Tu as le charme de la rose !
ô princesse du désert,
Mais la tristesse en moi s’expose,
Se lève tel le sirocco, la virose,
Emportant mon humeur à la mer,
Laissant sur ma lèvre morose,
L’écume d’un souvenir amer...
Au gré des réminiscences près du auvent,
Tout en moi a suivi la course du vent,
Fuyant ma dignité à l’échine inclinée,
Face à l’horizon sous la toile haubanée,
C’est mon coeur en fusion qui de toi me brûle,
Malgré la fraîcheur du levant à la belle étoile...
Mon âme est une ruine flétri par la poésie de la rue ;
On s'y adonne aux mots jusqu’à l’ivresse,
On s'y déchire sur les maux par tendresse,
On s'y étreint,sur les coteaux, de caresse !
Jusqu’au crépuscule, exhalaison méphitique à nue !
Ô Beauté sublime, fléau des esprits éperdus, tu es l’envieux,
Avec tes yeux de braise incrustés dans tes ellipses de khôl,
Calcine ce qui reste de mon coeur que mes cendres soient une obole,
Dans cet océan de sable au vent impétueux !
R.A
2 commentaires:
Votre vocabulaire est fort plaisant
Quoi de plus beau que de lire un texte en ne voyant aucune faute
Magnifique continuez ainsi
La passion est bien feu qui consume le cœur et l’ame si elle n’est pas assouvie comme vous le exprimez si justement dans vos vers ...
Que Dieu vous préserve de ce feu ou vous accorde l’objet de vos désirs ... 🌹
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