recherche

Google
 

lundi 2 novembre 2020

L’amoureux


Ô Layla,


J’ai parcouru les empires, 

Visité les villes somptueuses,

Admiré les jardins fabuleux, 

Caressé les étoffes soyeuses,

Rien ne fut plus précieux,

À mon âme que ton sourire,


Derrière ton moucharabieh,

Tu as su honoré mon keffieh,

Tu as mis à nu avec tes yeux,

Par-delà les usités si épineux,

Le poète errant sous les cieux.


Ô Layla,


Dans la vallée des va-nu-pieds,

J’ai rêvé de tes opales à Sanaâ,

Te voilà devenue la reine de Saba,

J’ai rêvé de tes effluves à Isfahan,

Mon jardin exhale la rose, le safran, 

À mon cœur, fleurit ta sensualité,


J’ai poli mes maux jusqu’aux vers, 

De la prose à la rime j’ai tissé la soie,

Enfilé mes perles, une à une, si fier, 

Pour t’offrir au crépuscule de la foi, 

Ce modeste collier de la colombe. 


R.A

1 commentaire:

LayLa a dit…

Ô Majnun,
Pardonne moi mon silence...
Telle est la sentence...
Les mots ne suffisent plus pour exprimer ma souffrance...