Ô bulbul,
Me voilà confiné, en cage,
Sous le voile de l'intimité,
Au cœur du silence des anges,
Loin de mon bien-aimé,
Entends-tu ma souffrance,
Vois-tu les larmes de mon âme,
Nul ne se doute de cette flamme,
Qui me consume depuis l'errance,
Ô bulbul,
Va ! embrasse le vent de l'amour,
Chante mes litanies dans les alcôves,
Va ! caresse l'horizon des cœurs,
Dévoile mes perles remplies d’effluves,
Murmure aux étoiles célestes,
Mes secrets au destin funeste,
Dis-leur combien je suis fanée,
Dis-leur ce que le jour doit à la nuit ...
Ô bulbul,
Si je meurs éteinte tel un filament,
Souviens toi du recueil des amants,
Lu par les poètes tisserands,
De Alamut à Samarkand,
N’est ce pas le crépuscule qui assassine,
La Sultane en quête de la celestine.
R.A
2 commentaires:
J’aime bcp , Ce titre est très émouvant MashAllah
💔 Poème très touchant... Quelle douleur et quelle tristesse d’être éloignée de son bien aimé
Enregistrer un commentaire