Ô Layla,
J’ai parcouru les empires,
Visité les villes somptueuses,
Admiré les jardins fabuleux,
Caressé les étoffes soyeuses,
Rien ne fut plus précieux,
À mon âme que ton sourire,
Derrière ton moucharabieh,
Tu as su honoré mon keffieh,
Tu as mis à nu avec tes yeux,
Par-delà les usités si épineux,
Le poète errant sous les cieux.
Ô Layla,
Dans la vallée des va-nu-pieds,
J’ai rêvé de tes opales à Sanaâ,
Te voilà devenue la reine de Saba,
J’ai rêvé de tes effluves à Isfahan,
Mon jardin exhale la rose, le safran,
À mon cœur, fleurit ta sensualité,
J’ai poli mes maux jusqu’aux vers,
De la prose à la rime j’ai tissé la soie,
Enfilé mes perles, une à une, si fier,
Pour t’offrir au crépuscule de la foi,
Ce modeste collier de la colombe.
R.A
1 commentaire:
Ô Majnun,
Pardonne moi mon silence...
Telle est la sentence...
Les mots ne suffisent plus pour exprimer ma souffrance...
Enregistrer un commentaire