Ecoute les gémissements de cette citadelle en feu
Ce cœur en proie à l’assaut des tentations quotidiennes
Sans assurance, aucune, mon être se dilapide dans une ivresse de futilité
Folie de jeunesse ou tournant d’une vie en paroi
Compte à rebours de ces gouttes de vie qui me restent à consommer
Banalité de ces instants qui préoccupent sans émoi ma raison fatiguée
Mon sens aigue du discernement est troublé par ce cœur en pleurs
Mon âme distraite par les lucioles en ces jours de ténèbres trébuche avec fracas
Sans couvercle ni récipient mes pensées font couler des rivières de remords.
Chaque jour, une once de lumière émerveille ce cœur en quête d’Amour sincère
Une volée d’oiseau dans ce ciel sans nuage, me rappelle le poids de l’enclume enchainée à mon âme
Triste jour sans rayon ni chaleur pour ce cœur sans passion
Fatigué par ce corps engourdi qui ne supporte plus rien
Pléthore d’engagements sans lendemain
Foutaise de consolation cupide que raison trahie
Salace est ma verve dans ce torrent de prétextes pour une bouche si loquace
Audace de raison pour un cœur pugnace,
Comment raisonner cet esprit fugace,
Repousser les assauts de mes envies pour un destin pris d’assaut
Solitude de cet être sans plénitude
Sans froid de regard pour un acte gravé à jamais
Fringale en passion aveuglante
Essence d’une vie en quête de sens
Face au ciel, esprit nu pour un cœur habillé de honte
Désarroi dans cette pluie de lumière sans ombre
Seul, inconnu semblable à une brise sans attention
Un fracas sans éclat pour une chute sans valeur
Ya Allah ! Que de tourment précoce pour cette âme en éclosion
Blême, ce corps en supplice pour une dernière danse avant une pause
Au vent, un esprit à bout de souffle
Ya Allah ! voici une âme prisonnière de ce corps en émoi
Enveloppe cette âme de Ta miséricorde, que les hommes ont condamnée sans appel
Offre-lui Ta grâce qu’elle a tant quémandé dans ces chemins de déroute
Poussière sera son corps, éternel sera sa destiné
Ya Allah ! Fais que ta miséricorde et ta grâce enveloppent cette citadelle assiégée
Fais que ce cœur fragile trouve paix et amour par ton rappel sans équivoque.
R.A
8 commentaires:
texte emotif , tres emotif...
Texte Captivant ,touchant, dans lequel chacun peut s'y retrouver.
Il permet de se remettre en question et est en soi un retour vers Allah (subhana wa ta'ala) Le seule pouvant nous aider.
walid
tres beau texte
Allah ya Allah si les péchés sentaient
personne ne s'approcherait de moi
mais ta lumiere traverse mon coeur comme un eclair et ce tas d'immondices se tasse dans sa crasse
l' odeur des roses enbaument mes sens par ta seule grace
et mon ame traitresse et rebelle
n "a plus qu' un appel
lumiere lumiere.sans cesse
As salam aleykoum wa rahamtuLahi wa barakatuhu.
Amine ya Rab al 3alamine pour la do3a
c'est très beau machaAllah très belle plume je l'ai lu 2 fois psk j'ai pas tout compris lol mais je me suit évader quelques instants avec c belle parole
j'aime bcp
je comprend ce texte ou plutot "poésie" comme un repentir sincere
machaAllah
Mon cœur s’est tu
Dans mes yeux, il a plu
Car je l’ai vu
La vérité toute nue
L’Homme est fou
Se traînant à genoux
Il consent à sa propre destruction
Pour se pendre misérablement
Aux jupons de l’Illusion
Battu, souillé, trompé
Il en redemande… encore
Du mensonge, s’est drogué
Les yeux bandés, il a signé
Sa mise à mort…
L’homme est hypocrite
La face, derrière un masque dissimulée
Il interprète le rôle sinistre
Du sermonnaire improvisé
Dans une comédie des plus tristes
Mais à la nuit tombée
Il redevient disciple du Mal
Ses sermons de la journée, oubliés,
Dans son péché s’affale…
L’âme endeuillée
Mes pas se perdent dans le noir
Et mes larmes glissant sur le trottoir
Je pleure nos cœurs corrompus
M’éteins de ce sentiment qui n’est plus
Celui qu’autrefois, l’on appelait… Sincérité.
Je l'ai lu, relu...
embarrassée d'en être pas "inspirée".
Et soudain, comme "révélée" par la relecture de ces hadiths :
- Celui qui rit trop perd de son prestige
- Celui qui plaisante perd de sa respectabilité
- Celui qui abuse d'une chose devient comme pour elle
- Celui qui parle trop accumule les impairs, perd de sa pudeur
- Celui qui perd de sa pudeur perd de sa crainte scrupuleuse d'Allah
- Et celui qui perd sa crainte scrupuleuse d'Allah voit mourir son cœur.
Kofi
Le commentaire precedent n est pas un hadith mais une des paroles connues de Omar ibn al Khattab.
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