nul ne peut saisir si ce n’est ces amants sur les lèvres des filles.
Tel fût le pressoir aficionados qui berça le temps, de nos notes, au
destin,
Pour vivre de ces liqueurs de jeunesse à la vie, secret des âmes rebelles,
Aux pas inouïs se déchaînaient la mélodie d’un horizon de tambourins,
Jusqu’à entendre, du cœur, l'espoir battre l’amour sous l’étoile
éternelle.
R.A
2 commentaires:
Un peu olé olé des fois lool mais très romantique. Tu ne rigoles vraiment pas, tu fais de grands passages avec toujours autant de passion et d'inspiration. D'ailleurs j'ai appris deux trois mots en passant. Chapeau.
Vous m'avez complètement envoûtée avec cet intense poème !
Quel enivrant parfum de désir et de passion...
L"amour est divinement sublimé par votre magnifique plume...
❤️
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