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dimanche 2 juin 2019

Ce qui reste de la nuit



Au cœur de mon jardin, il y a mille espoirs qui me traversent lorsque la lumière du matin révèle ce qui reste de la vie abîmée par la nuit,  chaque détail est une leçon pour mon esprit qui par nature s'interroge sur les causes et les effets de nos choix ... 

Devant une fleur abîmée je n'ai pu m'empêcher de me demander pourquoi la fleur s'est-elle fanée ? Est ce par manque de lumière où est-ce par excès d'exposition à la lumière ? 

N'est ce pas comme ces amours que nous trouvons malheureux soi  par notre absence soi par notre excès de présence et de passion ? 

N'est ce pas à l'image de cette fleur que l'on aime tant et que l'on presserait d'amour contre son cœur au point de l'étouffer et de se rendre compte qu'elle s'est fanée ? 

De la même manière l'amour inexprimé que l'on cultive à l'ombre  est sacré. Il brille de mille passion comme une gemme dans l'ombre secrète du cœur. 

Mon esprit chemin faisant s'écria  Ô monde, j'ai cueilli ta fleur ! Je l'ai pressé contre mon cœur et son épine m'a piqué, mais fût ma faute ? Moi qui t'a chéri avec tant d'ardeur, suis-je si mauvais pour recevoir tes épines ? 

Alors j'ai délaissé les roses pour ne cultiver que les fleurs douces, les fleurs de l'entre soi dont les femmes ont le secret de la jouissance. Celui qui sait trouver le chemin du coeur de la femme peut espérer sentir la fleur sacrée qu'elle préserve comme un trésor que l'on expose qu'à l'intime.


R.A

1 commentaire:

Buthayna a dit…

Très réaliste..
Les fleurs douces sont plus accessibles et moins blessantes...
Mais elles n'auront jamais le parfum de la rose 🌹