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mardi 20 août 2019

Ô sultane de la cité interdite


Ô beauté sans pareille voilà que tu t'invite dans mes rêves, ma sultane, ma muse à la fraîcheur enivrante, amante des fontaines de mes plaisirs tu es le désir du plaisir sans limite.  

Assise au fond d'un antre aux nymphes consacré, tu es le délice de mes yeux, je t'imagine telle une acanthe que l'on admire pour sa taille élancée et telle une aubépine si agréable au regard. 

Mes fantasmes sur toi sont tel le lierre grimpant à chaque fois que mes yeux ont l'honneur de se poser sur ta grâce ô sultane !
Mon amour n'est que caché sous les feuilles de l'intime délicatesse d'oser aimer une vénus au mille charmes de ce palais inaccessible.

Telle une sirène sortant du bocage pour un bain de soleil, tu es mon rayon de chaleur. Ta cambrure sublime me désarme chaque fois que je réalise ce monde qui nous sépare. Que peut espérer un misérable devant l'ultime grâce incarnée dans ce harem qui m’est interdit  ? 

Dans mes rêves les plus beaux je t'habille d'hyacinthe et de myrte en couronne tressés assise nue sur la soie et le velours d'une estrade à ton honneur. 

Ô Sultane ! Sais-tu combien je suis poussière sans ton parfum ? Sais-tu combien je suis néant sans ta présence ? Sais-tu combien je suis esseulé sans ton regard ? Si tu savais ô beauté de mon cœur.


R.A

1 commentaire:

Buthayna a dit…

La tendresse que vous exprimez envers votre magnifique sultane est tellement touchante...
Nul doute qu’elle se sent si chanceuse de jouir de votre amour 💗