Elle parla d’une voix tremblante, pareille au vent du soir - hélas, ce fut l’adieu.
Dans ses yeux se noyaient les astres, et le ciel lui-même se tut - hélas, ce fut l’adieu.
Les roses de son jardin perdaient leurs couleurs au souffle du destin,
Et le cœur, dépouillé d’espérance, se brisa sous la loi du sort - hélas, ce fut l’adieu.
J’ai cherché refuge dans le vin du souvenir, mais même la coupe pleura,
Car le temps, indifférent aux amants, n’accorde point de retour - hélas, ce fut l’adieu.
Ô lune témoin de nos veilles, toi qui vis nos serments d’âme à âme,
Cache ta lumière ce soir, car le monde s’est voilé - hélas, ce fut l’adieu.
Et moi, humble Fuzûlî du siècle, j’écris sur les cendres de mon cœur :
L’amour est un feu que Dieu seul apaise - hélas, ce fut l’adieu.
R.A

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