Ô Allah, il n’y pas un jour sans souffrance,
Qui ne renvoie le coeur à ses faiblesses,
Qui ne renvoie l’âme à ses errances,
De l’ignorance coupable à la sagesse,
Ô Allah, l’épreuve est rappel nulle doute,
Combien de larmes sur cette route,
Combien de regret sous la voûte,
Des ténèbres à la lumière celeste,
Ô Allah, suis je ce parfum de folie,
Ah le bonheur est passé défleuri,
Près de ma porte, il m’a ignoré,
Tel un bourgeon, au printemps, avorté,
Ô Allah, le désire n’est que mensonge,
Ah l’espoir, ce lendemain, n’est que songe,
Près de mon coeur, il a perdu le sourire,
Tel un rossignol, esseulé, prêt à mourir,
Je suis las de vivre ainsi, loin de toi Ô Allah,
Je suis épuisé de cet état, loin de toi Ô Allah,
Je suis las de vivre ainsi, loin de toi Ô Allah,
Ô Allah, certes cet océan d’épreuve est mon destin,
Bien ou mal je suis ton esclave dans un écrins,
Qui désir rejoindre la caravane des élus pour Makkah,
Psalmodiant le « Labayka Allahumma labayk » Ô Allah.
R.A
2 commentaires:
Tes mots dégagent l'ardeur d'un amour baigné dans le sacrément de la dignité... c'est magnifique Aymen
Qu’Allah te comble par Sa miséricorde et Sa proximité ...
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