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jeudi 1 février 2018

De proses et de vers



L'amour est ce nous,
D'un toi et moi à corps ;
Que nul ne peut effacer encore,
Tant que l'âme chérit le vous !

Que de rêves croisés fait de belles,
Que de signes aux ciels des amants :
Prudes et poètes la nuit, constants,
Où l'amour au crépuscule se modèle.

Le ciel et les océans se dressent et pourtant,
De l'inespéré désir tel un génie,
Une flamme renaît tel un présent,
Comme pour embrasser la vie.

Là où, de lassitude milles âmes céderaient,
Là où, de peur milles cœurs déserteraient l'autre ;
De proses et de vers enivrés, encore, je chanterais
Pour que mes effluves soient les vôtres.

R.A

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Très bien ! Les deux dernières phrases c'est pour nous les lecteurs donc tant mieux ! :-)

Anonyme a dit…

Je suis contente de voir que tu ne vas pas abandonner car ça en donnait l'image. Merci pour cela!!Le reste, j'ai compri car ce n'est qu'éphémère. Continue de laisser briller ta plume, le reste n'est qu'éphémère

Sublime comme toujours!

--This is her (Z-V)

Anonyme a dit…

Je vois donc une tristesse qui se change en certitude à la fin. Comme si vous avez changé en écrivant ce texte, mais que le changement, se fait dans votre poème même. Je viens de découvrir vos poèmes par quelqu'un, ce qui veut dire que je ne suis pas vraiment bien placée pour parler mais en tout cas masha'Allah .

Jahane a dit…

Cher poète,

Tellement touchant...
Merci pour ce message d’espoir !
La flamme de l’amour ne s’éteint jamais et renaît de ces cendres...
Il ne faut pas céder, il ne faut pas déserter malgré les douleurs insupportables...
Je continuerai sans lassitude à chanter l’amour pour que vous me revenez...


Le ciel et les océans se dressent et pourtant,
De l'inespéré désir tel un génie,
Une flamme renaît tel un présent,
Comme pour embrasser la vie.

« Là où, de lassitude milles âmes céderaient,
Là où, de peur milles cœurs déserteraient l'autre ;
De proses et de vers enivrés, encore, je chanterais
Pour que mes effluves soient les vôtres. «