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dimanche 14 juin 2020

Tel un derviche


Ô mon âme te voilà à l’épreuve, 
Dans l’œil du cyclone de l’amour, 
Le vent souffle sur la braise vive.

Te voilà derviche entre ciel et terre, 
Tourne et sème les graines célestes, 
Que la rose exhale le désir en fleure.

Ô mon âme te voilà en émoi, 
Dérivant au gré de la passion, 
Gare à l’abîme qui emporte la foi.

Te voilà livrée au plaisir du murmure,
Sous les alcôves, ivre jusqu’aux lèvres, 
Te voilà derviche égrainant ces vers. 

R.A

4 commentaires:

Hab a dit…

J'aime tes poèmes à vocation religieuse.
"Gare à l'abîme qui emporte la foi", voilà le vers sur lequel j'ai bloqué. Comme le derviche qui tournoie dans une transe presque annihilante, je te souhaite de connaître une douceur si intense de la foi qu'elle ferait fi de toute douleur d'une éventuelle chute.

Hanane a dit…

Tu parle d'amourou de la foi ... on sent la sincérité de tes mots,et de tes sentiments.
C'est ce qui j'aime dans t'es écrits. Bonne continuation

Anonyme a dit…

joli plume et beaucoup de talent en plus

LayLa a dit…

Très belle cette ivresse de l’amour que vous décrivez si justement 💖