Il y a en moi une folie, une porte,
Un monde que le vent emporte,
Depuis les plateaux d’Anatolie,
Au désert sans fin de Namibie.
Il y a en moi un saule,
Un jardin que le soleil brûle,
Depuis la vallée du Jourdan,
Au cyprès majestueux d’Ispahan.
Chaque jour une rose en prélude,
Et voilà que l’esprit de larmes s’érode,
De rimes en proses pleins de vers,
Je caresse l’ivresse de l’amour à terre.
Me voilà dans le désert, ô solitude,
En mon coeur cette douce langueur,
En mon âme cette nostalgie d’ailleurs,
Tu me tiens encore, ô douleur insipide,
Ici la montagne est devenue sable fin,
Le temps a eu raison de la grandeur,
Ici la source a laissé place au sable fin,
Le sablier a eu raison de ma candeur.
La nuit à l’heure des épreuves,
Les yeux noyés dans les étoiles,
J’offre à Allah mes modestes perles,
Dans le silence de l’espoir fait de rêves.
R.A
3 commentaires:
De l'or en rime maşallah.
J'adore votre style d'écriture
Joli texte !
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