Il est des regards sombres,
Où l'hideux s’expose,
Tel un art décalé,
Éblouissant les ténèbres,
Innocent de ce parfum,
Ambiance d’un amour défunt,
Au chevet d’une pendule enrhumée,
Le cœur se plaint des esprits enfumés.
Inondé par les souvenirs surannés,
De vers, de missives, de romances,
Vieux boudoir aux roses fanées,
Visages pastels, plaintifs de nuances,
Ici l’injustice se fait reine,
Dans ce désert de foi,
Démons aux visages d’anges,
Dans cet abysse purgatoire,
Au nom de l’intérêt commun,
Cachots remplis de conscience,
Derrière ces grilles de non sens,
Souris étranger au visage félin,
Jugé, condamné à la volée, sans mot,
Te voilà liberté privée, te voilà ironie,
Chorégraphie sans symphonie,
Fracassante justice habillée de maux,
Non ce n’est rien, patiente,
L’injustice, privilège des orgueilleux,
N’est qu’un temps pour ces gueux,
La justice d’Allah n’est pas dupe …
R.A