Il y a ces secrets que l'on ne peut dire
Il y a ces silences des larmes à la vertu,
Inondant les cicatrices de sourires,
Là où le destin est allé à jamais écrire
À mon registre l'aveu brûlant que j'ai tu.
J'aurais aimé babiller, jouer ensemble,
Mais du présent rien ne m'est permis,
Sans que de réalité mon âme tremble
À lire le passé qui nous rassemble,
Mesurer combien nous avons été amis.
Le temps, de nous, n'a plus l'heure,
Les grains d'en haut sont tombés bas,
Du vécu de la passion qui se meure,
Peut-être une once de nous demeure,
Même si le rêve à lui seul ne suffit pas.
Entre nous, tant de maux involontaires,
Tant d'images en miroir qui ont déplu,
Abîmant le jardin, les fruits, de la terre
Faisant de la vie une ombre solitaire,
Où se dessine un monde sans élu.
Malgré cela la patience a fini par éclore,
Pour faire de l'amour une lyre chantant
Éveillant le désir du parfum de l'aurore
Pour savourer un dernier vol encore
Dans les cieux des amants dérobant le temps.
R.A
3 commentaires:
Quel talent Soubha Allah.:)
J'aime beaucoup le titre!! Un secret reste toujour silencieux mais le fait de le dire donne encore plus de charme à ton poeme. Je n'y avais jamais pensée en tout cas!! MachaALLAH magnifique comme toujours!!!
--This is her (Z-V)
L’amour nous révèle, nous déchire, nous fusionne, nous éloigne...
Mais je ne retiendrai de votre poème que la patience paye et que les amants finissent par se retrouver car ils ne sont qu’en seule et même âme...
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