Je me souviens, de son âme,
De ces soirs, bleus d’été,
Où mon cœur allait, sur les sentiers,
Près de la casbah, sentir le parfum,
Des jasmins, de l’amour habillé,
De pétales du bonheur.
Je me souviens, de ses yeux célestes,
De ces étoiles, scintillantes de passion,
Où mon désir filait sur l’horizon,
Près de sa demeure, sentir le frisson,
De la folie d’aimer la déraison.
Porté par le vent de la fougue,
Bravant les lampions de la tradition,
Je n’avais que ce privilège de l’émotion,
De l’apercevoir derrière le moucharabieh
Où je pouvais entrevoir son ombre,
À défaut d’admirer la lune sans voile.
Assis là, sous la pénombre de la lune,
Je ne dis mot, le silence me parlait,
Son essence subjuguait l’amour à l’infini
Il embrasait mon âme dans la soie,
Donnant à moi le bohémien errant,
Une étoile dans la nuit si sombre.
R.A
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