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dimanche 7 juillet 2019

Ô poète errant



Ô poète errant, 

Es-tu rassasié de mon amour en ce désert remplie de silence, même ici tu dédaigneras le pain d’orge qui jadis était notre plaisir simple car le sel de nos baisers complétait notre repas si modeste.

Sais-tu que la nuit m’a volée mon sommeil, que le jour m’a dérobé mes passions ? Ce qui ne fait plus ton plaisirs fera le mien nulle doute car mon sandik est plein de souvenir.

Il est vrai pour les “houris” du Firdaws , le purgatoire est un enfer, la pureté des cœurs ne supportent la souillure des âmes perdues. 

Mais prends-tu le temps d’interroger les damnés ? Cela même que plus personne ne cite ou  ne regarde ... Ils répondront sans hésiter avec la sincérité du désespoir que  : “Le purgatoire est paradis.”

Tout est dans la nuance de l’instant. Quelle différence entre l’homme qui tient la main de sa bien-aimée l’embrassant de son amour au parfum de la rose désirée 

Et l’homme qui l’attend, les yeux perlés dont le regard perdu est rivé à jamais sur la porte de l’espoir ? 

Ô poète errant, de là où je t’écris il n’y a ni vers ni prose, mon horizon est ce moucharabieh qui augmente mon désir de liberté délivré de ta passion jusqu’à l’ivresse avant de revenir à petit pas à la rime de tes vers infinis ...


R.A

2 commentaires:

Unknown a dit…

Hey,c'est Dulsinia !
Il y'a tant de beauté qui se dégage de ce poème,c'est vraiment magnifique ! Attend à recevoir plusieurs commentaires de ce style parce'que ta plume est réellement belle !!

Buthayna a dit…

Cher poète errant,
Votre bien aimée prisonnière s’évade et vous rejoint grâce à la magie de vos sublimes vers ...🌷