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mercredi 9 août 2017

À l'indifférence de la vie



Ô Allah, j'ai senti Ta grâce,
De la force d'avancer, Tu m'as donné.
Ô Allah, j'ai senti Ta miséricorde,
Au repentir de l'espoir, Tu m'as consenti,

Ô Allah, égaré dans les bras des sirènes,
Sur le rivage de la vie, Tu m'as ramené. 
Ô Allah, pris dans les filets de la passion,
De la mort de mon cœur, Tu m'as ranimé. 

Ô Allah, j'ai senti Ton pardon,
De l'océan de mes péchés, Tu m'as sauvé.
Ô Allah, j'ai senti Ta clémence,
Devant le miroir la tête relevé, Tu m'as permis.

Ô Allah, blessé par l'indifférence de la vie,
Sur le rivage de la foi, Tu m'as échoué. 
Ô Allah, enfermé par l'injustice des Hommes,
De la liberté de mon esprit, Tu m'as comblé.
 
Ô Allah, j'ai senti Ton Amour,
De larmes au cœur aride, Tu as abondé.
Ô Allah, j'ai senti Tes signes,
Des abysses de mon âme, Tu m'as guidé.

Ô Allah, à l'indifférence des cœurs,
À l'indifférence, Tu m'as rendu indifférent. 
Ô Allah, à la rivière des illusions,
À l'apaisement du cœur, Tu m'as conduit.  
 
Ô Allah, j'ai senti Ta pluie,
À mon encre troublée, Tu m'as redonné ma plume.
Ô Allah, j'ai senti Ton soleil,
Mes mots ont fleuri sans maux, Tu m'as privilégié. 

R.A


2 commentaires:

MEHDI a dit…

Beaucoup d'espoir. Beaucoup de gratitude. Je crois que ce poème sonne le glas de la tranquillité.
Bon courage akhi

Houria a dit…

J'aime énormément. Les monologues intérieurs sont ce qui te vont le mieux car quand un coeur parle il ne ment pas.
Le vers en particulier:"A l'indifférence tu m'as rendu indifférent" démontre que tu as acquis de la force. Chez nous on apprend que la sagesse on ne l'atteint qu'à partir de 40 ans,tu n'y es pas encore mais ça arrivera inchallah.

De la part de ta vieille soeur Houria