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samedi 1 juin 2019

Rosée du matin



Je me vois souvent déformé dans le miroir de mon âme lorsque les yeux de mon cœur éclairent mes sentiments intérieurs mais je ne peux m'empêcher de croire à l'amour, même s'il est une source de douleur plus qu'un plaisir infini. 

Comment fermer mon cœur la où mon corps réclame son droit, là où mes sens réclament l'essence et l'ivresse de la vie. Tel le lotus qui préfère s'épanouir au soleil et mourir de sa pleine grâce, plutôt que de vivre en bouton un éternel hiver, je me dis souvent que la beauté de la vie est ce plaisir simple que nous offrent les âmes croisés au détour d'un chemin là où le destin nous offre un peu de grâce, d'attention pour échanger quelques secrets de la vie. 

Quoi de plus naturel que de prendre avec un sourire sincère, ce qui est facile d'accès, simple et qui plus est  près de vous ? 

Il y a ce sourire du corps qui à fleur de peau réclame sa caresse, il y a ce plaisir de l'esprit qui s'envole pour un instant de fantasme et il y a cette délectation de l'âme qui désir une étreinte de la sensualité que lui offre le charme de la vie. 

Lorsque le monde s'écroule autour de vous, laissez votre vie danser à son rythme avec légèreté d'une grâce dont elle seul à le secret sur les bords du Temps, à l'image de la rosée du matin à la pointe de la feuille qui lui offre l'étendu de sa douceur.

Il m'arrive de vouloir me refermer sur moi même, mais je pense souvent à la chandelle qui s'éteint  car on souhaite la protéger du vent avec son manteau, mais au finale on l'a prive d'oxygène au point de l'étouffer. Ne sommes nous pas à l'image de cette flamme ? Quand bien même nous brûlons nous avons besoin d'oxygène et d'ouverture pour continuer à vivre et illuminer ceux qui nous entourent près du cœur. 

Alors j'ai fait de mon corps cette flamme, de mon esprit ce vent et de mon âme le réceptacle de mes désires qui se consument bien loin de la morale, bien loin de la bienséance... je suis cette liberté du plaisir en quête d'une jouissance sans concession. 


R.A

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Pas habitué à ce type de texte.

La Plume Désinvolte a dit…

C'est vraiment beau ce que tu dit