recherche

Google
 

mercredi 7 février 2018

Sylphide



Aujourd'hui mes yeux eurent brillé devant Sylphide,
J'eus le plaisir d'admirer ses collines callipyges invitant à l'ode.
Je n'eus pas résister tomber du ciel telle une offrande,
À la vérité nu de ce corps, ma foi frémit malgré mon égide.

Qui put feindre pareille art, charnel quand bien même ingénus,
Devant cet éclat du sublime à vouloir baisser la paupière ;
Je ne pus une fois touché sans admirer la forme tout entière
Qui à l'évidence ôte la grisaille de la pudeur mal venus.

Sybarite assumé, ces modestes proses, t'honorent ô merveille
De ces quelques mots, de vers célestes au parfum d'Ève.
Voilà un instant, un plaisir qui n'eût de beauté pareille,
Qui de fait, égraina l'art même d'esquisse lascive ;

Magnifiant les alcôves de ma confidence à l'entre chambre,
Émaillé de mille et un secrets rosés, fût de divins baisers,
À la vue intime dévoilée de la fleur émincer,
J'eus craindre mon cœur pâmer de ses fossettes d'ambres.

R.A

4 commentaires:

Hab a dit…

J'ai un bugg avec celui-ci. Je n'adhère pas trop à l'explicite. Tu nous as habitué à plus de pudeur et de délicatesse, disons ça comme ça. Les mots restent beaux et poétiques mais les images que ça évoquent .. :O I'm choking lol

Anonyme a dit…

Un jour quelqu'un m'à dit: " il faut oser" 😉😊
C'est un poème sublime 😊

--This is her (Z-V)

Unknown a dit…

Mon vocabulaire est bien trop pauvre pour trouver des mots qui exprimeront mon amour pour votre art💞💞

Jannah a dit…

Magnifique poème au parfum de la sublime sensualité que peuvent vivre deux amants libérés enfin retrouvés...